Le Collège Grandin, de Fos Smith

Le 18 juin 1964, Son Excellence Mgr Paul Piché, o.m.i., bénis-

gait 12 pierre angulaire du Collège Grandin. Exactement un tard avait lieu Fouverture officielle. Bien que le Collège

an plus avrit ses

portes pour l’année académique 1964-65, son ouverture officielle fut retardée afin de rehausser la cérémonie par la présence du Délévué Apostolique, Son Exec. Mgr Sergio Pignedoli. %

Mgr le Délégué devait en effet élargir sa visite officielle du Keewatin par un détour à McMurray, Mort Chipweyan et Fort Smith. Malheureusement le mauvais temps obligea l'avion du Dé- lécué à passer deux jours à Cree Lake, Sask. Ce malencontreux con- tre-temps devait supprimer la courte visite dans le Vicariat du Mac- kenzie. C’est donc avec un profond regret que nous avons procéder gans la présence du représentant du Saint-Père.

Au cours du banquet d'inauguration, Mgr Piché fit l’histori- que du Collège. C’est en 1959 que le R.P. Haramburu, provincial, fit construire ce qui devait s’appeler Grandin Home. “Grandin”, pour honorer fa mémoire du premier évêque des Territoires du Nord-Ou- est, qui y établit la première école, avec l'assistance des Soeurs Gri- ses, en 1867. Maïs comme le nombre d'étudiants allait en augmentant on décida d’agrandir cet embryon de pensionnat: le premier édifice devient la résidence des jeunes filles du Vicariat qui désirent pous- ser leur éducation, le nouvel édifice reçoit une quarantaine de jeunes Indiens qui suivent le cours au Joseph Burr Tyrrell Federal School.

L

Le Collège a été construit par Morin et Fils d’Edmonton.

e

Son Excellence M. Vanier:

“que chaque groupe ethnique aït conscience qu'il a besoin de l’autre”

Ottawa Dans son message à la nation canadienne à l’occa- sion de la fête du Canada, le 1er juillet, le gouverneur général Geor- ges Vanier a déclaré que pour que le Canada puisse constituer une grande nation, une et forte, il faut que les Canadiens anglais et les Canadiens français aient une conscience vive et profonde qu'ils ont

besoin les uns des autres.

“L'unité, voilà ce dont notre pays a le plus besoin. Voilà le problème le plus impérieux qui se présente aux ci- toyens de cette grande nation que nous sommes”.

“La nécessité de nous unir n’est pas quelque chose que nous pouvons re- mettre au lendemain, car demain peut- être sera-t-il trop tard”.

M. Vanier, qui revient d’un voyage dans YOuest canadien en compagnie de son épouse, signale qu’il a trouvé chez les gens de l'Ouest “un grand désir d'entendre parler de la situation ac- tuclle dans le Québec”.

“Ty ai trouvé beaucoup de bonne volonté, aucune aigreur mais le besoin de connaître. 11 me semble que plus de Canadiens de l'Est devraient se ren- dre dans l'Ouest pour faire connaître les aspirations du Canada français, tout comme les gens de l'Ouest devraient venir au Québec”.

“Ce pays contient un peuple fran. çais empreint d’une intense vitalité et d'un profond dynamisme. Le visage nouveau de ce Canada français, pleine- ment conscient de son rôle et animé d'une puissante force créatrice dans tous les domaines, voilà sûrement l’un des phénomènes les plus impression- nants de notre monde contemporain”.

“Ce que le Canada français désire, c'est remplir la destinée inhérente à sa propre culture et assumer pleinement son rôle de partenaire dans la grande expérience canadienne sur un pied d’é- galité et dans un climat de respect mu- tuel. Pour y parvenir, les Canadiens français ont fait appel à leurs plus bril- lants talents économistes, écrivains, ar- tistes, journalistes, sociologues. Cette re- naissance de la culture française, qui contribue tant à l’enrichissement des Canadiens, doit être pour nous tous une souree de fierté”.

Notre héritage

M. Vanier à également rendu hom- mage à “tous ces hommes de toutes o- tigines qui sont venus et qui viennent encore s'établir au Canada.”

“De quelle trempe étaient ces gens qui venaient au Canada? de la meil- leure , ,

“Le Canada a lieu d’être fier de la riche variété de ses attributs. Le pa-

trimoine et les traditions de nos an- ,

cêtres prirent forme et furent précieu- sement gardés à travers les âges. Ils ont trop de valeur pour être mainte- nant abandonnés et remplacés par une rigide uniformité. Prétendre que nous devrions reléguer dans l'ombre linépui- sable source d’enrichissement et de sa- gesse que chacun de nos peuples a transmis au Canada et la remplacer par une sorte de commun dénominateur ar- tificiel en guise de culture serait nous rendre indignes de notre héritage”.

M: Vanier a enfin exprimé l'espoir que les visites se fassent plus nom- breuses entre Canadiens des diverses régions, que les voyages d'étudiants prenant’ part- aux échanges organisés par la Commission du centenaire atti- rent plus de jeunes Canadiens.

“J'ai foi en l'avenir de notre pays, mais cette confiance repose sur la con- viction que nous devons travailler en- semble et aller tous de l'avant, la main dans la main, nous efforçant d'élargir nos horizons et d’approfondir notre pen- sée. L'unité engendrée par la compré- hension mutuelle, voilà le garant de l'avenir du Canada.”

°— ®

Chez les Chevaliers. M. Paul Doucet, professeur à la Northern Alberta Institute of Technology, a été élu Grand Chevalier du Conseil La Vérendrye des Che- valiers de Colomb d'Edmonton.

mm re

Le Canada fait sa part. L'ONU est toujours dans une im-

passe financière, puisque plu

sieurs pays refusent de payer

leur contribution, dont la Russie, C’est à cause 4 L AL me majeur que l'Assemblée générale annuelle e ne dernier n’a pas eu lieu. Le Canada a décidé, comme

nations, de faire une contribution plus forte pour

aider l'O

NU. Sur cette photo, le secrétaire général U Thant reçoit le

document qui dit que

le Canada versera quatre millions.

C’est l'ambassadeur du Canada aux Nations-Unies, M. Paul Tremblay, qui fait la présention.

La S

rvivance

Organe officiel des Associations françaises de l'Alberta et de la Colombie : (A.C.F.A. F.C.F.C.)

VOLUME XXXVII

EDMONTON, ALBERTA

Sept Sénateurs de France visitent Edmonton et sont reçus par l’A.C.F.A.

Tous savent qu'il existe en France une Assemblée nationale et un Sénat. Très peu nombreux sont ceux qui ont cu l'avantage de rencontrer un séna- teur de France.

Vendredi ct samedi dernier, sept d'entre eux étaient de passage à Ed- monton. La journée de vendredi fut consacrée aux visites officielles du gouvernement et de l’université ainsi qu’à la visite de la ville et des environs et vendredi soir. un “cocktail” offert par M. Marcel Ollivier, Consul de France, groupait un bon nombre d'amis et d’admirateurs de la France. Same- di midi, fut au tour de l'Exécutif de l'A.C.F.A. de recevoir ces distingués visiteurs à un déjeuner servi au Club de Golf Mayfair. A l’issu du repas, Me Lucien Maynard, C.R. souhaita la plus cordiale bienvenue à nos visiteurs ain- si qu'à L’Honorable M. McKinnon, ministre de l'Education de l’Aberta qui s'était joint au groupe, Puis ce fut le Sénateur Péridier qui au nom de ses confrères remercia l'A.C.F.A. de sa chaleureuse hospitalité, C’est dans ces termes qu'il le fit:

Monsieur le Président, Mes chers Amis,

Le Parlement français comprend deux Chambres: l’Assemblée nationale qui groupe 474 députés et le Sénat qui lui groupe 274 Sénateurs élus par les maires, les conseillers municipaux, les délégués des Communes et non pas: nommés, comme le sont, je crois, vos propres Sénateurs au Canada.

La délégation qui vous rend visite aujourd’hui, représente un groupe cons- titué au Sénat, Il existe en effet, à l’in- térieur de chaque assemblée française des groupes d'amitié: groupe France- Etats-Unis, France-Grande-Bretagne par exemple. Si certains de ces groupes sont certes importants, le groupe Fran- ce-Canada est sans contestation possi- ble celui qui compte le plus grand nom- bre d’adhérents. 132 Sénateurs sont en effet inscrits, soit presque la majorité absolue des membres de notre As- semblée. Et cette adhésion n’est pas une adhésion de principe puisque nous versons une cotisation annuelle desti- née à permettre le fonctionnement du groupe; ce qui de notre part est méri- toire puisque vous savez que les fran- çais dont beaucoup sont d’origne nor- mande comme vous l’êtes, vous-mêmes, n’ont pas la réputation d'être très gé- néreux! . . : |

Le groupe France-Canada du Sénat peut ainsi remplir son rôle qui est de mieux faire connaître le Canada aux français, de recevoir à Paris les person- nalités canadiennes, de faciliter cer- taines démarches, d’expliquer le fonc- tionnement de notre Assemblée aux jeunes Canadiens en résidence à Paris, soit en qualité d'étudiants, soit en qua- lité de stagiaires dans l’administration et les grandes affaires industrielles et commerciales françaises. J2 dois signa- ler, à ce sujet, que le nombre de ces jeunes Canadiens augmente sans cesse et atteint actuellement plusieurs cen- taines, ce dont nous nous réjouissons vivement.

Si notre groupe est actif et compte +

un nombre si important de sénateurs c'est dû, en partie. au dynamisme de notre président de groupe Monsieur le Sénateur André qui accorde au Ca- nada une place de choix dans son coeur puisqu'il a vécu ses jeunes années au Manitoba. Celà est surtout au fait que le Canada a toujours attiré l’at- tention des français. Votre rôle glorieux dans les deux guerres, la part impor. tante que vous avez notamment prise dans la libération de la France en 1944 ne sont pas prêts de s’effacer dans la mémoire de mes compatriotes. Votre activité inlassable en faveur de la paix mondiale est loin également gnorée.

Enfin, et nous devons le dire, une des raisons bien naturelles de notre at- tachement à votre pays est le fait que vous êtes plus de 6,000,000 à parler aujourd'hui notre langue et que vous êtes ainsi les seuls à défendre sur le continent américain la langue et la culture françaises.

Depuis plus d’une semaine, nous par- courons votre immense et superbe pays; venus de Vancouver et de Victoria, nous allons nous rendre en mission de bon- ne volonté, après notre passage trop bref ici, dans les autres provinces et celà jusqu’à l'extrême pointe de vo- tre Confédération à Halifax.

Nous n'avons pas eu l’occasion en Colombie Britannique de nous entre- tenir avec les francophones. Nous som- mes heureux que cette rencontre ait pu avoir-lieu iei à Edmonton, dont, grâce à la grande complaisance de votre ministre de l'Education et du pré- sident de l'université, nous avons ad- miré les magnifiques réalisations uni- versitaires. ;

Notre émotion de nous trouver ici aujourd'hui, au milieu de vous est donc compréhensible. Nous avons appris qu’en dépit de nombreuses difficultés vous parveniez à faire fonctionner, dans de bonnes conditions, deux collèges, l'un pour les garçons et l’autre pour les filles, et que le nombre de vos élèves grandissait sans cesse. Nous en avons été extrêmement touchés. On dit que l'Amérique est le pays de l'efficacité: vous pouvez alors dire à nos enfants qui souvent doivent être bien tentés d'utiliser la langue ge la majorité de vos compatriotes canadiens qu'ils ne font pas une mauvaise affaire en ap- prenant sérieusement le français. C'est en effet, un grand avantage dans le monde actuel d’être bilingue et en particulier de ne pas ignorer le fran- çais qui ces dernières années, vous n'êtes pas sans le savoir, connaît une nouvelle expansion et est de plus en plus employé dans les innombrables or- ganismes internationaux-

Notre délégation tient donc par ma bouche à vous féliciter pour votre ac- tion tenace et efficace. Nous voulons vous dire que nous sommes tous à votre disposition et que si une démar- che doit être faite à Paris pour vous aider, nous sommes prêts à l’accomplir afin que le beau mot de “survivance” que j'ai aperçu dans une rue d’'Edmon- ton puisse être toujours figuré sur un immeuble de votre capitale.

‘être i-

+

L'an Il du pontificat de Paul VI

L’oecumeénisme: Jean AXIIL a déblaye, Paul VE construit maintenant

par Georges Huber

Rome. Le bilan de la deuxième année du pontificat de Paul VI pré- sente des progrès considérables du mouvement oecuménique catholique, en liaison avec les mouvements d’au- tres Eglises et communautés chrétien- nes.

De prime abord cette avance peut surprendre. En présence des corrections et amendements introduits par Paul VI dans le schéma sur l’oecuménisme, à la fin de la troisième session du Concile, certains avaient affirmé que ce geste ferait “reculer d’un siècle la cause de l'oecuménisme”. D'autres, devant les mises en garde de Paul VI contre les tentations de l’irénisme, croyaient de- voir opposer, la souriante largeur de vues d’un Jean XXIII à la rigidité doc- trinale de son successeur.

Qu'en est-il?

Jean XXII et Paul VI: deux per- sonnalités bien différentes chargées chacune d’une mission particulière dans les destinées de l'Eglise contemporai- ne. Par le rayonnement de sa bonté et la générosité de ses initiatives, Jean XXIII a créé un climat propice au rap- prochement des Eglises, tandis que, par la lucidité de ses vues et la fermeté de ses directives, Paul VI fraie la voie aux premières grandes rencontres officiel. les, Jean XXII fait songer à Jean le Précurseur, Paul VI à Paul de Tarse, le constructeur. De Jean XXII à Paul VI il n’y a pas hiatus, mais continuité, comme il n‘y a pas opposition entre le travailleur qui déblaie un terrain et le maçon qui jette les fondements d’une construction.

Refaire ce que le temps a défait Les 15 et 18 février 1965 marquent

deux dates lumineuses dans l’histoire du pontificat de Paul VI comme dans celle du mouvement oecuménique. Le 15 février, le pape reçut en audience des envoyés du patriarche Athénagoras de Constantinople, qui lui firent part officiellement des décisions de la troi- sième conférence panorthodoxe de Rho- des.

La première conférence de Rhodes (1961) avait proposé le développement des rapports avec l'Eglise catholique; la seconde conférence (1963) “l'entrée en dialogue avec elle, sur un pied d'é- galité”; la troisième (1964), l’établisse- ment d’un programme, comportant, en- tre autres, la création de circonstances favorables au dialogue et l’approfon- dissement de différentes questions doc- trinales,

Paul VI se dit “heureux de la sa- gesse et du réalisme des grandes lignes” de ce programme: “IL faut, par des contacts plus nombreux et plus frater- nels, refaire progressivement ce que le temps d'isolement ont défait, et re- créer, à tous les niveaux de la vie de nos Eglises, une atmosphère qui per- mettra d'entamer, le moment venu, un fécond dialogue.”

Trois jours plus tard, le cardinal Bea délégué du Saint-Père, communiquait officiellement au Conseil oecuménique des Eglises à Genève, l'acceptation par Rome de la proposition faite aux as- sises oecuméniques d’Enugu: constituer un comité d’études mixte pour “explo- rer en commun les possibilités de dia- logue et de collaboration entre le Con- seil et l'Eglise catholique”.

(Suite à la page 8)

MERCREDI LE 7 JUILLET 1965

Lod CS se Le juge Dorion à publié son rap- port sur l'affaire Rivard. Tout n'est pas réglé, mais on sait va le blâme, et on sait que bien des manoeuvres se font pour cor- rompre nos hommes publics. La gendarmerie royale y est malme- née. Lundi, le juge retouchait son rapport, soulignant une fois de plus l'intégrité personnelle de

M. Favreau. 3

ne ane

No 35

Première victime du rapport Dorion . L'honorable Guy Fa- vreau, dès la parution du rap- port, a remis sa démission comme ministre de la justice, mais il a consenti à rester dans le cabinet. L'heure pendant laquelle le pre- mier ministre Pearson expliqua en Chambre la résignation du mi- nistre, fut pour celui-ci ‘la plus

longue de ma vie’. L

30 jeunes Franco-Albertains en route vers le Québec

Le 5 juillet dernier, une équipe d’é- tudiants-voyageurs quittait la ville d'Ed- monton pour une randonnée vers l'est du pays.

Il s’agit d'un voyage prénaré par VOYAGES INTERPROVINCIAUX ALBERTAINS, un comité de J’Associa- tion des Educateurs Bilingues de Y'Al- berta. Les voyageurs se rendront à tra- vers les provinces de l’ouest, faire un séjour de quelques semaines en Onta- rio et au Québec. Le trajet, qui se fait en autobus scolaire, durera quelque cinq semaines.

C’est la troisième fois depuis 1963 que les étudiants de l'ouest peuvent jouir de pareille aventure. L'accueil chaleureux accordé aux voyageurs des années passées, la collaboration géné- reuse d'individus et d’associations in- téressés, les résultats fort intéressants dans l'éducation civique et patriotique des étudiants qui ont participé aux voyages précédents, tout cela a encou- ragé les organisateurs à mettre sur pied le Voyage Interprovincial Albertain ‘65.

Près de 70 applications étaient venues

‘étudiants albertains désireux de par- ticiper à VIA ‘65. De ceux-ci, 28 fu- rent choisis par un comité de sélection qui considérait non seulement le succès scolaire des candidats mais aussi leur personnalité et leur participation aux activités françaises dans leur milieu. Le groupe albertain se compose de 15 filles et de 13 garçons, tous étudiants de onzième et de douzième années aux écoles bilingues de l'Alberta. Ces jeu- nes représentent des centres canadiens- français de l'Alberta et proviennent des régions de la Rivière-la-Paix, d'Edmon- ton, de Saint-Paul et de Bonnyville. A eux s'ajoutent, cette année, une fille et un garçon, tous deux lauréats des con- cours oratoires français des écoles de la Saskatchewan.

Le comité d'organisation a pu comp- ter, cette année encore, sur l'appui sym- pathique des parents, et sur la collabo- ration d'organismes locaux et provin- ciaux tels l'Association des Educateurs Bilingues de l'Alberta et l'Association Canadienne-Française de l’Alberta. A la liste des bienfaiteurs des années pas- sées Le Ministère des Affaires Cul- turelles du Québec, le Conseil de la Vie Française en Amérique, les Socié- tés Saint-Jean-Baptiste du Québec, etc.

.— vient s'ajouter cette fois le concours fort apprécié de la Commission du Centenaire canadien.

VIA ‘65, comme les voyages des an- nées précédentes, est une expérience concrète de civisme vécu. “Mieux con- naître notre Canada pour l'aimer da- vantage”: voilà ce qui décrit peut-être le mieux le but de ces randonnées à tra- vers le pays. Pour ce faire, VIA s’effor- ce de mettre nos jeunes franco-alber- tains en contact avec l'élément cana- dien-français des autres provinces, a- vec d’autres groupements de jeunes, a-

vec des personnes dont l'importance est d'envergure nationale, C'est ainsi que ces voyages deviennent des occa- sions de forger, au niveau de la jeu- nesse, des liens d’amitié, de solidarité et d'unité nationale.

Les voyageurs de VIA ‘65 sont ac- compagnés de quatre adultes respon- sables- Ils se sont préparés à bien pro- fiter de leur voyage par deux jours d’é. tude intense des réalités qui retiendront leur intérêt tout au long du trajet. Les escales majeures se feront à North Battleford et Lebret en Saskatchewan; à Saint-Boniface au Manitoba; à Fort William, Sault-Ste-Marie, Sudbury, et Pembroke en Ontario; à Rigaud, Mont. réal, Trois-Rivières, Québec, Sague- nay, Saint-Georges-de-Beauce, Nicolet, Sherbrooke, Valleyfield et Hull dans la province de Québec; au retour, à Ottawa et North Bay en Ontario. Les voyageurs seront de retour dans la ca- pitale albertaine au soir du 9 août.

Au départ, lundi matin le 5 juillet, le maire d'Edmonton, M. Vince Dantzer, remettait aux voyageurs de VIA ‘65 une lettre pour le maire de la Cité de Hull, PQ. ville-jumelle d’'Edmonton pour les fêtes du centenaire. Ainsi s‘a- joute une note officielle à l'ambassade de nos jeunes franco-albertains.

* *

Normes pour l'autel et le tabernacle

Rome (CCC) Le Conseil pour Papplication de a Constitution con- ciliaire sur la liturgie vient de faire parvenir aux évêques un document contenant les normes à suivre dans la disposition de l'autel et du taberna- cle dans nos églises et oratoires.

On y précise qu'aucun changement ne doit être fait sans l'autorisation de la Commission diocésaine d'Art sacré, nommée par J'Evêque. On y réprouve les quatre solutions suivantes: a) le tabernacle mobile qui se descend dans l'autel pendant la célébration de la mes- se; b) le tabernacle stable placé dans l'autel même si les fidèles peuvent le voir; c) le tabernacle placé devant l’au- tel sur une colonne, d) le tabernacle placé sur un autel, devant l'autel face au peuple, de telle sorte que, de fait, il y a deux autels, même s'ils sont pla- cés à des hauteurs différentes-

Le document réprouve aussi l’état de chose qui ferait célébrer la messe fa- ce au peuple, alors que le prêtre aurait le dos tourné au Saint-Sacrement placé dans un tabernacle derrière lui, Cette solution regarde en particulier les égli- ses et les grandes chapelles. Pour les petits oratoires, les Commissions diocé- saines étudieront chaque cas en parti- culier pour le placement de la Sainte Réserve.

bon grain ..........., ivraie

l’actualite

©] Le CN prend au sérieux Paf- faire du personnel bilingue pour les télégrammes. fa lettre adres- sée au Dr Arès n'est pas telle- ment eompromettante, mais un

ami a voulu vérifier ce matin, 24 juin, I n'x avait pas un em- ployé bilingue à 9h 30 pour rece-

voir le télégramme, mais tout de suite on à envoyé un jeune hom- me chercher le texte français du télésramme. Et on 4 été cour- tois. C’est un pas.

[] Un lecteur de Valemount, B.C. nous envoie une note extraite du Saskatoon Star-Phoenix. ‘Il y a cinquante ans (1915). La lé. gislature endosse à l'unanimité le projet du premier ministre Scott qui veut enlever de l’Acte la permission accordée aux mai. tres compétents d'enseigner une langue autre que la langue an- glaise durant la dernière demi. heure de la journée scolaire. I y à donc 50 ans que le gouverne. ment de Régina a mis les bois dans les roues du bilinguisme en Saskatchewan.

C] Dans un discours de 80 minu- tes prononcé à Vancouver il y a dix jours, M. Dicfenbaker s’en est pris à nouveau à la Commis- sion Laurendeau-Dunton, et il a accusé le gouvernement Pearson de diviser le pays. ‘Si ce pays constitue deux nations, l'unité canadienne est chose du passé’, a-t-il dit.

OJ Une bonne note pour l'univer. sité de la Saskatchewan qui re- tient les services du R.P. Benoit Paris, o.m.i., pour ia faculté d'é- ducation de Régina. Il y ensei- gnera la méthologie de l'enseigne. ment du français,

[1 Le Kenya devient le neuviè- me pays africain à établir des relations diplomatiques avec le Saint-Siège. Le Canada n'a pas de représentant au Vatican, ce qui peut indiquer notre degré de maturité comme nation.

[1 L'avortement légal s'étend de plus en plus aux Etats-Unis, En 20 ans, les avortements pour ‘rai. sons psychologiques ont passé de 13 à 87 p.c. La fréquence est plus forte chez les femmes de plus de 40 ans, chez les femmes riches, chez les célibataires, les séparées et les divorcées.

[3 Fallait s’y attendre. Après les concours de beauté, voici qu'on annonce les concours de laideur ... qui débuteront à St-Tropez, fameuse (?) villégiature de la Riviera française, le 15 août pro- chain. Déjà une centaine de con- currentes sont inscrites . .. sans doute plus pour les cadeaux que pour pavaner leur soi-disant lai- deur.

[] Avec ses activités prépara.- toires au Centenaire du Canada, la petite ville de St-Paul à les honneurs d’une primeur dans le TIME. Mais peut-être que comme en beaucoup d'endroïts, beaucoup de choses doivent se faire unilinguement,

[1 C’est dimanche le 25 juillet qu'aura lieu le pèlerinage annuel au Lac Ste-Anne. Un pèlerinage une autre tradition qui tombe en désuétude? On est porté à le croi- re, puisqu'il y à 50 ans, ce plus ancien de nos pèlerinages réunis- sait plus de priants qu'aujout- d’'hui. Deux raisons à cela: nos vieilles familles disparaissent, et la nouvelle génération n’a pas continué cette coutume; les ca- tholiques de langue anglaise sa- vent peu ou moins que ce pèle- rinage existe.

C1 Il nous plait de féliciter le jeune Raymond Arès qui a su emplir l'auditorium de l'Acadé- mie Assomption, hier soir, pour le splendide concert des “Petits chanteurs de Montréal.”

[1] Qu'un mariage soit annoncé entre Rita PENNY et William MONEY, comme ce fut le cas à Orillia, Ont., c’est un fait qui nous porte à sourire. Mais qu’un monsieur bien vivant se fasse conduire à l’église dans un cer- cueil rose pour avoir des funé- railles de son vivant et à son goût; que toute sa parenté y as- siste ainsi que des centaines de curieux, voilà qui est parfaite- ment ridicule . .. et Ça vient de se passer à Lucasville, Ohio. Mais on ne dit pas qu’un ministre du culte présidait, ce qui aurait a- jouté au ridicule et l'aurait ren- du parfait.

0

le Pape aux travailleurs

Rome (CCC) La sollicitude de l'Eglise pour l'élévation

professionnelle, religieuse et morale des travailleurs, a été réaffir- mée par le Pape, au cours d’une audience qu'il a accordée aux em- ployés et ouvriers d’une société d'électricité de Milan,

Après avoir dit qu’il suit le labeur et partage les aspirations

des travailleurs, Paul VI a poursuivi: “Nous sommes d'autre part certain que pour votre part, vous vous rendez compte du devoir de donner une âme à votre travail, de sentir la grandeur de votre voca- tion de travailleurs qui savent qu’ils sont les collaborateurs de Dieu dans l'emploi et la maîtrise des énergies et des éléments de sa créa- tion, qui veulent voir dans l’oeuvre de leurs mains un gage de solida-

rité offert aux frères, une aide joyeuse et constructive pour le progrès social de la famille humaine tout entière”.

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Lettre au cultivateur

Prévision du marché et

des prix

D'après les économistes du minis- tère fédéral de l'Agriculture, voici au début de mai les prévisions à l’égard de quelques-unes des principales pro- ductions.

Bestiaux

Bovins Production: Les approvi- sionnements de boeuf seront encore a- bondants cet été et cet automne; ils dé- passeront de 10 à 12% ceux de l’année dernière,

Ventes: Les abattages accusent une augmentation; on abat en moyenne, par semaine, 2,000 bovins Bons et de Choix. Les abattages de vaches augmentent d'autant. On compte vendre aux Etats- Unis des bovins engraissés.

Prix: Les prix montent généralement vers la fin de juin pour fléchir en sep- tembre. Les bouvillons de Choix se vendent $24-25 les cent livres au cours de l'été à Toronto et $1.50 de moins à Calgary.

Porcs Production: Les approvi. sionnements de porcs seront abondants au cours des prochains mois.

Ventes: Au cours du deuxième tri- mestre, elles dépasseront de 4% celles de l'année dernière, Moyenne de 192, 000 par semaine au cours de l'été. Of- fres plus faibles dans l'Est; augmenta- tion de 12% dans l'Ouest (surtout en Alberta). Moyenne de 152,000 par se- maine au cours de l'automne et de Fhiver.

Prix: Deuxième trimestre: $29.30 dans J'Est; environ $26 dans l'Ouest.

Agneaux Production: Diminution de 5% du nombre de moutons sur les fermes; production d’agneaux plus fai- ble.

Ventes: Abattages peu abondants en Alberta; le nombre total sera peut-être inférieur de 7 à 10% à celui de l’année dernière.

Prix: Les prix dépassent en moyen- ne de $1 à $1.50 les cent livres ceux de l’année dernière.

Volailles

Oeufs Production: En mars, 2.9 millions de poussins destinés à Ja pro- luction d'oeufs ont été placés sur les fermes comparativement à 4.3 millions l’année dernière. En avril, le nombre d'oeufs dans les incubateurs pour le remplacement dans les troupeaux ac- cusait une diminution. Au milieu de 1965, la production devrait être in- férieure à celle de l'an dernier et l’on s'attend cet été et cet automne à une réduction considérable des approvision- nements.

Ventes: Au début de lannée, les ventes ont dépassé celles de l’année der- nière. La campagne de publicité devrait stimuler la vente des oeufs.

Prix: On s'attend à une hausse pro- noncée comparativement à l’année der- nière, surtout cet automne.

Poussins à griller— Production: Cette année, les producteurs ont placé moins de poussins dans l'Ouest et plus, en Ontario et dans le Québec. En suppo- sant que la population s'accroisse de 2%, les approvisionnements de poussins à griller augmnteront à un rythme un peu plus lent que le nombre total de consommateurs.

Ventes: Les postes d’abattage de PEst, par lesquels passent la plus gran- de partie des approvisionnements, si-

Un OBE remet sa médaille

M. Hector Dupuis, ancien député fé- déral et ancien membre du Comité exécutif de Montréal, refuse d’être mis au rang des Beatles.

Aussi fait sans précédent, retourna t-il au secrétaire d'Etat, M. Maurice Lamontagne, la médaille de YOrdre de l'Empire britannique, que le roi George VI lui avait décernée en 1945.

Rejoint hier soir au téléphone, M. Dupuis, qui a reçu cette médaille pour le travail qu'il a effectué pendant la guerre comme directeur du service sé- lectif au Québec, a déclaré: “Je ne veux pas faire partie d’un ordre qui consacre la sottise et J'hystérie juvéni- le, qui glorifie en même temps ce que je considère comme des pitres.

“Je comprends, a-t-il enchaîné, que dans tout ordre ou toute association, il peut se glisser des gens indésirables, mais je ne comprends pas que l'auto- rité supérieure sachant la réputation de certaines gens les admette quand même.”

M. Dupuis a tenu à bien préciser qu’il ne se prend pas .pour un autre, notant qu'il est peut-être un des plus modestes à avoir reçu cette décoration, même, a-t-il dit, que j'ai été très sur- pris de recevoir cette décoration.

J'étais heureux de faire partie de FOrdre, a-t-il rappelé, pour enchaïiner: “Mais m'’affilier avec les Beatles! Jamais de Ja vie . . . Je débarque de la pro- cession”.

agricoles

gnalent une augmentation, tandis que les provinces de l'Ouest ont enregistré une diminution. Cette tendance se continuera vraisemblablement durant tout l'été.

Prix: Si la demande maintient sa vi. gueur habituelle au cours de l'été, les prix dépasseront peut-être ceux de juin de l'an dernier et resteront plus élevés d’ici à la fin de l’année, à moins que les producteurs ne placent un plus grand nombre d'oiseaux sur les fermes.

Dindons Production: Au cours des derniers mois, les producteurs ont pla- des commandes plus élevés pour les dindons légers et lourds. Les approvi- sionnements seront beaucoup plus a- bondants cet été et cet automne.

Ventes: En mai, les ventes accusaient déjà des augmentations impressionnan- tes comparativement aux ventes sans précédent de 1964. Tout indique qu’on aura encore un nombre très considéra- ble de dindons à vendre.

Prix: On s'attend à une faible dimi- nution au regard de l'année dernière. En mai et août 1964, le prix moyen a été, à London, d’environ 25c. la livre pour les dindons de poids moyen. Produits laitiers

Lait Production: Cette produce. tion est estimée à 14,800 millions de livres pour les neuf premiers mois par comparaison à 14,544 millions de jan- viers à septembre 1964. Elle se répar- tit ainsi qu’il suit: un tiers de lait na- ture et deux tiers de lait destiné à la fabrication. L’excédent de lait nature (environ 20%) est aussi utilisé pour la fabrication.

Ventes: Une plus grande quantité de lait, sera utilisée pour la fabrication du beurre de fabrique, de fromage cheddar et de crème glacée. Les Canadiens con. somment plus de produits laitiers et boivent plus de lait frais.

Prix: Les producteurs de lait na- ture relèvent des offices provinciaux du lait. Un programme laitier fédéral provisoire relatif au lait destiné à Ja fabrication et consommé au pays a pour but de fournir un revenu moyen national de $3.50 les 100 livres. Céréales

Production: Les cultivateurs ont ré- duit les emblavures comparativement à la superficie sans précédent de 29.7 millions d’acres ensemencée l’année dernier; les ensemencements de blé dur ont été réduits à cause des stocks assez abondants et l’on a semé plutôt des céréales secondaires. Estimations des millions d’acres, avoine 10.1 millions (augmentation de 5%) et orge 6.1 mil- lions (augmentation de 12%).

Ventes: On s'attend encore à des ex- portation élevées de blé. La demande de céréales secondaires est plus forte sur les marchés intérieurs et d’exporta. tion. £

Prix: Voir les annonces de la Commis- sion canadienne du blé.

Graines oléagineuses

Production: Les cultivateurs s’atten- daient de semer deux fois plus de colza que l’année dernière et d’accroître les ensemencements de soja et de tourne- sol. On s’attend à peu de changement dans les semis de graine de lin.

Ventes: Les expéditions de graines de colza des élévateurs de tête de ligne ont été plus abondantes, mais les stocks dépassaient encore ceux de l’année red- nière en avril,

Prix: Les prix des graines oléagineuses comestibles ont été favorables au cours de l'année. Aucun changement pronon- des prix de la graine de lin.

Ventes: Les expéditions de graines de colza des élévateurs de tête de ligne ont été plus abondantes, maïs les stocks dépassaient encore ceux de l’année der- nière en avril,

Prix: Les prix des graines oléagineu- ses comestibles ont été favorables au cours de l’année. Aucun changement prononcé des prix de la graine de lin. Pommes de terre

Production: Par province, en quin- taux: L.P.-E. 7,364,000; N.-E. 903,000; N.-B. 10,804,000; Qué. 7,758,000; Ont. 10,618,000; Man. 2,473,000; Sask. 898, 000; Alb. 2,762,000; C.-B. 1,762,000 Total pour le Canad: 45,272,000. Cette année, il semble que la production de l'Amérique du Nord dépassera de 5 millions de quintaux Ja quantité pro- duite en 1964.

Prix: L’année dernière da produc- tion a été plus faible sur le continent et les prix ont augmenté. Si la récolte de cette année est normale les prix ‘ne devraient pas trop changer.

Fruits et légumes

Les dégâts causés par l'hiver dans les régions fruitières de l'Ouest et les délais de la plantation printannière de légumes dans l'Est, affecteront le mar- ché, Les grossistes prévoient pour la

plupart des régions, une augmentation

du prix des fruits, surtout des fruits tendres.

Chaleur, chaleur! Cet ourson d’un jardin zoologique de Mont- réal est fort heureux de prendre une boisson froide en ce chaud mois

de juillet. Que pense-t-il des humains qui circulent autour de lui, et qui sont bien moins chaudement vêtus que lui? Serait-il envieux ?

+

LA SURVIVANCE

LS

+

L'Eglise du Congo-Léo est toujours vivante

Léopoldville (CCC) “Eglise du Congo: Eglise “engagée” dans le do- maine économico-social, Eglise à J’heu- re du Concile, Eglise de la ‘“restaura- tion” certes, mais surtout Eglise en plein essor et qui s'interroge en vue d’une plus granle efficacité.

“Si la rébellion est parvenue à ôter quelques feuilles à l'Eglise du Congo, celle-ci par contre s’est enracinée plus profondément encore dans le sol con. golais. Beaucoup de Congolais sont sor- tis de l'épreuve avec une foi plus in- tense. L'Eglise pour laquelle ils ont lutter fait désormais partie intégrante de eur vie”.

Des régions demeurées calmes

Voilà la conclusion d’un double ar- ticle sur la situation de l'Eglise du Congo publié récemment par l'Agence D.I.A., agence catholique de nouvelles de ce pays africain. Ce point de vue ne procède pas d’un optimisme falsifié, mais d’une vue réaliste de Ia situation.

“L'opinion étrangère a été fortement marquée par les événements doulou- reux au Congo, rappelle D.L.A. A tel point qu'il s'avère difficile de convain- cre même les gens les plus avisés que le Congo est autre chose encore qu'un pays de rébellion. Et pourtant on ne peut assez répéter que sur les 45 dio- cèses, 18 n’ont jamais connu Ia rébel- lion, II ont été victimes de cette même rébellion, et que dans 16 seulement une partie de la population est rebelle ou appuyait la rébellion”.

Les “régions tourmentées” formai- ent environ 40 p.c. du Congo au mo- ment les rebelles atteignirent le sommet de leur puissance en 1964. A- près une vue d'ensemble de Ja situation dans ces régions dites “tourmentées”, qu’il serait trop long de détailler ici, D.LA. affirme en conclusion que “cet aperçu de la situation ne présente pas seulement des faits négatifs. L'agence Congolaise met également l'accent sur la régression de la rébellion, la fidélité des chrétiens, le retour des missionnai- res”. Ainsi, plus d’une centaine de Pè- res Blancs d'Afrique, belges pour la plupart, avaient évacuer les ré- gions d’Albertville, de Kasongo, de Bunia et de Mahagi, dans l’est du Congo. La plupart sont maintenant ren- trés dans ce pays.

Fréoccupations économico-sociales

Les responsables des diocèses tou- chés par les agissements des insurgés essaient avec courage, malgré les per- tes humaines et matérielles, de re- donner vie aux paroisses et aux oeu- vres catholiques. Mais il faut ajouter que partout au Congo les têtes pen- santes de l’apostolat, attentives aux be- soins réels des populations, s’interro- gent sur les causes profondes de la rébellion. Celles-ci peuvent être ré- sumées ainsi: malaise économico-social surtout dans Je secteur rural et inadap- tation de la jeunesse au milieu dans lequel elle doit vivre. Il faut noter aussi que les laïcs, des membres de

Les problèmes de l'ONU Londres La question du finance- ment des opérations de paix de ONU

a fait l’objet d’un entretien entre le secrétaire britannique aux affaires é-

‘trangères, M. Michael Stewart, et le

représentant permanent du gouverne; ment britannique aux Nations unies, Lord Caradon, venu à Londres pour consultations.

Le déplacement de Lord Caradon précède de quelques jour la conclusion, le 15 juin prochain, des travaux du co- mité spécial des Nations Unies, chargé d'étudier les façons de surmonter les difficultés financières auxquelles se heurte l’organisation du fait du refus de treize nations, dont l'URSS et la Y'ran- ce, de payer les arrérages.

_-LA SURVIVANCE

Hebdomadaire publié tous les mercredis à onton, Alberta. Tél: Direction: GA 2-0388;: Imprimerie: GA 2-4702 Journal SE en politique ‘et la cause religieuse et nationale.

- Directeur: R.P. Jean Patoine, o.m.i. Rédacteur: R.P. Clément Tourigny, o.mi.

PRIX DE L'ABONNEMENT $3.50 par an ou $2.00 pour 6 mois; Etats-Unis et Europe: $4.50 par an. Organe officiel des Associations françaises d'Alberta et de Colombie.

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MERCREDI LE 7 JUILLET 1965

Dieu nous parle:

Dieu nous à donné la vie éternelle et cette vie est dans son Fils. (IT Jn 5, 11)

Ne rendez pas mal pour mal, insulte pour insulte, Bénissez, au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hé- riter la bénédiction. (I Pierre3, 9)

Pour l'amour du Seigneur, soyez sou- mis à toute autorité humaine. (I Pierre 2,

(TEXTES CHOISIS PAR LA SOCIETE CATHOLIQUE DE LA BIBLE.)

l'Action catholique, des instituteurs, des intellectuels congolais, que la souffran- ce.a müûris, se mettent plus volontiers qu'avant au service du pays et de l'E- glise.

Dans certains diocèses, notamment ceux d’Idiofa, de Luluabourg, de Ki- santu et du Mayombe, des prêtres pro- fitant parfois d'expériences anciennes, lancent avec succès des mouvements de travail communautaire, des coopé- ratives, des camps de jeunesse,

La presse catholique, comme lheb- domadaire “Afrique chrétienne” et sur- tout la revue mensuelle “Documents pour l'Action”, s’est donnée pour mis- sion d'éclairer les élites du pays sur leurs responsabilités économico-sociales vis-à-vis de toutes les couches de la po- pulation, en particulier des classes so- ciales les moins favorisées.

Accueil des décrets conciliaires

Partout la rébellion n’a pas dé- truit, soit dans la majeure partie du Congo, les oeuvres traditionnelles sont maintenues ou en pleine expansion, que ce soit l’enseignement ou les oeu- vres caritatives, sociales ou purement religieuses. Les petits séminaires se remplissent d'une nouvelle sève et la vie religieuse, surtout féminine, est prospère. Ici et des abbayes, des couvents s'ouvrent à des religieux en quête de leurs règles primitives et soucieux de les adapter à l’Afrique.

Soulignons que les décrets conciliai- res ont été accueillis avec ferveur dans la jeune Eglise congolaise. Les évêques du Congo ont d’aileurs joué au Concile un rôle qui est loin d’être négligeable.

Le décret sur les moyens de com- munications sociales a encouragé tous ceux qui dans la presse, la radio et le cinéma, oeuvrent à dépasser l’état de sous-développement des moyens tech- niques de diffusion et à augmenter ain- si la puissance du message chrétien.

C’est ainsi que l’agence D.LA. vient de doubler son service français de nou- velles d’un service anglais pour infor- mer le monde anglophone sur la vie chrétienne de l'Eglise en Afrique, et en particulier au Congo. Le service catholique de radiodiffusion “Star” dé- établi à Léopoldville, installe des stations provinciales dans les centres importants de Lualuabourg, Bukavu et Goquilhatville,

Quand au décret sur la liturgie, c’est celui qui à certainement rencontré le plus d’échos dans le pays. Partout des spécialistes se penchent sur les textes liturgiques en vue de leur traduction dans les langues principales du pays, surtout les fidèles chantent la messe dans leurs langues et souvent selon des rythmes et des mélodies adaptées au génie propre des Congolais.

Ce résumé de la description de la si- tuation de l'Eglise au Congo publiée par l’Agence D.L.A. permet de recon- naître que cette Eglise, malgré de grandes difficultés, demeure une E- glise bien vivante,

Le danger d’un schisme

dans

Arras (CCC) Répondant à un ami qui l'interrogeait sur “le danger d'un schisme qui pourrait intervenir dans l'Eglise de France”, Mgr Huyghe, évêque d'Arras, souligne, sous le ti- tre: Vivre dans l'Eglise (dans Eglise d'Arras du 4 juin), qu’à son avis “le pro- blème ne se situe pas au plan juridi. que”. Il ajoute: “Que des catholiques,

- pris individuellement, quittent l'Eglise

après Vatican II en faisant connaître publiquement Jeur décision, ce n’est pas impossible, mais je ne crois pas que ‘actuel Concile provoque en France un véritable schisme.”

Le problème se situe “à l’intérieur des coeurs”, précise Mgr Huyghe, car “il n’est pas nécessaire qu’un chrétien fasse schisme publiquement pour qu’i se sépare de l'Eglise. La question qui m'est posée se traduirait plutôt ainsi: “N'y a-t-il pas, en France, des chrétiens qui, déjà, à l’intérieur de leur coeur, ont quitté l'Eglise?” Le problème est d’im- portance, et il nous est posé à tous.

Il est normal qu’à l'intérieur d’un corps vivant, il y ait des tensions entre les personnes. La tension est le signe de Ja vie et, bien plus, la condition du progrès et de la croissance de l'Eglise. Il est bon que les catholiques ne soi- ent pas du même avis dans les questions libres et qu’ils se le disent avec lo- yauté Nous ne voulons pas d’une E- glise monolitihique . . .

Inquiétude pour l'unité?

Cependant, en ce qui concerne l’uni- té, il y a des signes qui justifient l’in- quiétude, Que voulait-on obtenir par une campagne d’intimidation auprès de l’épiscopat français? Que par peur d’un schisme, ou du moins devant l’étalage des divisions des catholiques, les évé- ques ralentissent le mouvement de ra- jeunissement de l'Eglise (aggiomamen- to) voulu par Jean XXII? On a tenté de jeter le discrédit sur l’effort aposto- lique que le Concile a confirmé et in- tensifié. On a attaqué pêle-méle les

Ententes irternationales:

un danger pour le pays, selon un ministre

Edmonton —- Le ministre de l’indus- trie de l'Alberta, M. AR. Patrick, a déclaré que si chaque province pouvait signer les accords qu’elle veut avec n'importe quel pays étranger, s’en se- rait bientôt fini du Canada lui-même. Il commentait alors une récente décla- ration du premier ministre de la Colom- bie, M. Bennett, voulant que les pro- vinces aient un droit exclusif à négocier des ententes avec l'étranger dans les domaines relevant des richesses naturel- les. Mais, selon_M. Patrick, l’exporta- tion des biens relève du fédéral, non pas des provinces. Le ministre alber- tain a ajouté que si une province était désireuse de vendre des ressources é- nergétiques, elle devait le faire par l'entremise de la Commission nationale de l'énergie, et qu'il ne voyait aucune raison pour changer cet état de choses.

. .

Les savants s'inquiètent, dit ie Dr Léo Marion

Vancouver Le président de la So- ciété royale du Canada a fait savoir qu’il existe un certain malaise chez les scientifiques du Canada. Le Dr Léo Marion a précisé que les savants s’in- quiètent de la décision du gouverne- ment fédéral d’instituer un secrétariat pour un conseil consultatif sur les sciences, sans créer ce même conseil.

Le secrétariat organisme adminis- tratif d’études —— pourrait devenir une menace publique,.a-t-il souligné, s’il n°y a pas de conseil. De même, un conseil sans un secrétariat serait inefficace. M. Mariono, une sommité dans le domaine des recherches en chimie organique, prononçait sa demmière allocution à titre de président de la Société royale.

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l'Eglise de France

nouveaux prêtres, les nouveaux évê- ques, la nouvele théologie et . . . la nouvelle liturgie qui est le thème favo- ri d’une floraison de libelles souvent anonymes.

Faut-il qu'un évèque consacre tous ses efforts pastoraux à essayer de re- grouper les catholiques au risque d’ou- blier ceux qui sont loin? Ce serait com- me si, dans une famille divisée, un père cessait toute activité profession- nelle pour se consacrer exclusivement à la réconciliation de ses enfants! La mission de l'Eglise, c'est l'évangélisa- tion. Et il est clair que nous n’avons pas tout fait dans ce domaine et que le Concile n’a pas produit tous ses fruits Urgence de l'évangélisation

Ce n’est pas parce que nous avons timidement parlé des pauvres que les pauvres sont désormais évangélisés. Ce n’est pas parce que nous élaborons le premier schéma conciliaire sur. Ja pré- sence de l'Eglise au monde que nous pouvons déjà conclure que l'Eglise est

Projet de loi rejeté

par le Sénat américain Washington Le sénat américain

a rejeté à une large majorité un a- mendement à la loi d'aide à l'étranger visant à supprimer l'assistance des E- tats-Unis aux pays qui sont plus d'un an en retard dans le règlement de leurs contributions à l’organisation des Na- tions unies.

Le sénateur Jack Miller, républicain, de l’Iowa, qui avait proposé cet amen- dement de 3,350,000,000 actuellement étudiée par 1a Chambre haute, a décla- que les Etats-Unis se devraient de prendre une position de fermeté en- vers les pays qui ne respectent pas les principes des Nations Unies.

Fe Sas n 1005

Mereredi le 7 juillet

A SUR VIVANEE —————————————————

devenue Ja conscience évanséi.e Qu monde,

Nous sommes bien loin étre jrs sents à ce monde qui attend &: salue L'Eglise a-t-elle évangélisé ! -.. ouvrier? Sait-elle parler au mo veau de Ja technique? Parvie-:..:le à être présente au monde des jeuxes , telle trouvé ce qu'elle devait peuples en voie de développent 4 surtout ce qu’elle devait faire peu: eux?

Je pense que si tous les circiens prêtres et laïcs, confacraient et: :ocur et leurs forces aux plus pauvres &: aux plus éloignés, il trouveraient srnta. nément l'unité. Une Eglise s'ouvrir se rajeunit et se renou.: la mesure de son ouverture.

Dieu sauve les humbles

Au contraire, une Eglise fesée se sclérose. Une attention trop g7a:ce aux requêtes d’une chrétienté t:4r sûre d'elle-même, trop assurée de :-: salut et de ses droits de fille ainée +: uffet l'esprit missionnaire . . .

. . Chrétiens, nous pouvcr.. être tentés de nous croire sauvés ‘seul fait de notre appartenance à :'Eglise, Mais il est possible, malheureusement, que nous ne soyons rattachés à YEoli. se que par un lien juridique, &xs à. voir avec elle un véritable liez vital, C'est le vrai schisme dar: nous

sommes tous menacés, qui ft: nous

soyons.

Un schisme dans l'Eglise?

Voici que le problème se r:+sente de façon toute différente: nous stnmes tous concernés, et bienheureux cerons- nous si nous avons une Âme de pau- vre, toute remise à la miséricerce du Seigneur capable d'espérer et &’::mer!”

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nr ne Le EE

Mercredi le 7 juillet 1965

LA SURVIVANCE

10e anniversaire du premier Cercle Lacordaire en Alberta, à Donnelly

Dimanche le 20 juin le Cercle La- cordaire et Ste-Jeanne d'Arc de Don- nelly <éiébrait le dixième anniversaire de sa fondation. On tenait en même temp: :: congrès diocésain de Grouard.

Le Cercle de Donnelly fut le premier organisé en Alberta.

M. Edouard Cimon |

Voici en quels termes M. Edouard Cimon. un des premier pionniers com- me citoyen et comme membre Lacor- daire, son premier président aussi, fit l'historique du Cercle de Donnellr.

“C'est au RP. Alfred Bouchard que revient + mérite d’avoir fondé le pre- mier groupe de Lacordaire dans le Vi- cariat de Grouard- Voyant les effets désastreux que produit l'abus des bois- sons alcooliques, il se mit à l’oeuvre pour organiser les Lacordaire dans sa paroisse.

“Etant trop éloigné du Centre Cana- dien pour recevoir l’aide nécessaire, le Père Bouchard ne vit rien de mieux que de rédiger des demandes d’admis- sion que nous signions avec promesse de pratiquer l’abstinence totale pour une période de trois mois, après laquel- le nous étions libres de nous retirer ou de prendre un engagement pour la vie.

L'idée fut acceptée par quelques-uns, et c’est au mois de mai 1953, il y a donc £2 ans, que fut tenue à Donnelly la première initiation Lacordaire et Ste.Jeanne d’Arc.

“Donnells fut le centre de ce com- mencement d'activités, mais les pa- roisses voisines s’intéressèrent, et de petits noyaux se sont formés ici et là.

C'est le 23 décembre 1955 que fut officiellement fondé le Cercle Lacor- daire de Donnelly. Ce cercle fut orga- nisé conjointement avec la paroisse de Guy ui, elle, n'avait pas un nombre suffisant de membres.

“Plisieurs Lacordaire venus s'établir du Québec à la Rivière-la-Paix nous

Le Canada aurait des KKK? Le chanteur Harry Belafonte à déclaré à Toronto que le Cana- da a un groupe actif de Ku Klux Klans, et que ces KKK sont de plus en plus entreprenants en Grande-Bretagne et en Suède.

Et à

À Le nom du destinataire.

2 Le numéro et le nom de la rue, ou le numéro du casier postal. Le numéro de l'appartement ou du bureau d'affaires, s'il y a lieu.

3 La cité, la ville ou le village, et la zone postale, s'il y a lieu. La province, aussi. *

& Votre nom et votre adresse au complet dans le haut du coin gauche.

M vcizswnr

apportérent une aide précieuse. D’au- tres cercles se sont fonlés depuis, nous en comptons six actuellement et nous sommes 240 membres. “Les Lacordaire acordaire n°ont pas perdu leu: temps. Nous avons peut-être fait plus de bien que nous ne le croyons. Il faut se tenir, se secouer un peu, et aller de l'avant, le R.P. Isabelle, o.mi.

À la messe spéciale des congressistes qui fut célébrée par Mgr notre Evêque. ainsi qu'au banquet de clôture, le RE. Yvon Isabelle, aumônier national des Lacordaire, prit la parole. Voici un bref résumé des idées qu'il émit.

Nous avons raison d'être fiers d’être Lacordaire, dit-il.

1 C'est un don de Dieu d’être La- cordaire: sans sa grâce aueun de nous ne tiendrait, .

2 L’'abstinence est l'affaire de tous, alcooliques ou non.

3 Nous apportons au monde un té- moignage que nous affirmons par no- tre vie, par notre apostolat.

4 Nous intégrons les alcooliques à la société.

5 Nous couvrons tous les aspects du problème alcoolique.

Pour réaliser tout ce travail il nous faut, dit-il, des membres convaincus qui n’ont pas peur de se compromettre qui ont l'esprit de prière, car c’est bien un mouvement à base de spiritualité. Nous ne devons pas être des cymbales retentissantes, mais des membres qui stimulent et encouragent les boîteux et les faibles.

Mgr Routhier, o.mi.

Son Excellence Mgr Routhier se fit un devoir d'assister activement à notre congrès. Voici un résumé des paroles encourageantes qu'il nous adressa,

“Il me fait plaisir de vous saluer, chers membres Lacordaire et Ste-Jean- ne d'Arc, à l'ocasion du 10e anniver- saire de votre fondation dans le Vica- riat.

J'attends beaucoup de votre mouve- ment pour l'éducation de la population dans le domaine si important de la tempérance-

Un anniversaire est justement l’occa- sion de mesurer les résultats déjà ob- tenus, pour répartir avec un élan nou- veau vers ce qui reste à accomplir. Vous avez connu des jours heureux et des jours sombres. Maïs grâce à des hommes ét à des femmes zélés pour la cause des abstinents volontaires, votre mouvement a survécu et survivra pour l'honneur de Ja population de la Rivière-la-Paix, pour Ja santé physique et morale des individus de cette région, et pour l’édi- fication de cette portion de l'Eglise quest le Vicariat le Grouard.

Le ©

Le saviez-vous ?

Du “papier” solide comme de la- cier, du contre-plaqué qui ne se dé. colle pas dans l’eau, des poteaux qui ne pourrissent pas, des planches qui re- fusent de brûler, des caisses de “car- ton” qui peuvent contenir une auto, voi- entre autres, note Sélection du Rea- ders Digest de juillet, autant de pro- duits sur lesquels portent présentement les recherches techniques relativement à utilisation du bois.

use

Sécheresse. La sécheresse a dûrement frappé de vastes ré-

A 22

gions de l'Ontario en juin. Au point qu’un grand nombre de fermiers ne récolteront rien cette année, que plusieurs éle- veur de bétail vendent leurs troupeaux qu’ils ne pourraient

pas nourrir. +

+

Plamondon donne un premier prêtre à la Sainte Eglise

Samedi le 19 juin eut lieu la céré- monie de l'ordination au sacerdoce de M. l'abbé André Piquette, fils de M. et Mme Roland Piquette, de Plamon. don. Son Excellence Mgr Philippe Lussier, c.ss.r., évêque de St-Paul, pré- sidait.

Ce fut une grande journée pour la paroisse, mais plus spécialement pour la famille Piquette qui avait lhon- neur et le bonheur de donner un prè- tre à la Sainte Eglise. Ce fut une cé- rémonie grandiose, rehaussée par la présence de presque tous les prêtres du diocèse, de plusieurs religieuses dont quelques-unes étaient des filles de la paroisse.

Quel touchant spectacle, quand le jeune candidat, à l'appel de son évê- que, s’avança en répondant adsum, me voici! Jeune, plein de confiance en Fa. venir, il se donne tout entier au ser- vice de son Maître, il se prosteme, et bientôt il se relèvera prêtre pour l’é- ternité,

L'Eglise de St-Isidore était remplie à pleine capacité. Quelles belles paroles de notre cher Père Evêque. Le nouvel ordonné célèbre sa première messe à côté de son évêque. De ses mains en- core humides des saintes onctions, il donne la communion. La messe termi- née, il donne sa première bénédiction à ses chers parents, à sa grand'mère, à ses frères et soeurs, à toute l'assistance.

L'on se rend ensuite au gymnase de Pécole environ 185 personnes assis- teront au banquet. M. Roméo Piquette, aîné de la famille, agit comme maitre de cérémonies. Les voeux au nouveau prêé- tre furent présentés par M. l'abbé Ri- card, ancien curé de Plamondon. Les discours se succédèrent, ‘brefs et chauds, et se terminèrent par la vibran- te allocution de Mgr l'Evêque, et le MERCI du nouvel ordonné.

Le lendemain, dimanche le 20, c’est la première grand'messe de M. l'abbé Piquette. Il est assisté des abbés Bour-

rassa et Martineau. Il y a des séminaris- tes du Nouveau-Brunsmwick, de Mont- réal, de Québec et de St-Boniface. Il y a des parents et des amis venus d’aus- si loin que de Hull, Qué., de Williams Lake, B.C. Il y en a pour ainsi dire de tous les centres français de l'Alberta.

À tous un grand merci, spécialement aux Chevaliers du 4e degré venus de St-Paul et du Lac.la-Biche.

Nos voeux de bonheur accompa- gnent M. l'abbé Piquette, et nous lui souhaïtons de longues années au ser- vice de Dieu. Fasse Île ciel que beau- coup de nos jeunes suivent son exem- ple, avec la grâce de Dien.

Notes biographiques

M. l'abbé André Piquette est le fils de M. et Mme Roland Piquette, de Plamondon. Après ses études primaires et secondaires à Plamondon, il gra- dua en 1957, il fit deux années en E- ducation à Edmonton. En 1959 il en. trait au Séminaire St-Joseph d’Edmon- ton. En 1960-61 il compléta ses étu- des philosophiques au Séminaire Uni- versitaire d'Ottawa, Puis, quatre an- nées d’études théologiques au Grand Séminaire de Québec, couronnées par une licence en théologie de l'Universi- Laval. Son Excellence Mgr Lussier l'a nommé au Séminaire St-Paul, et il enseignera à l'école Racette de St-

Paul. . + +

Le saviez-vous ?

Il existe au moins 2,500 espèces de moustiques dans le monde, lit-on dans Sélection du Reader’s Digest de juillet, et n'importe qui peut se faire piquer au cours d’une journée par une dizaine au moins de moustiques différents. Une consolation: nombre de moustiques pré- fèrent de beaucoup les animaux aux é- tres humains.

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de l'ACFA

M. Eugène Trottier, propagandiste,

Tél. : 422-2736

Page 3

0

En lisant les éditoriaux de

la presse anglophone

écouter la voix de Georges Vanier

The Advocat (Red Deer, Alberta)

Le gouverneur général, M. Georges Vanier, à sa façon, aussi persuasive que personnelle, a fait de la propagande Ja semaine dernière à Edmonton en fa- veur d'un pays bilingue. Il voit en l'ac- quisition d’une seconde langue une mé- thode sage et pratique pour promouvoir l'unité canadienne et y voit aussi une preuve essentielle de notre maturité.

Le vice-roi est lui-même un bon exemple du Canadien bilingue ct du citoyen complet. Tout au cours de son mandat, il a été une inspiration et un point de ralliement pour l'unité eana- dienne. Il à apporté à ses fonctions une dignité et un amour évident pour son pays, un patriotisme qui englobe toutes les religions et toutes les cultures que nous possédons. Il est un Canadien vé- titable et il n’a pas besoin de trait d’u- nion pour l'identifier.

Ce sont des hommes comme le gou. verneur général Vanier, des hommes qui ont servi leur pays d’une façon honorable, tant en temps de guerre qu'en temps de paix, qui possèdent peut-être la clé de la continuité du Ca- nada comme pays uni. Il est respecté partout il passe et son désir de met- tre l'accent sur l’unité du pays comme une continuité devient plus apparent chaque fois qu’il prononce un discours. Il a mis de côté les platitudes coutumi- ères associées à ses hautes fonctions et il entre résolument dans son sujet pré- féré, l’unité. Sa voix en est une que l'on se doit d'écouter quand des cris aigus s'élève des deux côtés de la clô- ture et assaillent nos oreiles. un exemple qui vient du Québec

The Journal (Edmonton) Quoi qu’on dise les quelques destructeurs de pays en puissance qui font partie du conseil des ministres du Québec, on ne peut nier que le gouvernement de cette province donne un exemple de vigueur et d'imagination dans plusieurs sec- teurs gouvernementaux.

La plus récente innovation à être an- noncée a trait à la sécurité routière, Le ministre des Transports et Communica. tions, Mme Claire Kirkland-Casgrain, a en effet annoncé que la distribution des permis de conduire sera complète- ment électronique à compter de 1967. Le ministre a précisé que cela permettra d'adopter un système de “mauvaises notes” très efficace pour identifier et éliminer de nos routes les transgresseurs chroniques du code de la route. Elle ne croit pas que ce système, qui est ac- tuellement en vigueur sous une forme ou un autre dans les autres provinces, peut-être véritablement efficace sans l'automation.

Dès 1967, plus des trois quarts des automobilistes canadiens seront inclus dans un système en vertu duquel un certain nombre de points sont enlevés pour diverses violations du code de Ja route. Lorsqu'un conducteur aura ac- cumulé un certain nombre de points, il perdra automatiquement son permis. sur un appel du cardinal Léger

The Citizen (Ottawa) Le pres. sant appel lancé récemment par le cardinal Paul-Emile Léger en faveur d’une vision plus équilibrée du monde mérite d’être médité attentivement par tous ceux qui se préoccupent de l'hu- manité. Dans une allocution prononcée à l'Université de Toronto, le prélat a réclamé un plus grand respect pour la vérité, il a demandé qu'on mette un terme à la propagande faite dans les journaux à la radio et à la télévision à Yintention du public.

À vrai dire, la plupart des média d’information s'efforcent, dans la me- sure du possible, de présenter une des- cription équilibrée des événements. Ce- pendant, un grand nombre de journaux ne le font pas et il ne peut y avoir de doute là-dessus, ils offrent, ainsi que le cardinal Léger l’a souligné, “un aperçu ultra-simplifié en ce qui con- cerne les autres races et les autres pays”

Néanmoins, la presse n'est pas le seul coupable et n’est même pas le plus important des coupables. La cré- dibilité du gouvernement de Washing- ton est au nombre des victimes de l'in- tervention militaire au Vietnam et en République Dominicaine. Un certain nombre d’éditeurs américains ont cessé de croire que le président Johnson ou ses collègues du cabinet leur disent la vérité. En outre, pendant des années, la vérité a été assassinée par la guerre froide. Le cardinal Léger fait bien d'at- tirer l'attention du public sur ces ques- tions et c’est à la société en tant qu'un tout, dont la presse n’est qu'une partie, qu‘il incombe de lutter pour un meil- leur équilibre. le bilinguisme en Saskatchewan

The Leader-Post (Regina) L'acte de l'Amérique du Nord britannique é- nonce en termes spécifiques le statut légal des Canadiens anglais et les Canadiens français. Le document se limite à statuer sur l’utilisation du français au Parlement, à la législature québecoise, dans les tribunaux institu- és par l'AANB, dans tous les tribunaux du Québec et dans la publication de toutes des lois adoptées par le Parle- ment fédéral et par la Législature qué- becoïise.

L'utilisation de la langue française au delà de ces limites n’est donc pas un droit stipulé par une loi. En signa- lant ce point, ce journal ne suggère au- cunement que l'usage du franaçis soit limité en s’en tenant à la lettre de J'AANB. Au contraire, nous continue- rons à orienter nos efforts vers la

française à préserver leur langue et leur culture.

Néanmoins, les nécessités pratiques de la vie dans cette province comman- dent l'usage d’une langue de base la langue anglaise pour grouper en un tout les divers éléments cthniques qui composent notre population poly- glotte.

Si les enfants des familles canadien- nes-françaises faisaient toutes leurs é- tudes élémentaires ct secondaires en français, ils éprouveraient de la diffi- culté à s’ajuster à Ja vie en Saskatche- an,

Comme autre choix, nous devrions prendre en considération l'adoption universelle pour tout notre système scolaire d’une heure de français par jour. Les citoyens des autres origines ethniques qui sont supérieurs en -nom- bre aux Canadiens d'expression fran- çaise en Saskatchewan crieront peut- être à Ja discrimination. Ils doivent cependant comprendre qu’il existe une raison historique qui justifie cette considération spéciale accordée à Ja langue française.

St-Domingue, le Canada et l'OEA

The Herald (Penticton, C.-B.) Le Canada devrait-il faire partie de l'Organisation des Etats américains? Avant l'éclatement de la crise domini- caine, il semblait y avoir une chance

que le Canada y adhère. Cependant,

l'opinion générale qui prévaut dans les milieux fédéraux veut que l'adhésion canadienne à l'OEA ait été rendue plus

difficile par l'intervention militaire des Etats-Unis dans la République Domini- caine.

Le gouvernement canadien tient beaucoup aux consultations entre alliés avant qu'une décision soit prise ou qu'un geste soit posé. Le président Johnson n'a pas consulté les autres membres de l'OEA avant de dépêcher des fusiliers marins à Saint-Domingue.

Il cst évident que toute force de police latino-américaine envoyée en République Dominicaine sera complè- tement dominée par les USA qui ont à peine obtenu l'approbation des deux tiers des membres de l'OEA en ce qui a trait à la création de cette force de paix.

I est douteux que le Canada aurait accepté de participer à pareille opé- ration s'il avait fait partie de l'OEA, En réalité, M. Pearson a clairement exposé son point de vue à ce sujet lors- qu'il a déclaré aux Communes:

. . . Nous préférerions que des forces de paix de ce genre soient sous la tutelle de l'Organisation des nations unies que sous légide d'une organi- sation régionale, quoiqu'il puisse se présenter des occasions une organi- sation régionale pourrait être utile, tout particulièrement si ces mêmes organisa- tions régionales pouvaient être mises à la disposition des Nations unies.”

On a le sentiment à Ottawa que les USA s'opposeraient à la présence de toute force de l'ONU en Amérique la- tine puisque Washington considère que JAmérique du Sud tombe sous la tu- telle américaine. Si tel est le cas, cette attitude à elle seule est suffisante pour justifier le refus du Canada d'adhérer à VOEA.

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promotion du bilinguisme comme mo- yen d'aider les Canadiens d'origine

Un empereur dans l'eau! Seica une Hodition ancestrale, même l’empereur Hirohito du Japon fait sa part dans la plantation des rizières de riz. Ce rituel nous dit bien la place que le riz a toujours occupé dans le menu japonais. On voit sa majesté impériale, à

te. +

Voyage Interprovincial Albertain 1965

Voici l'itinéraire que suivront nos jeunes qui,

partaient pour l'Iist canadien.

3 4 juillet Journées de préparation au Voyage; Edmonton. 5 juillet Edmonton à North Battleford, Sask. (Dîner en route). 6 juillet North Battleford Lebret, Sask. (Dîner pouce).

7 juillet Lebret St-Boniface, Man. (Souper-Réception-Coucher).

8 juillet St-Boniface à Fort William (Dîner Dryden, C.W.L.). 9 juillet Fort William à Sault Ste-Marie (Dîner pouce).

10 juillet Sault Ste-Marie à Sudbury, Ont. (Visite mines, Université)

11 juillet Sudbury - Pembroke - Rigaud (Souper froid buffet) 12 juillet Rigaud à Montréal. (Souper Réception).

13 juillet Visite de Montréal 14 juillet Montréal à

Trois-Rivières, (Souper veillée coucher familles).

15 juillet Montréal Cap-de-la-Madeleine, Grand’mère

Shawinigan Falls

16 juillet Shawiningan Falls à Québec. (Dîner et réception).

17 juillet Visite, ville de Québec. personnalités, etc.

18 juillet Visite Ste-Anne-de-Beaupré, Ile d'Orléans.

19 juillet Basse-ville de Québee Baie St-Paul (Miquelots). 20 juillet Miquelots visite et repos.

21 juillet Baie St-Paul St-Siméon Tadoussac Port Alfred 29 au 95 juillet Visite du Royaume du Saguenay.

26 juillet Chicoutimi à Lévis.

27 juillet Aquarium Québec à St-Georges de Beauce 28 juillet St-Georges de Beauce à Sherbrooke (visite et réception).

29 juillet Dîner, St-Benoit du Lac à Nicolet (R. Srs. de l’Assomp-

tion)

30 juillet Nicolet à St-Hyacinthe à Valleyfield (réception et coucher)

31 juillet Valleyfield Corwall et Iroquois Falls Ottawa L août Messe. Visite Région Hull Gatineau Ottawa.

2 août Visite Parlement et dignitaires Palais des Monnaies, ete.

8 août Ottawa Cambermere North Bay

4 août Visite région de North Bay

5 août North Bay. Dîner “sandwiches”. Sault-Ste-Marie

6 août Sault Ste-Marie Dîner pouce Fort William (Kakabeca

Falls)

8 août St-Boniface Dîner pouce Régina (souper et coucher). 8 août Régina Saskatoon Edmonton.

Les heureux élus de VIA ‘65

Filles: Bouchard, Monique Donnelly, Alberta Bouchard, Carolle St. Brides, Alberta Boutet, Hélène Bonnyville, Alberta Bureau, Claire La Corey, Alberta Cadrin, Céline Therrien, Alberta Gagné, Jeanne Vimy, Alberta Gagnon, Suzanne KR. Guy, Alberta Granger, Gilberte Eaglesham, Alberta Henley, Juliette Peace River, Alberta Hogue, Lucille Morinville, Alberta Landry, Dolorès Falher, Alberta Langelier, Louise Falher, Alberta Lavoie, Denise St-Isidore, Alberta Lepage, Yvette Vonda, Saskatchewan Motut, Yolande Edmonton, Alberta Vaugeois, Cécilia St-Albert, Alberta Garçons: Bérubé, Pierre Beaumont, Alberta Blais, Lionel

les

Delmas, Saskatchewan Croteau, Marcel Fort Kent, Alberta Demers, Daniel New Serepta, Alberta Johnson, Paul H. Guy, Alberta Laflamme, Jacques Falher, Alberta LeBlanc, Rémi Beaumont, Alberta Magnan, Denis Beaumont, Alberta Moulun, Gilbert Falher, Alberta Poulin, Daniel Edmonton, Alberta Tardif, Albert Saint-Paul, Alberta Turcotte, Gilles Bonnyville, Alberta Georges, Bernard Bellegarde, Saskatchewan Adultes responsables: Mlle Diane Vallée C.P. 23, Bonnyville, Alberta Mlle Louise Baril 10855-96e rue, Edmonton, Alta M. Alain Michaud Sainte-Lina, Alberta Aumônier: R.P. Raphael Lessard, o.mi., Falher, Alberta Chauffeur de lautobus: M. Jos. Desaulniers Beaumont, Alberta

à droi-

e

lundi matin,

LA SURVIVANCE

Noyade de Réginald Hamel |

Bonnyville, Partir à 25 ans, lors- que Ja nature si belle se joint à un a- venir brillant et à une infinité de bons parents et amis, pour nous attirer vers un lendemain encore meilleur, voilà ce qui rend le décès de Réginald Ha- mel et de son compagnon Antonin Ko- lodka si amer: mais puisque c'était le secret de Dieu il faut bien nous y conformer.

Réginald, le mieux connu des deux disparus, était un parfait modèle de gentilhomme, affable envers tous, ‘at- trayant et énergique, toujours souriant, Voilà pourquoi son départ est un deuil pour la paroisse entière. Soyons cer- tains que Îles sympathies si sincères et si générales aideront à amoindrir Y'a- mertume de son départ. Il nous reste à prier pour lui et ses bons parents,

Il était Chevalier et membre de la brigade des pompiers. Ces deux corps figuraient au cortège funèbre. Les pom- piers le portèrent sur leurs épaules, et les Chevaliers formaient le cortège en forme de croix et précédaient le cer- cueil. La famille immédiate précédait le cortège. Le service funèbre fut pré. sidé par le R.P. Clément Frappier, 0.m. i., assisté de MM: les abbés Lapointe et Laberge. Le chant était dirigé par M. Sylvestre.

J1 y avait un grand nombre de pa- rents, dont plusieurs venus de loin; Ray- mond et sa dame de Regina; plusieurs des parents Hamel de St-Paul; Mme Louis Crétin, M. et Mme Julien No.

MARIE-REIRE

Baptèmes:

Dany Joseph Peldneault enfant de M. et Mme Gérard Peldneault (Gisèle tremblav) Je.5 juin et baptisé le 13 Parrain et marraine, M: et Mme Hé- raclius Tremblay, oncle et tante du bé. bé.

Marie Carmen Carole Lambert, fille de M. et MmeFernand Lambert (Jean- ne d’Arc Joyal) née le 20 juin et bap- tisée le 27.

Parrain et marraine, M. et Mme Ro- méo Lambert de Drummondville, Qué. oncle et tante de l'enfant, remplacés au baptème par M. et Mme Fortunat Levasseur.

Félicitations à ces eus parents.

Nous offrons également nos plus sincères félicitations à M. et Mme Al- bert Blouin qui ont adopté une belle petite fille Suzanne, agé de 5 mois.

Dernièrement chez M. et Mme Jules Chabot recevaient les visiteurs suivants: M. et Mme Léo Sanche (Jeannine Cha- bot) ieurs deux enfants Léonard Rose- marie et leur nièce Judy Markiwart ain- si que Mlle Jocelyne Chabot, tous d'Edmonton.

M. et Mme Léo Laitres, marchands généraux et maîtres de postes ont pris une petite vacance bien méritée ils ont été à Banff, ainsi qu'à Edmonton et Morinville ou ils ont rendu visite à des parents.

Départs:

C'est avec regret que l’on voit nous quitter notre chère mère Supérieure, Sr St-Siméon, qui a terminé ses 6 ans de supériorat, elle se rend en Saskat- chewan elle doit fonder une nou- velle maison’ de sa Congrégation: Sr St-Siméon était Jamie de tous et tout Je monde l’aimait et aurait voulu la garder “toujours” mais son devoir l'ap- pelle ailleurs! nous quitte aussi S. Ma-

rie Céline, nous les remercions de :

leur bon travaïl pour nos enfants et de leur aide pour nos familles et à la pa- roisse nous leur souhaitons grand suc- cès dans leurs futurs travaux et les as- surons de nos prières.

Bienvenue:

Nous sommes heureux d'accueillir une nouvelle famille et leur souhaitons la plus cordiale Bienvenue, il s’agit de M. et Mme Philippe Desbiens et leurs dix enfants venant de St-Isidore, Alberta.

Ils ont fait acquisition du vingt acres de M. André Gendron. Nous leur sou- haitons bonne chance et espérons qu'ils

‘se plairont à Marie-Reine.

Honneur au mérite!

Deux de nos étudiants de la Haute Ecole, qui fréquentent Ja Glenmary High School à Peace River, se sont mérités des mentions honorables, à Ja fin de l’année scolaire. Ce sont: Pau. line Gaucher, grade 9 et Donald Chouinard, grade 12 Félicitations à ces deux étudiants pour leur succès.

“Vivent les vacances’! Qu’elles soient pour tous petits et grands, étudiants et enseignants, bonnes et très heureuses.

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Vous pouvez en faire autant, en profitant des plans de voyage en groupe du CN. Formez un groupe de dix personnes ou plus, Prenezles dispositions nécessaires pour faire votre grand voyage maintenant. Par les tarifs Rouge, Blanc et Bleu du CN (aller ou aller- retour) économisez jusqu’à 20 pour cent, Pour jouir d'une intimité parfaite, vous et votre groupe, vous pouvez vous assurer l'usage exclusif de voitures-coach ou de voitures-lits confortables, climatisées. Et cela vous coûtera bien moins cher que vous ne pensez, Pour tous renseignements, consultez le bureau des ventes du CN.

*(Phytopathologue: expert dans les maladies des arbres et des plantes.)

.FR. Giroux,

bert, Jean Nobert, de Black Diamond; M. ct Mme Léo Avotte d'Edmonton. Les porteurs furent choisis parmi les plus intimes amis de Réginald. La famille Hamel désire offrir ses plus chaleureux remerciements en par- ticulier aux forces policières qui con- duisirent Jes recherches, puis aux cen- taines de volontaires qui s’imposèrent les plus grands efforts pour cet effort commun. En particulier, les dames et le comité de service civil guidé par M. Clément Mageau. Enfin, à tous ceux qui leur ont montré une si profonde sympathie dans leur bien rude épreuve.

BEAUMONT

Les Chevaliers de Colomb de la pa- roisse S. Vital de Beaumont furent ho- norés de présenter à un des heureux gagnants du Voyage au Québec, M. Rémi LeBlanc, la somme de $50. A lui et à ses compagnons de route, bon voyage!

+

CALGARY

Le 19 juin était le 80e anniversaire de notre Caisse populaire, la première de la province. L'événement fut marqué par un souper et une soirée récréative. Tous les membres se sont réjouis de cette occasion.

En vacances en Europe, M. et Mme Léon Plotkins, ainsi que Mme A. Spence,

Samedi le 26, décédait subitement M. secrétaire-gérant de nv. tre Caisse populaire. I] fut toujours un ami dévoué et un grand apôtre de la Caisse populaire. Il en était vraiment ’âme active dans notre paroisse. À Mme Giroux et à sa fille, Mme Bou- chard, nos plus sincères condoléances.

. +

Les mariages sous-marins

Palerme (CCC) Mgr Filippo A- glialoro, vicaire général du cardinal Ruffini, archevêque de Palerme, a dé- fendu à l’abbé Pino Giaccone de bénir le mariage, à 40 pieds de profondeur, dans le golfe de Ustica, de deux pê- cheurs sous-marins, M. Sergio Rocca et Mlle Ina Mzzola.

Un petit autel de fer avait déjà été encré dans le fond de la mer en vue de la cérémonie de la mariée voulait agré- menter sa tenue sous-marine de voiles de tulle blanc.

Les deux fiancés n’ont cependant pas renoncé à leur projet. Ils ont de- mandé une audience au cardinal Ruffi- ni, archevêque de Palerme dans l’es- poir de faire lever l'interdiction. Ils ont ajouté qu’en cas d'échec de leur re- cours, il se contenteraient de faire cé- Jébrèr leur mariage sous l’eau par un officier d’état-civil.

+ +

PENSEZ AVANT DE PLONGER

Vrai ou faux?— Ce portrait est véridique, c’est bien le compa- gnon d’escapade de Lucien Ri- vard, André Durocher. Les deux criminels se sont sauvés de Ja

prison de Bordeaux le 2 mars:

dernier, alertant les corps poli- cier du monde entier. La police de Montréal doute des affirma- tions de ce grand. voyageur qui affirme être allé jusqu’à Barce- lone avec Rivard, mais que l’en- nui de sa femme Île fit revenir à Montréal.

Fête au Village

La chanson-thème de la

Gens de Ja D hpacne

Les enfants mangent, tout un mélange, Ils sont bien tanants, mais on est content.

On appelle, on crie, on es joue et rit, ont lmonde est joyeux, comme on est heureux

CL

JEAN-COTE

Le 23 juin dernier décédait M- Thé- odule Anctil âgé de 43 ans, lorsque son tracteur renversa sur lui.

Il laisse pour pleurer sa perte sa femme. Candide Boucher, ses 5 fils à- gés de 6 à 15 ans, Claude, Gilles, Ro- nald, Roger et Daniel.

Son père et sa mère M. et Mme Er- nest Anctil de Malartic, Qué. Ses frères MM. Flavius d'Orsainville, Qué., Paul Aimé de Aunt Park, Lane, Newton, Connecticut, Etats-Unis. Sa soeur Li- liane (Mme Bernard McDonough) de Ste-Dorothée, Qué.

Sa belle-mère Mme François Boucher de Jean-Côté.

Ses beaux-frères et belles-soeurs MM.

et Mmes Alfred Canuel (Claire Bou-

cher) de McLennan, Eugène Girard (Jeanne Boucher) de Girouxville, Al- bert Parent (Marie Aline Boucher) de Girouxville. MM. Alonzo Boucher de Jean-Côté et Bemard McDonough 1e Ste-Dorothée, Qué.

Mmes Paul-Aimé Anctil de Connec- ticut E.-U. et Flavius Anctil d’Orsain- ville, Qué.

Ainsi que plusieurs oncles, tantes, cousins, cousines, neveux et nièces.

Le service funèbre fut chanté par M. l'abbé Roland Tardif curé de la pa- roisse et une foule imposante était venue rendre un dernier hommage au disparu.

Le défunt était porté par MM. Mau-

rice, Philippe, René, Richard Anctil, Marcel Rocher, Marcel Houle. Fer- nand Anctil portait la croix. À la fa- mille si cruellement éplorée nous of- frons nos plus vives condoléances. Baptêmes: M. et Mme Ghislain Sasseville (Ma- deleine Bérubé) sont les heureux pa- rents d’un fils le 19 puin et baptisé le 27 sous les prénoms de Joseph Paul Yvon. Parrain et marraine, M. et Mme Léopold Sasseville, oncle et tante de l'enfant,

M. et Mme André Simard née Nicole Duval, font part à leurs parents et amis de la naissance, le 21 juin, de Jeur premier enfant Joseph Richard baptisé

dif.

Parrain et marraine M. et Mme Eu- gène Duval grands-parents du bébé.

Sincères félicitations à ces heureux parents.

Divers .

M. et Mme Ernest Anctil, de Malar- tic, Qué, Mme Bernard MecDonough de Ste-Dorothée, Qué., M. Paul-Aimé Anc- til de Connecticut E.-U. étaient de passage chez Mme Téodule Anctil à l’occasion de la mort de M. Anctil.

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le 4 juillet par M- l'abbé Roland Tar-

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Samedi le 12 juin, M. Roméo Lau- zon, fils de M: et Mme Pierre Lauzon de La Corey et Mlle Vreny Zellweger, file de M. et Mme Zellweger de St-

Paul, s’unissaient par le sacrement de

mariage en l’église St-Louis de Bon- nyville. La messe et la cérémonie mê- me furent une heureuse expérience pour plusieurs, car le tout fut fait se- Jon la nouvelle liturgie. Les chantres à cette messe de mariage furent Mme René Dallaire et M. Jean-Claude La- joie de La Corey. La réception eut lieu à 5 h 00 pm. suivie d’une soirée de danse. Ce mariage nous amena un bon nombre de visiteurs et fut pour tout le monde une source de bel amu- sement. Félicitations à Roméo et à Vreny, bienvenue parmi nous et voeux d’un bonheur toujours croissant.

La semaine du 13 juin nous amena de la belle visite du Québec, Le Rév. P. Victor Grondin, C.S.C., frère de notre curé, M: et Mme Grondit, père et mè- re de M. le curé et ainsi qu’un autre de ses frères, M. et \Mme Normand Gron- din. Les deux frères de M. le curé par- tirent le 23 juin pour aller visiter les Rocheuses pour ensuite retourner dans Je Québec. Nous espérons qu’ils ont aimé leur voyage dans l'Alberta et sur- tout à La Corey. Pour ce qui est des parents de M. le curé, ils demeureront encore quelque temps parmi nous. Beau et bon séjour à La Corey M. et Mme Grondin et demeurez Je plus long- temps possible.

Dimanche le 20 juin, nous avons eu notre Pique-nique paroissial. Comme à chaque année il y eut jeux de balle, de fer à cheval et différents autres petits jeux. Pour la première fois, il y eut bingo en plein air. Le Pique-Nique fut meilleur que l'an passé et nous devons remercier tous les gens de la paroisse et ceux des paroisses voisines pour leur belle collaboration et générosité. Voici les gagnants du tirage: Le premier prix, Ja lampe électrique fut gagnée par M. Léo Levasseur de Bonnyville; la ca- fétière automatique par Théodore Loyie de La Corey et le “Big plush dog” par Mlle Rose-Marie Villecourt, fille de M. Fernand Villecourt de La Corey- Félicitations aux gagnants.

Un autre mariage eut lieu à Bonny- ville le 29 juin entre Denis Villecourt de La Corey et Mile Sylvia Turcotte de Bonnyville. M. Jean-Claude Lajoie

dre visite à ses 4 enfants et tous ses autres parents,

M. l'abbé Roland Tardif et Ronald Anctil sont allés visiter Vancouver, Ïle Victoria.

À tous nous souhaitons

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Mercredi le 7 juillet 1965

Quand arrive le soir, portez vos man:saux, Car en Alberta il ne fait pas chaud.

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(Paroles et musique de

Mme Yvonne Ledue, Mo:inville) 7e chanta à ce mariage. Bonne chance De. nis et Sylvia et beaucous de tonhem dans votre nouvelle résiGerte à Fd monton.

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SURVIVANCE

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Mercredi le 7 juillet 1965

QUE D'EAU,

Notre corps est composé pour 71% d'eau. Cette petite phrase est une des plus atroces que l'on puisse écrire. Elle dit notre pauvreté, notre faiblesse, et Ja précarité de notre destin. Elle force à la modestie. Je m’arrête parfois de- vant une glace et, m'étant considéré des pieds à la tête, je me dis, tout pâle: “\lon bonhomme, il y «4 Jlà-dedans trois quarts de flottel” Terrible! Epou- vantablel! On ne peut mieux illustrer Ja malédiction du genre humain. On de- vrait tous en pleurer. Ca ferait un peu d'eau en moins.

Que nous soyons grands ou chétifs, célèbres ou inconnus, notre aquosité est la même. Cette constatation ne ré- confortera personne, mais elle explique pourquoi je regarde toujours avec au- tant d’étonnement que de tristesse tel athlète d'exception, tel illustre général, telle reine d'Angleterre, Leuï gloire ne parvient pas à me masquer que, pareils à nous-mêmes, ce sont des aquariums, tout au mieux des châteaux d’eau.

Ét ainsi nous sommes plus de trois

milliards d'individus trempés jusqu'aux

os. On croit faire des enquêtes sociolo- giques quand ce ne sont en vérité que des travaux d’hydrographie. L’Huma- nisme devrait être l'affaire des ingé- nieurs des eaux et forêts, la psycholo- gie, surtout des profondeurs, celle des scaphandriers, la morale celle des éclu- siers. La vie est vraiment une galère. Oui, trois milliards de puits, de citer- nes, de baignoires, de piscines, de la- voirs, de petits ruisseaux. Mon Dieu, que d’eau! Que d’eau! Et Yon voit bien quel rêve impossible poursuivent les ivrognes en mettant en abondance du vin dans leur eau: chasser celle-ci et

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Bonne fête!

M. Jos L. Bourassa, Waterways M. Charles Lafrance, St-Paul | M. Philippe J. Sabourin, St-Aïbert Soeur Marie Claire Isabelle, F.]., Morinville M. Gérard St-Pierre, Edmonton M. Napoléon Tremblay, Lafond Mile Constance Bachelet, Brosseau M. Eugène Joly, St-Paul M. Xavier Lavoie, Edmonton M. Gabriel Paradis, Edmonton M. Louis Plante, Edmonton M: Jean-Marie Savard, Jean-Côté M. Antoine Tremblay, Lafond M. J. Henri Trottier, Red Deer Dr Jean-Paul Bugeaud, Bonnyville Mlle Thérèse Rondeau, Red Deer M. Pierre Boisvert, Legal M. Gilbert Chalifoux, Falher Mme Germaine Thibault, Donnelly M. l'abbé Champagne, Cold Lake Mme Rose Dionne, Therien M. Edmond Faucher, St-Paul M. André Lachambre, Edmonton Rév. Frère Réal Lacombe, o.m.i., Falher M. J. Oliva Aubin, Falher M. Joseph Chenard, Tangente Dr Guy S- Farly, Bonnyville M. Henry L. Brulotte, Guy M. Henri Jubinville, St-Paul M. Emile Plamondon, Plamondon Soeur Marie Claire de l'Eucharistie, F.J., Morinville M. Maurice Vaugeois, St-Albert + +

BONNYVILLE

Deux de nos jeunes gens perdirent la vie au lac Sinking, à 10 milles au sud- est de Bonnyville, en ralliant du bétail du ranch de M. Jos. Hamel. Personne ne fut témoin de l'accident, mais lors- qu’ils manquèrent de retourner une granle recherche fut organisée au- delà de 200 pesonnes prirent part sous la direction des policiers de Bonnyville, St-Paul et Grand Centre et on re- trouva les cadavres vers 3 hres diman- che après-midi.

Les victimes sont Réginald Hamel, 25 ans, fils de M. Josaphat Hamel, bou- cher de Bonnyville, et un jeune polo- nais Antonin Kolodka, arrivé à Bonny- ville l’année dernière. Le service eut lieu le lendemain de la découverte.

Réginald était très populaire et sa disparition affecte toute la population locale. Nos plus sincères condoléances à Ja famille Hamel.

2e courrier ,

Une équipe est à finir la 2e couche d'asphalte sur la route 28, de Bonny- ville à Ardmore.

M. Roval Lapierre a eu la visite de sa soeur religieuse, Révérende Soeur Marie-Claire Lapierre, Collège Ore- gon.

M. et Mme Ludger Bilodeau ont pas- la fin de semaine chez leur oncle, H. Ph. Durocher.

Le frère de Mme Roy, un M. Va- chon de Québec, est aussi de passage, en visite chez les Vachon. À

Un M. Poirier et sa dame sont aussi en visite chez M. et Mme Aimé Drou- in et Mme Laura Campeau.

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par Bernard Pivot

remplir d'alcool, qui fait plus vigou- reux et plus gai, les trois quarts de leur personne.

Ah! quelle douche lorsque j'entendis le professeur de sciences naturelles an- noncer, de sa voix incolore et inodore, que le-corps humain était composé de 71% d’eau. Je restai d'abord incrédule. Mais ce professeur ne. passait guère pour un plaisantin ct, comme il avait répété l’atroce petite phrase, réaffirmé cette règle de la nature, je me rendis à Flévidence et acceptai enfin notre malheur. Je me tournai avec effroi vers mes camarades et vis, stupéfait, autant de cruches, de pots, de carafes, de bi- dons, de gourdes, de vases, de bénitiers, de seaux, de bouteilles, d’arrosoirs. Tous étaient percés et perdaient de l'eau en abondance. Ce n’était plus une classe mais une mare sur laquelle flot- taient une multitude de récipients, un océan couvert d’épaves. Ce jour-là, j’é- chappai de peu à la noyade. |

Depuis, je n’ai cessai d’avoir cons- cience du péril des eaux que nous portons en nous, les relations humaines étant régies, à mes yeux, par les lois sur la densité des liquides.

De ce fait, l'amour. Comment s’en- flammer quand, tiendrait-on dans ses bras la plus belle femme du monde, on se dit soudain qu’elle renferme 71% d’eau? Ce rappel de la réalité biologi- que tue les élans les plus passionnés. C’est que le coeur, quoique vivant dans nos mers intérieures, ne sait pas nager. En vérité le coeur est une ile, plus ou moins déserte.

Amoureusement, nous nous regardons bien l’un l’autre, mais, fatals Narcisses, nous ne cessons de contempler notre image reflétée dans l’eau de notre par- tenaire.

Pas trop vite. Patricia et Keith Muller furent mariés en présence d’un prêtre catholique et d’un ministre anglican, à To- ronto. Comme le prêtre catholi- que risqua ce pas ‘oecuménique? sans autorisation, il s’est fait ré- pRnenter par ses He

Un million de pèlerins iront à Compostelle

Parce que le 25 juillet tombe cette année un dimanche, une occasion ex- ceptionnelle se présente de revivre l’une des plus étonnantes aventures spi- rituelles de l'Occident, lit-on dans Sé- lection du Readers Digest de juillet. Pour ceux qui seront à Paris cet été, il s'agit de prendre pour point de départ la tour Saint-Jacques, dont la haute silhouette gothique se dresse sur la rive droite, près de la Seine, et de parcou- rir quelque 1,000 milles en direction du sud, en traversant une grande partie

-de la France, les Pyrénées et les pla-

teaux du Nord de Espagne.

Le but de cette randonnée? C'est Santiago de Compostela, autrement dit Saint-Jacques-de-Compostelle, June des villes saintes de l'Espagne. Pour- quoi aller là-bas? Pour mieux compren- dre cet énorme mouvement de foule du Moyen Age que fut le pèlerinage chrétien. Pourquoi cette année? Par- ce que les pèlerinages à Saint-Jacques. de-Compostelle n'ont lieu, en grande pompe, que les années le 25 juillet, jour de la fête du saint, coincide avec un dimanche. Cela ne se reproduira plus avant 1971. |

Et enfin, pourquoi Compostelle l'on attend cette année un million de pèlerins? Parce qu’un grand miracle se produisit il y a plus de mille ans, et que ce miracle devait contribuer à mainte- nir l'Europe chrétienne en face de Ja menace musulmane. Lors de la bataille décisive de Clavijo, les Maures étaient sur le point de remporter Ja victoire quand, selon la pieuse légende, saint Jacques en personne parut à cheval, ral- lia les troupes chrétiennes et les condui- sit à la victoire,

Le petit village de Saint-Jacques-de- Compostelle, rappelle encore Sélection, devint célèbre et, au 12e siècle, une magnifique cathédrale s'éleva à l'en- droit les ossements du martyr a- vaient été découverts: Les papes accor- dèrent des indulgences spéciales à tout fidèle qui ferait le long voyage de Compostelle. L'ère des pèlerinages é- tait ouverte.

LA SURVIVANCE

SEE

Inspection royale, Le sommet de la visite d e cinq jours que fit la reine mère à Toronto, fut sans doute la revue du Régiment Ecoss ais de Toronto, dont elle est le eolonel-en-chef.

C'était le quatrième séjour de la Reine Eliza beth au Canada.

Vient de paraître aux EDITIONS DE L'HOMME “Regards sur l'Expo 67‘

par Raymond Grenier

“Les Editions de l'Homme décou- vrent la Terre des Hommes”. C'est sous ce thème qu'est publié le premier vo- lume sur la merveilleuse aventure na- tionale qu'est la préparation de l’Ex- position de 1967. Rédigé par Raymond Grenier, journaliste à la “Presse”, “Re- gards sur l'Expo 67” raconte la nais- sance et les premiers pas de cette gi- gantesque entreprise. C’est en journa- liste objectif et non en historien froid et détaché que l’auteur a rédigé Je volume. Il l’a fait à l'intention de mil- liers de gens qui, incapables de lire tous les jours dans leur journal les nouvelles émanant de l'Expo, voudraient se tenir au courant sur ses développements.

Dans cet ouvrage le lecteur ne trou- vera pas seulement que des chiffres et des noms. Il y découvrira un vérita- ble roman avec des personnages très variés (MM. Sarto Fournier, Paul Bienvenu, Pierre Dupuis, Jean Dra- peau, etc...). D'autre part le lecteur apprendra que lhonorable Rodolphe Lemieux fut le premier à avoir propo- sé, en 1914, à Ja Chambre des Com. munes à Ottawa, la tenue d’une expo- sition internationale à Montréal pour 1917, année du 275e anniversaire de Ja Métropole! En effet, l’auteur avec son enthousiasme (et parfois avec de brus- ques indignations) est remonté aussi loin que 1914 pour cerner son sujet de façon complète.

“Regards sur l'Expo 67” couvre donc la période 1914-1965 et raconte dans tous ses moindres détails les “frustra- tions”, “les inquiétudes”, “le Drapeau Show”, “les époques Bienvenu-Carsley et Dupuis-Shaw” qui sont autant de pé- riodes marquantes de notre exposition universelle.

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En outre “Regards sur l'Expo 67” comprend de nombreuses caricatures ainsi qu’un cahier d'illustrations d’épo- que et de photographies récentes. Il est en vente partout à $1.50 (également disponible en anglais sous le titre de “Inside Expo 67”). On peut se le pro- curer en s'adressant à SCHOLA, 11540- Jasper, Edmonton.

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SAINT-ISIDORE

Après plusieurs jours, je dirais mé- me semaines, d'efforts, nous voici ré- compensés par une pluie bienfaisante qui était plus que nécessaire. À cet effet, dimanche après-midi, le 27 juin, les paroïssiens de St-Isidore se rendaient à l'Eglise pour une heure d'adoration afin de remercier le Seigneur qui a bien voulu venir à nous malgré notre petitesse.

La fin de semaine dernière, c’est-à. dire le 19 et 20 juin, M. et Mme Even: Lavoie recevaient la visite de Mme Bérubé et de sa fille Denise de la pa- roisse St-Thomas d'Aquin, Edmonton. Mme Bérubé et Denise sont mère et soeur de Mme Lavoie. M. et Mme Théroux (oncle et tante de Mme Lavoie les accompagnèrent avec leurs jeunes enfants.

Sont aussi parmi nous, M. et Mme Jean-Marie Gratton de Hull, Qué. M. Mme Robert Robert. Cette dernière avait aussi le plaisir de recevoir sa soeur et son beau-frère, M. et Mme Ed Mitchell, ainsi que leurs petits en- fants. Ces derniers nous ont quitté samedi, le 26 juin pour retourner en Saskatchewan.

Nous espérons que tous ces voya- geurs rapportent un bon souvenir de la Rivière-la-Paix et ainsi, ils nous re- viendront de nouveau avant bien des années.

Alors que des voyageurs nous arri- vent, d’autres nous reviennent après un mois d'absence dans l'Est du pays, En effet, Léon Lavoie et Ghislain Ber- geron revenaient dimanche le 20 juin. Avec eux revenaient Céline Lavoie et Fernande Girard (St-Edouard) Ces deux dernières ont fait un cours de deux ans à l’Institut Familial de Ro- berval, Québec.

Ils furent enchantés de leur voyage. Nous espérons que bientôt, d’autres pourront suivre leur exemple et en- treprendre un tel voyage.

Plusieus de nos jeunes ont déjà ter- miné leurs études. À tous ceux-là, et à tous ceux qui finiront cette semaine, nous souhaitons de bien belles vacan-

© LEGAL

C’est avec beaucoup de regret que les paroissiens apprirent la mort acci- dentelle de Marcel Laforce, âgé de 18 ans, fils de M. et Mme Albéric Laforce de notre paroisse. Il laisse pour pleurer sa perte son père et sa mère, 5 soeurs et 5 frères: Marie, novice chez les Soeurs Grises de Montréal; Yvonne, Juliette, Madeleine et Gertrude à Ja maison; Raymond en Colombie; Geor- ges, à Edmonton; Laurent, Ernest et Claude à la maison.

Les prières et le service eurent lieu à Legal.

Ce fut un grand privilège ainsi qu’- une grande consolation pour les pa. rents d’avoir leur fille novice pour pas-

‘ser quelques jours avec eux. Elle était

accompagnée de Mère Maîtresse.

La famille Albéric Laforce désire remercier tous ceux et celles qui leur ont témoigné de la sympathie d’une ma- nière ou d’une autre.

Et nous réitérons nos sympathies les plus sincères à cette famille éprouvée. C.W.L.

La dernière réunion eut lieu le 21 juin chez Mme Louis Chauvet,

Mme Amable Ouellet donna un rap- port de Ja convention C.W.L. tenue à Boyle.

Mme Wilfrid Barry présenta un ma- gnifique rosaire à Mme Allan Keane en reconnaissance des services rendus pen- dant son terme comme présidente.

Mme Rodney St-Martin et Mme Al- lan Keane présentèrent à Mme Nor- mand Evett et à Mme Louis Chauvet, chacune une statue de Notre-Dame du Bon Conseil. Ces dames nous quittent pour Edmonton et Peace River respec- tivement. Elles étaient très actives dans le C.W.L. et leur absence sera vive- ment sentie.

+ +

L'an dernier, le Pape a reçu des fi- dèles $26, 922,000 pour les missions. Or les 800 territoires missionnaires, malgré cette belle sommes, n’ont tou- ché que le tiers de ce qu’ils deman- daient:

Page 5

Legal vous invite à sa

Fête au village les 24 et 925 juillet

Le Centre Récréatif de Legal organise sa Fête au Village qui devient de plus en plus l'événement d'été des Canadiens français de la région. De même que PA.C.F.A. d'Edmonton prépare la Cabane à sucre pour grouper les Canadiens fran- cais au printemps, ainsi notre Fête au Village veut donner une belle occasion à nos compatriotes de se réunir au cours de

l'été.

Le programme est très varié, il y en aura pour tous les

âges et pour tous les goûts.

Entre autres :

un tournoi de balle avec un enjeu de 51,000

carrousel, roues géantes pour qui veut voir de haut

kiosque avec chants folkloriques par artistes renom-

més

train miniature pour petits et grands

cuisine canadienne barbecue —- etc, ..

Entrée gratnite pour enfants,

adultes $1.00

Joussard

C'est avec toutes les plendeurs dûes à des noces que fut célébré le mariage de Mlle Carol-Ann Caudron, fille de M. et Mme S. Caudron, et M. Guy Blais de Donnelly samedi dernier, le 3 juillet, en l’église Ste-Anne de Jous. sard.

Plus de 150 personnes, parents et amis ont pris part aux activités de ces noces: célébration de Ja Sainte Messe, réception et souper ct veillée dans la soirée, offrant à ce jeune couple, voeux de bonheur, de prospérité et heureux ménage accompagné de nombreux et jolies cadeaux.

Ce couple résidera à Edmonton.

Prompt retour à Ja santé aux per- sonnes qui ont êté à l'hopital au courant de la semaine dernière; M. Henri Sau- vageau et les jeunes Charles Countries et Charles Dubé.

Notre curé, le Rév. Père Pinard, est parti pour quelques jours de vacances.

Et a tous chäcun nous souhaitons bonnes vacances en prenant vos pré- cautions sur Ja route, aux plages et sur les eaux Bonnes Vacances.

+ .

CLUNY

Mile Marie Gingras avait le grand plaisir de faire parti du groupe de jeunes des Hautes Ecoles qui sont par- tis pour un voyage dans Ja province de Québec, c’est un échange d'étudiants de Jouest et d'étudiants de l’est. Is seront partis pour une couple de se- maines.

Mme Julien Nobert ainsi que Lau- rier, accompagnés de Mme Louis Cré- tin et Raymond, se rendaient à Bon- nyville pour assister aux funérailles de Réginald Hamel, neveu des deux fr- milles.

M: et Mme Julien Nobert avaient le plaisir de recevoir la visite de leurs files Pauline et Louise ainsi que la pe- tite Michelle. Cette dernière demeurera quelques semaines chez ses grands'pa- rents.

Notre bon Père Curé a avancer la date de son voyage en France, à cau- se d’un malheureux accident survenu dernièrement, les victimes étaient sa mère et sa soeur. Nous espérons que ce n'était pas trop grave. Bon voyage Père Rollinde.

M. et Mme Don Fisher (Denise Cré- tin) accompagnés de leurs deux petits garçons arrivaient de Sacramento, C4- lifornie pour visiter M. et Mme Louis Crétin.

Mme Stewart Sanders d’'Edmonton et ses trois petits garçons est en visite chez ses parents M. et Mme F. Si- mard.

M. Willard Haggarty recevait Ja vi- site de ses deux soeurs de Granby, Qué. Mile Rita Haggarty et Mme Bergeron et ses deux fils.

Les pluies que nous avons eu derni- ërement ont retardé l’arrosage pour les mauvaises herbes et plusieurs fermiers n'ont pu finir leurs labours.

+ +

JOUSSARD

La procession en l’honneur du Saint Sacrement fut suivie avec beaucoup de piété et de ferveur, dimanche le 20 juin. Le reposoir fut à la demeure de M. et Mme A. Leblanc.

En visite dans les familles E. L’Heu- reux et H. Carier, M. et Mme Xavier Dufresne de McLennan.

Le R.P. Prieur, supérieur du Collè- ge de Falher, ainsi que le R.P. Albert Bouchard, ont visité notre curé et quelques. familles-

M. et Mme Paul Douillard d’Alma, Québec, sont en visite chez les familles J. Claveau et L. Mathews. Les couples Douillard et Claveau fêtaient leur 25e anniversaire Je Ler juillet, et partaient pour un voyage à Vancouver. Nous les félicitons de cet anniversaire et leur souhaitons bon voyage.

Au sortir des classes, nous souhaitons bonnes vacances à nos écoliers et éco- lières, ainsi qu’à nos professeurs. De plus nous adressons des remerciements à nos professeurs pour leur dévouement auprès de nos élèves, et les innombra- bles services rendus à la paroisse et à notre communauté.

ST-JOACAIM

M. et Mme Pierre Moret ont passés deux semaines chez Jeur fille, Mme Charles Jeske (Denise) à Denver. Co- Jorado.

Mme L.P. Mousseau, accompagné de son fils Guy, passe une semaine à Van- couver.

Mme Berthe Mussieux est en visite chez sa fille à Camrose.

À tous les malades de la paroisse, spé- cialement ceux hospitalisés, un prompt rétablissement.

2e courrier

Samedi le 3 juillet, le R.P. Chevrier bénissait le mariage de Rita, fille de M. ct Mme Arthur St-Pierre, à M. An- dré Pelletier d'Edmonton.

En visite à Edmonton. Mme Estelle Juair de Montréal, Accompagnée de M. et Mme Rosaire Robert, de sa fille Louise, ainsi que de M. et Mme Ray- mond Robert, elle visitera Jasper, Banff Lac Louise et Victoria.

Nous souhaitons bonnes vacances au RP. Jules Bidault, qni fait un voyage de repos à la Côte du Pacifique.

Nous regrettons le départ de Mme Huguette Norman qui est patie de- meurer à Victoria.

Pelerinage au

Lac Sainte-Anne

Dimanche 25 juillet

Afin de faciliter le transport des pèlerins, les Dames de Sainte- Anne ont retenu les services d'autobus spéciaux.

Le départ de ces autobus s'effectuera à9ham.

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de l’archidiocèse d'Edmonton

L’inhumation dans un cimetière ca-

olique est un privilège et un hon- neur pour ceux qui ont Ja Foi, Le lieu l'enterrement de votre famille devrait démontrer votre Foi.

Plus de familles aujourd’hui choisis- sent leur lieu d’enterrement dans

des endroits qui rappellent leurs dévotions de famille.

SAINTE-CROIX Route de St-Albert

EDMONTON CATHOLIC CEMETERIES 11237 avenue Jasper Tél. 482-3122

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Page 6

Aujourd'hui, je vous présente avec plaisir une jeune diseuse canadienne qui nous a beaucoup plu lors de sa par- ticipation à Ja dernière émission de Pleins feux; il s’agit de Lise Massé.

Peu connue encore à Montréal, Lise Massé fait déjà carrière à Ottawa et à Hull, elle est née. Très bientôt, toutefois, la province entière aura le plaisir de mieux connaître cette jeune diseuse de talent, puisque Radio-Cana- da vient de lui confier une série d'été qui s'intitule Lison, pour les intimes et qui sera diffusée, au réseau français de Radio-Canada tous les lundis à 1 h pm.

Toute de bleue vêtue, blonde, mi- gnonne à croquer, Lise Massé nous avoue interpréter surtout la ballade, la chanson tendre et romantique.

_— Quels sont vos auteurs préférés?

J'aime beaucoup Gilles Vigneault et Pierre Calvé; de ce dernier, juste- ment, je viens de recevoir. deux chan- sons. Je chante aussi Francis Lemar- que, Jean Ferrat, Lenny Escudero et Jacques Brel . ..

à Hull, Lise Massé a étudié le chant avec le professeur Alice Valiquet d'Ottawa pendant plusieurs années. Elle y consacrait ses doisirs, puisque le jour, elle était discothécaire à la sta- tion radiophonique privée de Hull, CKCH. ;

Puis, un beau jour, Radio-Canada lui fait signe; elle participe à émission D'amour et de chanson; Lucille Dumont l'invite à son tour à l'émission Hier ct aujourd’hui. Petit à petit, le chaïnon s’allonge et nous entendons Lise Mas- à l'émission Chez Miville à plusieurs reprises. À Ottawa, on lui offre une série intitulée CBOF. L'hiver dernier Lise Massé animait une autre série in- titulée Tempo.

Toute cette série d'événements heu- reux, Lise Massé lattribue “à la chan- ce: j'ai aussi, dit-elle, une amie qui m'a beaucoup aidée, vous la connaissez? C'est Lizette Gervais du Service des annonceurs à Radio-Canada.”

Durant treize semaines (du 28 juin

Je vous présente Lise Massé...

par Gisèle Théroux

à la fin de septembre}, tous les lundis à 1 h pm. les auditeurs de Radio-Ca- nadä; au réseau français, auront le plaisir de retrouver cette chanteuse à l'émission, Lison pour Îles intimes que réalisera Roger de Vaudreuil. La for- mule de cette émission? Chaque se- maine, Lise Massé accueillera un jeu- ne chanteur. Ils seront quatre à avoir ce plaisir de travailler avec Lise Massé et reviendront à l'émission à tour de rôle. Le trio musical de Rod ‘Trem- blay participera à l'émission ainsi que l'annonceur Guy Ferron.

N'avez-vous pas, Lise Massé, un jeune compositeur qui écrit pour vous?

J'ai la chance d’avoir pour pianis- te-accompagnateur Yves Beauparlant, qui est aussi compositeur. Yves, d’ail- leurs, a déjà remporté un prix lors d'un Concours de la chanson canadienne.

Si Lise Massé interprète la chan. son tendre, au volant de son auto, elle devient une enragée de la vitesse. Elle aime les bijoux et à son doigt, nous ad- mirons une perle baroque posée sur un lit d'argent.

Très philosophe aussi, Lise Massé! Elle qui vient de quitter son poste de discothécaire pour se livrer entièrement à la chanson, elle envisage d’abandon- ner celle-ci devant la perspective d’un bonheur conjugal. Car, selon Lise Mas. sé, “je pense qu'il doit être difficile de réussir les deux; et je choisirais . . . mon mari!”

Voilà une jeune chanteuse de chez nous dont la carrière s'annonce pro- metteuse. Nous lui souhaitons tout le succès possible et nous la retrouverons avec plaisir, le lundi à 1 h à son émis- sion intitulée: Lison, pour les intimes-

. +

Attentat à Buenos Aires

Buenos Aires C'est alors qu’il re- venait en voiture à son domicile que M. Allison Temple Wanamaker a été dépassé à vive allure par une automo- bile d’où des inconnus ont tiré sur lui une rafale de mitraillette. Bien qu'at- teint à la joue gauche et à la main gau- che M. Allison Temple Wanamaker a pu arrêter sa voiture sur le côté de la route. Il a été aussitôt secouru par des témoins de l'attentat. Les médecins qui l'ont examiné ont déclaré qu’à part ses blessures, le consul souffrait d’un choc nerveux. Son état est assez grave mais ses jours ne paraissent pas être en danger.

+ .

Confiez vos travaux d'imprimerie à “La Survivonce”

ve vf ra vbs fn fe nf nn ofn fa ele af nf nfe nf nfn nl en nn fn fn nf an nf nn vie

. Nos Programmes

Lundi au Vendredi G.50—ouverture 6.55—Nourvelles 7.00—Chez Miville 7.28—Nouvelles 7.30—Chez Miville 8.00-—Nouvelles 8.05—Sports 8.10—Prière du matin 8.18—Radio-réveil 8.28-—Nouvelles 8.30—Radio-réveil 8.45—Auij. dans l'histoire 9.00—Nouvelles 9.05—Avec Simone 9.10—Le Rigodon 9.45—Propos, fantaisies, 10.00— Nouvelles

10.02—La chansonnette

- 10.15— Témoignages 10.30—Joyeux troubadours 11.00—Radio Journal

Lundi:

scènes

9.30—-Revue

Mardi:

nique

11.02—Sous l’abat-jour

11.55—Nouvelles

12.05—Recueillement Fin des émissions

2.02—-Pour ceux qui aiment 7.30—Sur toutes les

9.00—Un compositeur vous parle

9.15—Les affaires de l'état ou serenade

des lettres

2.02-—Hier et aujourd'hui 7.30—Place publique 8.00—Concert sympho-

9.00—D'amour et de

680 k.c.

10.00—Nouvelles 10.02-—Le rigodon 10.30—Par un beau sa- medi matin 11.00—Radio-journal 11.10—Par un beau... 11.15—Vers demain 11.30-—Par un beau ... 12.00—Regina Coeli 12.02—Musique en dinant 12.15—Nouvelles 12.25-—Sports 12.30—Rivière-la-paix vous invite 1.30—Nouvelles 1.32—Visite chez les chansonniers

des arts et

2.00—nouvelles 2.02—Salut les copains 8.00—Radio-journal 3.15—Salut les copains 4,00—Prog. italien

11.10—Jeunesse dorée chansons 4.30—Musique pour tous 11.25-—Visages de l'amour 9.30—Musique de les goûts 11.40—Eclairez-moi s.v.p. chambre 5.00—Radio-jourmal 12.00—Regina coeli Mercredi: 5.03—Reportages

12.02—Musique en dinant| 9.92 Pour ceux qui

12.95—Sport 12.30—Journal agricole 12.45-—Vie de femmes 1.00—Fémina

di

vie quotidienne 1.28-—Nouvelles 1.30-—Partage du jour 1.58—Intermède 2.00— Nouvelles 2.02—(Selon le jour) 2.25—Votre émission,

Mesdames 2.55—Chronique sportive Yendredi: 3.00—Nouvelles 3.03-—Météo 3.05—Votre émission,

Mesdames 4.00—Radio Journal 4.15-—-Marie Tellier 4.30—Boîte aux surprises

Jeudi:

que

aiment 7.30— Concert du mercre-

| 9.00-—Toute la gamme 1.15-—Psychologie de la] 930 Auteurs étrangers

9.00— Temps des refrains 9.30—Artistes de renom

2.02—Pourquoi pas? 7.30—Pavillon de musi-

8.00-—Chorales du Canada français 8.30—Toute la gamme

5.30—Musique pour tous les goûts

6.45—Chapelet

7.00—30 d'informations

7.30—Samedi soir avec Paul

10.00—Prog. ukrainien

10.30-—Samedi soir avec

2.02—-Hier et aujoud’hui Paul 7.30—Orchestre de 11.00—Nouvelles

radio-Canada 11.10—Samedi soir avec 8.15—Parlons musique Paul

12.00—Recueillement Fin des émissions

Dimanche:

8.55—Bonjour 9.00—Nouvelles 9.02-—Prog. Cris 9.80—Ballade musicale 10.00-—Météo 10.02-—Ballade musicale

4.45—Salut les copains . 10.30—Terre Nouvelle 5.00—Nouvelles ° H dai 11.00-—Messe dominicale 5.02—Salut les copains Fe 12.00—Musique en dinant 5.30-—-Nouvelles Samedi: 12.15—Nouvelles 5.32—-Salut les copains | 6.50-—Ouverture 12.25-—Sports 5.45—Radio actualités | 7.00-—-Nouvelles 12.30—Prog. Italien

6.00--Les plus belles voix 6.45—Chapelet

7.02—Musique en tête 7.30-—-Nouvelles 7.32-—-Musique en tête

1.00—Prog. Italien 2.00—Prog. hollandais 3.00-—Prog. polonais

7.00—30 minute d'infor] 8.00-—-Nouvelles 3.30—Prog. allemand 7.30-—-(selon le Jour) 8.05—-Sports 4,30—Rendez-vous 8.00—-(selon le jour) | 8.10--Prière du matin musical 8.30—-(selon le jour) 8.18-—-Musique en tête: 5.30—Opéra du dimanche 9.00—(selon le jour) 8.28—Nouvelles - 8.30—Serenade

9.30—(selon le jour)

10.00—-Prog. ukrainien

10.30—Est-ce ainsi que les hommes vivent?

11.00— Nouvelles

8.30-—Musique en tête 8.45—-Auij. dans histoire . 9.00—Tante Lucille 9.30—Par un beau samedi matin

10.00—Prog. ukrainien 10.30—Serenade 11.00—Sous labat-jour 12.00— Nouvelles et sports 12.05 —Recueillement

Fin des émissions

LA SURVIVANCE

Honorés par la reine. Comme le veut la tradition, la reine distribue un grand nombre de médailles d'honneur le jour de sa fête, créants de nouveaux membres de l'Ordre de l’Em- pire Britannique. Cette année, Sa Majesté a cru bon d'honorer le quatuor de Beatles qui sont devenus un symbole (?) de l'Angleterre à l'étranger. Beaucoup ont apprécié ce geste royal, d’autres l’ont fortement critiqué. Parmi ceux qui ont renvoyé leur médaille reçue antérieu- rement, il y a au moins un Canadien, M. Hector Dupuis, ancien député fédéral et ancien

membre du Comité exécutif de Montréal. Cet honneur lui avait été conféré par George VI, en 1945. (Voyez le commentaire de M. Dupuis dans une autre colonne de ce journal.)

Le chapelet à CHFA

JUILLET

8—Famille Alphonse Brosseau, Bonnyville 9—Les paroissiens de Ste-Lina 10— Employés de la Miséricorde 12--Famille de Mme Pierre Dentinger, Falher 13—Conseil Thérien des C. de C. Bonnyville 14—Paroisse St-Jean-Baptiste, McLennan 15—Paroisse St-Joachim, Edmonton 16—Famille Jean Doucet, Donnelly 17—Employés de l'Hôpital Général 19——Dames de Ste-Anne, Falher 20-—Dames de Ste-Anne, paroisse de Ste-Anne de Tasper Place 21—-M. l'abbé H. Garnier, et Mlle Claire Garnier, Legal 29—Dames de Ste-Anne, paroisse de l’Immaculée Conception, Edmonton - 23— Dames de Ste-Anne, Donnelly 24-—-Dames de Ste-Anne St-Joachim 25-— Dames de Ste-Anne, paroisse cathédrale de St-Paul 27—Paroissiens de Jean-Côté 28—Paroisse cathédrale de St-Paul 29—Familles Gérard et Aristide Doucet, Falher

| 30-—Paroisse de St-Albert

31—Vieillards du Foyer Youville

ESS SUR L'EAU

DANS L'EAU A-T-T-E- NT ON

La douzaine

Un film bilingue et satirique:

“INSTANT FRENCH”

Lorsque le tyrannique président d’une firme anglophone de Montréal ordonne à son exécutif d’être bilingue en six semaines, le résultat d’une telle entre- prise ne peut qu'être hilarant.

C'est à partir de cette donnée ima- ginaire qu’une équipe de l'Office na- tional du film, dirigée par David Bair- stow, a décrit les efforts surhumains qu’accomplissent les anglophones bien intentionnées, lorsqu'ils se convain- quent qu’apprendre le français est cho- se facile. Ce film, intitulé, “Instant French”, sera présenté sous peu dans les salles de cinéma.

“Instant French” est un film inusité puisqu'il est lui-même bilingue. Le texte demandait autant de comédiens parlant français qu'anglais, chacun s’ex- primant dans sa langue, La tour de Babel qui résulte de ce procédé suggé- rera sans doute un état de choses très actuel pour bien des spectateurs.

La situation décrite dans ce film se complique de minute en minute, À un certain moment, la petite amie du pré- sident, interprétée par Monique Joly, soudain prise d'un accès de nationalis- me, lui interdit sa porte tant qu'il ne pourra s'adresser à elle en français: “Un petit soldat écossais datant de 200 ans ne pèse rien à côté de six générations d'histoire, déclare-t-elle. Mon nom est Maclver, mais je suis tout-de-même Française!” Force est donc au président (Larry Mann) de se mettre à l'étude, Jui aussi, De concert avec son exécutif, il s’'aventurera dans le jardin de l’'hy- pothétique Mme Thibault qu'on donne en exemple aux cours de français: “Le ra—dis, le con—com-—bre, la to—ma —te, la lai—tue, oignon . .

Ce petit monde a pour professeur un

de l'Office national du Film

très, très digne M. François Vincent, diplômé de la Sorbonne, et tout ce qu'il y a de plus Français. (Roger Garceau). Les célibataires du groupe se Janceront à la poursuite de Made- moiselle (Michelle Rossignol), Jamie le M. Vincent. Les intrigues multilin- gues foissonnent. Jusqu'au pauvre Don Juan qui ne parvient jamais à deviner d'avance l'origine ethnique de ses pro- chaines “proies”, tout le monde con- fond, de façon assez typique, amour et français.

Pour couronner le tout, on aura droit au plus brillant résultat de ces six semaines de labeur. Le président de la firme, à un dîner d’affaires il cher- che à épater, commandera une salade flambée! En français, naturellement.

Paraissent également dans cette co- médie de moeurs:

Rolland Bédard, Henri Norbert, Suzan- ne Valéry, Elizabeth Chouvalidzé, Paul Champoux, Paul Massie, Rex Seve- noaks, Arch McDonnell, Violet Wal- ters, Dorothy Davis, Pat Galloway et Sam Vatcher.

+

Le saviez-vous?

Nylon, Dacron, Plexiglas, silicones et autres produits synthétiques ont trans- formé la vie moderne. Ils aident aussi à conserver la vie, signale Sélection du Readers Digest de juillet, grâce au nombre croissant de “pièces de rechan- ge” en plastique qui permettent aux chirurgiens de remplacer ou de réparer les organes du corps humain.

Mercredi le 7 juillet 1965

HORAIRE DE MESSES

Au service des Canadiens français à Edmonton

CULEE-CONCEPTION : 108A ave et 96e rue 00 ___ 9h.00 10h.80 12h.00 et 5h.00 p.m.

_JOACHIM: 99e avenue et 110e rue nr __ gh, 9h.80 11h. 12h.80 5h. pn

SAINT-THOMAS : 8520 - 9le rue Dimanche: 8h. 9h.30 11h.

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La semaine à

TEMOIGNAGES |

_ (une émission de Radio-Sacré-Coeur) (du 5 au 9 juillet)

LUNDI: M. Grégoire Marcil, “Un phénomène unique: les stages de loisirs-danse.”

MARDI: Marcel Marcotte, S.J. : “Nos demandes ont-elles toujours une réponse?”

MERCREDI: Marcel-Marie Desmarais, O.P., “Ce que je pense des courriers du coeur.”

JEUDI: Roland Gosselin du SP.M., “Pourquoi y at-il tant de mariages d’adolescents?” VENDREDI: Jean Galot, SJ.

“Chanson d'aujourd'hui, miroir de la vie.”

CHFA-680-10h.15a.m.

EE

Le grand danger des vacances: le vertige au-dessus du vide

Pour prévenir ce danger, pendant nos vacances, pourquoi ne pas remplir notre vie familale d’occupations saines, gaies, distrayantes, chacun trouve- ra son compte d'activités reposantes et enrichissantes? Les jours de congé sont utiles pendant la belle saison, ils nous permettent de ralentir le rythme trépidant de la vie moderne. Il convient même de changer de décor, si nous le pouvons. Evitons de nous abandonner à l’inertie, à l’oisiveté, à la rêverie né- buleuse. Au fond, sans faire de pré- chi-prêcha, quand nous partirons en congé, ancrons-nous dans l'esprit que jamais il n'y a de vancances pour l'à me.

Fin de juin: Enfin l'été, les vacances, les voyages, le- repos. Nos adolescents répètent les refrains à la mode: “C'est le temps des vacances et Nous, on est dans le vent. Les parents s‘inquiètent, non pas simplement à cause de cet ac- croc à la langue (nous, on est), mais devant le désir des jeunes de se griser pendant les vacances. Même les moins jeunes sont tentés d'occuper leur repos à des frivolités. Les mois d'été risquent toujours d’être autre chose qu’une hal- te, qu'un repos bienfaisant poür Je corps et l'esprit. L'enthousiasme se confond, chez certains, avec le vertige au-dessus du vide.

du boulanger

Chaque caisse d'une douzaine prove-

nant de Labatt's contient bien. douze bouteilles de Labatt. Mais il y a da- vantage en achetant Labatt. C'est le

Prix d'Excellence.

@ La recette originale de graride re- nommée de Labatt a obtenu le Prix d'Excellence le plus grand prix dans

la compétition mondiale.

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- ETES Labaïts

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d'une bière de grande qualité.

@ Vous aimerez beaucoup Labatt.

ne eu a 2 au 78 RE

Hhbébhbbbbbbbdbdd ha © Le Prix d'Excellence est la marque

Mercredi le 7 juillet 1965

La Fédération Canadienne França

LA SURVIVANCE

M. Roméo Paquette est élu président de la Fédération Ganadienne française de l'Ouest

C'est samedi dernier que ce sont ré- unis, à Edmonton, les représentants des associations nationales provinciales de JOuest. À l’issu de cette assemblée im- portante, ils ont élu M. Roméo Paquet- te, agent de liaison de la Fédération Canadienne-française de la Colombie, président général de la Fédération ‘Canadienne française de l'Ouest. Il succède à M. Dumont Lepage, de Gra- velbourg, qui avait été président de cette Fédération depuis sa fondation, il ya trois ans. M. Paquette apporte à cette nouvelle fonction une expérience très vaste des problèmes que rencontre notre minorité française dans l'Ouest canadien. La vice-présidence de la Fé- dération fut confiée à M. Gérard Au. dette de Saskatoon et le révérend Père Jean Patoine, omi., demeure secré- taire-trésorier de cette même Fédéra- tion.

L'assemblée de samedi dernier était sous la présidence de M. Dumont Le- page. L'Association d'Education du Manitoba y avait délégué M. Emile Pelletier; MM. Lepage, Gérard Audette et Pierre Gareau représentaient l’Asso-

cation Culturelle Franco-Canadienne :

de la Saskatchewan; Association Cana- dienne-française de Alberta était re- présentée par Me Lucien Maynard, CR., Me Louis A. Desrochers, MM. Roger Motut, Eugène Trottier et Je révérend Père Jean Patoine, omii.; la Fédération Canadienne-française de Ja Colombie avait comme délégués MM. Roméo Paquette, André Piollat et Fer- nand Bouvier.

Les membres présents ont été très heureux d'apprendre que depuis déjà plusieurs mois, tous les centres fran- çais bilingues du Manitoba captent facilement le poste satellite de télévi. sion française de Radio-Canada à Win- nipeg. Pour ce qui est de la radio fran- çaise en Colombie, la Fédération de la Colombie prépare actuellement un nou- veau Mémoire à l'adresse de Radio- Canada. Lorsque ce Mémoire aura été adressé la Fédération de l'Ouest ainsi que chacune des associations provin- ciales écriront à l’Honorable Maurice Lamontagne pour appuyer les récla- mations de Ja Colombie.

Une lettre de félicitations et de re- merciements sera adressée au nom de

la Fédération au Très Honorable Les- ter B. Pearson qui a fait adopter à la Chambre des Communes, un drapeau canadien distinctif.

Les représentants des associations provinciales s'engagent à profiter de leur congrès pour inviter un représen- tant du collège bilingue d'éducation d'Edmonton à faire connaître les succès obtenus à date par cette institution ex- cessivement importante.

L'on profitera du passage de la Com- mission d'Enquête sur le Bilinguisme et le Biculturalisme à Edmonton pour présenter le Mémoire de la Fédération et c'est le président qui en sera le por- te-parole.

Des rapports très intéressants portant sur les principales activités sur Jes problèmes et projets de chacune des associations provinciales ont été pré- sentés. Il a été décidé qu’à l'avenir ces rapports devront être imprimés et dis. tribués à l'avance.

L'on sait que le Service de Sécurité Familiale est établi maintenant dans chacune des quatre provinces de }’Ou- est. Les déléguéc ont fait rapport des effectifs à date, des résultats obtenus, des espoirs entretenus pour l'avenir.

Notre Fédération a adopté comme projet de centenaire, la publication d'un dictionnaire historique français pour les quatre provinces.

Cette rencontre de samedi dernier a démontré, une fois de plus, combien il est avantageux de discuter en com- mun nos problèmes et de constater les progrès qui s’opèrent graduellement dans nos différents milieux.

Editorial

quand les évêques se prononceront-ils?

... notre problème se complique ...

Dans une autre colonne de cette page, le président du Club Canadien français de Victoria, M. Réal Topping, expri- me une inquiétude qui est de plus en plus évidente chez veux qui étudient le problème complexe du bilinguisme et

du biculturalisme.

À l’autre bout du Canada, d’après ce que rapporte Le Devoir du 17 juin, les Acadiens accordent maintenant la

priorité de la langue sur la religion

dans l’enseignement.

“Aux délégués des cinq associations francophones des Mari- times, on à (la Commission Royale d'enquête sur le B. et B.) posé la même question et obtenu la même réponse: les Aca- diens désirent d’abord des écoles françaises. Cette attitude tranche, dit-on, sur celle des minorités françaises de Y'Ouest canadien plus attachés au tandem foi-langue.” | L'unanimité semble done en régression entre les diver- ses minorités françaises du pays. À mesure que le dialogue

s'engage,

les divers groupes prennent conscience de condi-

tions régionales qui ne se ressemblent pas. L'expectative d'- un règlement imminent a l'air de porter chacun à apprécier

sa meilleure chance de succès.

Le même réflexe apparaît chez nous, sur le plan provin- cial. En Colombie, deux situations difficiles à concilier se présentent. Il y a d’une part toutes les régions situées en de- hors du grand Vancouver qui n’ont aucune école pouvant se

se réclamer du bilinguisme;

a

Maillardville qui ont fondé, à 6 écoles bilingues avee personnel enseignant

çaise,

et d'autre part Vancouver et prix d'énormes sacrifices, trois

de langue fran-

La question posée par Victoria, à savoir, que répon-

drions-nous si le gouvernement provincial offrait aux Cana-

diens français des écoles françaises neutres? est hypothéti- que, convenons-en ; mais elle Se pose plus facilement pour les centres comme Victoria, Prince George, Port Alberni, ete., ot aucun précédent n'a été créé, qu'à Vancouver et à Maillard-

ville.

Un autre élément qui nous force à tout réévaluer c’est le soudain regain de vie manifesté par l'Eglise Catholique de Colombie au sujet de l'Ecole confessionnelle. IL faut se rap- peler que nos écoles bilingues sont surtout des écoles parois-

siales.

Le facteur d'importance population. Nous sommes SouV

apitale est le sentiment de la ent tentés de négliger ce fac-

teur dans l'expression de certaines opinions. Mon expérience personnelle, après avoir depuis plus d'un an engagé tout mon temps à sonder en profondeur, me force à ne pas me ranger du côté de ceux qui sont séduits par l'hypothèse d’une Ecole

dite neutre française en

Colombie. Je pourrais me tromper

mais. je suis convaincu d'avance que peu des nôtres y adhére-

raient.

A { a Ld ... un programme plutôt qu une école . 1 L’explication est simple, si une école française était instituée par le Ministère de l'Education, un programme de français deviendrait du fait même officiel. Rien n’empèêche-

rait les écoles bilingues ou Ca

tholiques que nous avons pré-

sentement de l’adopter. Si les Canadiens français ont ac-

cepté, au prix d’une double taxe,

de se faire angliciser par

l'École Catholique, ils auraient pu, à meilleur marché, Re le même sort dans l’école publique. Je ne vois pas ce qui es

ferait changer.

Je crois qu’il faut plutôt mettre l'accent sur la nécessité d’un programme reconnu pour les Canadiens français et ceux qui voudraient opter pour le bilinguisme.

... procédons par étapes... |

Ce qui rend notre situation le plus équivoque et qui

commence à énerver plusieur: que du silence, sur la crise du

s de nos élites, c’est la politi- bilinguisme et du biculturalis-

me, pratiquée par la hiérarchie Catholique du Canada re glais, Ce silence peut facilement être interprété comme Je prolongement de l’antagonisme passé envers le fait français.

Qu’attendent donc les évêques

de langue anglaise pour

se prononcer? Ont-ils plus à perdre que FEglise Unie ou

l'Eglise Anglicane ?

Les paroisses françaises ou bilingues

de l'Archidiocèse-

de Vancouver ont dit un “oui” unanime au La ee la démocratisation et la structuration de l'Ecole. catholique.

Ceci est significatif. C’est done à l’intérieur

de ce contexte

qu’il va falloir chercher notre place comme Canadiens fran-

cais.

autant de l'intérêt de l'Eglise que

situation.

. » à Ce n'est pas, toutefois, un chemin à sens unique. Il y va

du nôtre de clarifier la

Roméo Paquette, agent de liaison oo oo

ST-SACREMENT

Vancouver

Décès de Mme Jean-Baptiste Paris

Le 25 juin, notre église paroissiale était remplie pour les funérailles de Mme Jean-Baptiste Paris. La cérémo- nie funèbre était relevée par la pré- sence de deux archevèques: Mgr Mar- tin Johnson, notre présent archevêque, et Mgr William Mark Duke, retiré de- puis près d’un an. Etaient aussi pré- sents 25 prêtres du diocèse, 35 religieu- ses et quelques Frères du Collège de Vancouver.

Le service fut chanté par l'abbé Charles Paris, fils de la défunte. Il é tait assisté par labbé Anthony Verrall, assistant à la paroisse St Mary's de Chilliwack, et par le Père Louis Lémi- re, s.5.s, vicaire à la paroisse St-Sa- crement.

Mme Jean Baptiste Paris, née Eugé. nie Mayi, mourut pieusement à l'Hô- pital St-Paul, après avoir reçu quelques jours plus tôt la visite et la bénédiction de notre archevêque. Le docteur Jean- Baptiste Paris, son époux, était décédé en novembre 1961, et lui aussi avait eu des funérailles très solennelles dans la même église, Chose remarquable, nos deux mêmes archevêques étaient aussi présents pour les funérailles.

La famille Paris est originaire du pays basque, en France. Elle habitait Vancouver depuis 1927.

La défunte laisse dans le deuil ses trois fils: l'abbé Charles, défenseur du lien matrimonial et directeur de l’en- seignement catéchistique dans le diocè- se de Vancouver; le docteur Robert, de Vancouver; et Raymond, avocat de Vancouver. Une fille, Andrée (Mme D. M. Galbraith) de Victoria.

Après labsoute il y eut double orai- son funèbre: la première, par le R.P. Henri Meek, 5.55, curé de la paroisse. A la demande de Mgr PArchevêque il parla en français. La seconde, en anglais par Son Excellence Mgr Johnson.

+

Tueur d'agrément. Vous con- naissez les trois feuilles de l’her- be à la puce qui ont gâché bien des pique-niques et bien des pro- menades dans le bois ? Habituelle- ment cette plante vénéneuse s’en- tortille à la base des arbres, des piquets de clôture près des cha- lets.

en lisant “L'Echo de la Colombie”

un éditorial

Il y a maintenant près de 2 ans que les Canadiens français de la Colombie avec l'aide financière de Québec ont établi un secrétariat permanent à Mail- lardville.

Reculons un peu dans le temps pour examiner ce qui a été accompli et ce qui en est de l'obtention de nos droits légitimes en Colombie.

Il faut d’abord reconnaître le travail assidu, tenace et consciencieux du se- crétaire, M. Roméo Paquette. En moins de deux ans nôus avons réussi à nous faire reconnaître comme un groupe- ment officiel dans cette province. Il est assez consolant de constater qu'avec le réveil qu’on ressent partout au Canada depuis quelques années, le mouvement canadiens-français jouit de beaucoup d'appui et de sympathie de l'élément anglo-saxon. Aussi, il est bon de penser par les rapports provoqués par la Commission Laurendeau-Dunton, que nous avons bonne raison de croire que nous jouirons d'ici quelques années d'un réseau français de télévision en Colombie a mari usque ad mare-

Ce qui est moins encourageant est de constater que de plus en plus ceux qui désirent et demandent le français, ne sont pas les Canadiens français eux- mêmes mais bien les Anglo-Saxons.

Un jour, et peut-être très tôt, Ja question des écoles françaises sera 6- tudiée par le gouvernement provincial. Ce même gouvernement peut momen- tanément offrir des écoles françaises neutres aux Canadiens français de la Colombie. Et que répondrons-nous! Si nous répondrons “Oui”, prêts à accepter les responsabilités de pourvoir à l’instruction religieuse de Ja jeunesse? Si nous répondons “Non” n'est-il pas très dangereux que dans le contexte de la Joi provinciale sur l’é- ducation, le gouvernement nous dise: “Nous vous offrons des écoles et vous n’en voulez-pas”. Si cela arrivait il se- rait très difficile, si non impossible plus tard, de revenir sur une telle décision.

Quand on se rend compte que sur une population de 66,000 Canadiens français en Colombie, seulement 426 sont membres de leur organisation pro- vinciale, j'ai bien peur que le sort des Canadiens français ne soit réglé à la satisfaction de la masse. Si d’un autre côté nous réussissons à obtenir nos droits justes et équitables, il sera triste de constater que les autres 65,574 Ca- nadiens français, qui aujourd’hui sem- blent se ficher de tout, aussi jouiront du travail de leurs plus courageux compatriotes. Si nous ne nous faisons pas justice, comment voulons-nous qu’- une race étrangère nous la fasse?

Réal P. Topping

LA L 2 Lo

les Canadiens-français et les investissements industriels

C'est un lieu commun dans la Provin- ce de Québec comme dans les autres provinces de déplorer la participation trop faible des Canadiens français à expansion industrielle de leur provin. ce. Evidemment les grandes familles n’ont pas favorisé l’accumulation des réserves qui auraient permis aux Ca- nadiens français de financer eux-mêmes Yindustrialisation du Québec. Avec la baisse relative du taux de natalité, l’ur- banisation et J'amélioration considéra- ble de l’éducation, les facteurs qui se trouvaient limiter, la participation fi- nancière des Canadiens-français à l’es- sor économique du Québec s’en trou- veront considérablement modifiés. Tou- tefois, le problème est non seulement économique, mais également psycholo- gique car dans les dernières trente an- nées, une épargne canadienne française relativement considérable s'est consti- tuée. Mais cette épargne s’est inves. tie dans les obligations gouvemementa- les, municiaples et des communautés religieuses et non pas dans les entre- prises manufacturières, clef de l'avenir. C'est l'éducation économique du grand public qu'il faut donc réaliser dans ce domaine.

# Lu *

TV française

Le Club Canadien-français de Victo- ria et la Fédération poursuivent leurs efforts pour obtenir le réseau fançais de radio et de télévision en Colombie. Allant à Québec pour un autre stage d'études cet été, M. Gérald Moreau s'arrêtera quelques jours à Ottawa il est l'invité de M. Séraphin Marion,

membre de la Société Royale du Cana-

da et conférencier- à notre vingtième congrès l'an dernier. Dans la capitale

“fédérale, M. Moreau aura des entre-

tiens. avec l'honorable Maurice Lamon- tagne, secrétaire d'état responsable de la Société Radio-Canada, et M. Réal Caouette, chef du Ralliement Créditis-

te et défenseur réputé des droits cana-

diens-français. Le 30 juin, à 12:30, M.

Moreau est convié à un déjeuner en :

tête à-tête avec M, T. C: Douglas, chef du Parti Néo-démocrate et député de circonstription électoral Bumaby-Co- quitlam dans laquelle se trouve Mail- lardville, la plus grande agglomération canadienne-française en Colombie. Ces démarches entrent dans Je cadre de la nouvelle politique de l'offensive é- noncé au derniér congrès de la Fédé- ration en octobre dernier.

serons-nous :

félicitations

Nous signalons la fondation du Bulletin De La Vallée Des Alberni. A l’exemple de L'ECHO, c’est le deu- xième journal canadien-français; après L’Appel de Ja Vallée du Fraser, à sur- gir sur la scène provinciale cette annéc- L'ECHO), l'âme inspiratrice de ces deux bulletins, se réjouit de cectte nouvelle entreprise de nos compatriotes des Al- berni. Bravo à ces vaillants Canadiens

français de Port Alberni et d’Alberni. + + +

visite vice-royale

La paroisse St. Jean-Baptiste a eu l'insigne honneur de recevoir la visite de Son Excellence le Gouverneur-gé- néral, M. GEORGES VANIER et Mme VANIER. Le couple royale a assisté à la messe dans notre petite église fran-

çaise à 5:15 heures le 9 juin. #* + Li

lettre à l'éditeur Montréal, le 16 avril 1965

Je vous félicite pour vos travaux pa- triotiques dans Echo. J'ai lu avec beaucoup d'intérêt les articles du der- nier numéro que je viens de recevoir. Continuez et persévérez . . . D'ailleurs le meilleur moyen d’aviver le patrio- tisme c’est une certaine occasion de lutter, d’être obligé, par les circons- tances que vous connaissez mieux que moi, de lutter pour ses droits (pas pour des soi-disant privilèges).

11 serait souhaitable que tous les Ca- nadiens-français de quelque couleur po- litique que ce soit, ou d’idéologie, ou de religion, soient unis sur ce point ca- pital: qu'ils forment un groupe natio- nal fier et distinct qui a des droits na- turels qui doivent ètre respectés par qui que ce soit au Canada ou ailleurs. Cette nation canadienne - française comprend la majorité française du Qué- bec et les apports canadiens-français importants du Nouveau-Brunswick, de l'Ontario et de tous les groupes cana- diens-français des autres provinces tous unis dans une même pensée dans un Canada entier en communion et en- tente avec le groupe anglais qui lui aussi a sa propre fierté etc.

C’est le concept d'une Confédération de deux groupes nationaux, deux na- tions, ‘une française l’autre anglaise qui ont fait le Canada et qui se doivent mutuellement respect,

La vieille Confédération de 1867 est passée de mode: 10 provinces dont 9 peuvent se liguer contre une seule pour commettre une injustice etc., ça ne tient plus debout . .-

Mais l'avenir est à ceux qui ne là- chent pas, qui veulent lutter en vue d’une unité nationale juste et rationnel- Je!

Ernest Senécal. L 3 # L 2

M. Paul Lavertu a terminé ses étu- des classiques et est maintenant Ba- chelier-ès-arts.

M. Raymond Côté est de retour à Victoria après une absence de trois ans à Montréal. Il poursuivra des é- tudes à l’université Simon Fraser en septembre.

Mme Monique Guichon nous quitte-

ra le 25 juin pour passer ses vacances

annuelles en Saskatchewan et au Ma- nitoba.

Mme Pamela Lavertu ira bientôt passer ses vacances bi-annuelles avec ses enfants en Saskatchewan.

Notre agent recruteur, M. Jean Ro- billard, travaillera tout l’été dans le grand nord canadien, Il nous quittera

au début de juillet. * * *

du nouveau à Vancouver

Très excellente nouveauté! M. Ray- mond Caudry, agent général pour deux importantes maisons de rapports (mai- sons à appartements), doit être félici- d’avoir obtenu que ces deux mai- sons portent un nom français Elles s'appelleront fontaine bleue et fontaine d'or, Elle seront situées aux numéros 340 et 360, sur la 14e Avenue Est, Van- couver.

L +

MS AS

Le coup d'état d'Alger. L’an- cien ministre de la défense d’Al- ger, le colonel Houari Boume- dienne, a présidé au coup qui a renversé le président Ahmed Ben Bella. Depuis cet événement, les démonstrations en faveur de Ben Bella ne cessent dans toute l’Al- gérie.

Page 7

ise de la Colombie

en lisant

“L'appel”

de la Vallée de la Fraser

concours de français

Les concours de français ont encore, cette année, été couronnés par la dis- tribution des certificats décernés par le Comité d'éducation de la Fédération Canadienne française de la Colombie, dans les trois écoles bilingues de Mail- lardville et de Vancouver.

Les écoles primaires et secondaires de Notre-Dame de Lourdes, ajoutèrent à leur distribution une convaincante dé- monstration du progrès des élèves par un concours oral public.

Les écoles de Notre-Dame de Fatima et de St-Sacrement agrémentérent leur manifestation d’un charmant concert.

Des félicitations bien méritées doi- vent être adressées aux institutrices religieuses et laiques qui se dépen- sent d’une façon extraordinaire et pres- qu’exclusive pour inculquer et faire aimer Ja Jangue française.

Les prix offerts par la Fédération Canadienne-française de la Colombie, consistaient entièrement de disques français et canadiens-français conçus spécialement pour les jeunes.

Il nous a semblé qu’une telle ini- tiative serait d'ordre à prolonger dans les foyers un peu du travail fait par l'école, Dans le vacuum culturel nous vivons c'est peut-être Ïà un mo- yens de suppléer un peu la pénurie des média audio-visuels.

Comme par les annces passées, le consulat de France a gracieusement offert de magnifiques volumes illus- trés. Cet encouragement substantiel de la part d’un consulat étranger va à l'honneur de la France, qui, sur le plan culturel, est loin de nous être étrangè- re.

C'est grâce à un octroi du Minis tère des Affaires Culturelles de la pro- vince de Québec, Service du Canada français d’outre-frontières, que la Fé- lération à pu ontenir ces quelque cent disques qui ont été distribués.

Nous remercions le Comité de len- seignement pour le choix judicicux des +

en lisant le

disques; travail difficile puisque la seule documentation à sa disposition se limitait à des listes commerciales pu- bliées par les manufacturiers.

R. Paquette. + + +

que voulons-nous?

Comment mieux répondre à nos com- patriotes anglophones qui nous deman. dent sans cesse “Que voulez-vous?” que par cet éditorial du grand tribun cana- dien-français Henri Bourassa dans “Le Nationaliste” du 3 avril 1904.

“Notre nationalisme à nous est le nationalisme canadien fondé sur la du. alité des races et sur les traditions par- ticulières que cette dualité comporte.

Nous travaillons au développement du patriotisme canadien qui est à nos yeux 1 meilleure garantie de l'exis- tence des deux races et du respect mu- tuel qu’elles se doivent,

Les nôtres, pour nous, sont les Ca. nadiens français; mais les Anglo-cana- diens ne sont pas des étrangers, et nous regardons comme des alliés tous ceux d’entre eux qui nous respectent et qui veulent comme nous le main- tien intégral de l’autonomie canadien. ne.

La patrie pour nous, c’est le Canada tout entier, c’est-à-dire une fédération de races distinctes et de provinces au- tonomes. ;

La nation que nous voulons voir dé- velopper, c'est la nation canadienne, composée des Canadiens français et des Canadiens anglais, c'est-à-dire de deux éléments séparés par la langue et la religion et par les dispositions léga- les nécessaires à la conservation de leurs traditions respectives, mais unies dans un sentiment de confraternité, dans un commun attachement à la pa. trie commune.”

Cet éditorial écrit il y a soixante-et- un ans est aussi à propos de nos jours. Nos buts n'ont pas changé, nous vou- lons pouvoir être Canadien français de l'Atlantique au Pacifique.

André Pioiat. +

“Bulletin de la Vallée des Albernis”

maîtres chez nous

Depuis nombres d'années, le cana- dien de langue française s'est fait pas- pour un “suiveux”, et ceci se fait en- core aujourd’hui.

Dans plusieurs endroits du pays, le canadien français s’est réveillé, mais a poussé un peu trop fort sa note pour de- venir un “révolutionnaire”.

Ni un ni l'autre des deux qualifica- tifs est plaisant ou même flatteur. Ils sont plutôt déprimants.

Nous avons un patois qui dit “mai- tre chez nous.” Oui! Soyons maitres chez nous et unissons nous. Mais n’ou- blions pas que nous vivons avec d’au- tres qui eux aussi ont leur chez eux et sont unis.

Pour clarifier, tout ceci veut dire qu'il ne faut pas oublier notre langue, notre héritage, ou même notre tradi- tion, tout en nous rappelant que si nous nous souvenons et respectons ceci, nous pouvons à jamais nous appeler Canadien de langue française, mais mieux encore, nous pouvons nous appe- ler “CANADIENS”.

Anonyme * L 2 +

arrivées

Nous voulons souhaiter une bien- venue très chaleureuse aux derniers arrivés de la vallée:

A chez M: et Mme Omer Chrétien, Mlle Marilyn Chrétien, M. et Mme Armand Pauliot et famille, et M. et Mme Désylva Croteau et famille.

À. tous nous leur désirons paix et d’-

heureux jours dans Ja Vallée, x L 3 L 2

lettres des lecteurs Chancery Office, 740 View St. Victoria, B.C. Ce 9 juin, 1965 Cher M. Ruel: J'ai reçu ce matin votre Bulletin du mois de mai. Je l'ai lu avec plaisir. C’est une initiative heureuse. Espé-

-rons que ce bulletin aura des vues très

larges qui sauront promouvoir le bien de toute la Vallée. TRémi J. De Roo, évêque. #* + * : Victoria, 12 27 mai 1965 Cher M. Kropninski:

Vous êtes bien aimable de m'avoir envoyé un numéro de la première édi- tion de votre bulletin; je profite de cette occasion de vous écrire pour vous féliciter, ainsi que tous vos dévoués collaborateurs, de cette belle initiative. Mon souhait le plus sincère est de voir ce bulletin remporter de très beaux suc- cès; je sais, d’après votre expérience à Victoria, et d’après celle de Maillard- ville et Vancouver, que votre bulletin sera en dépit du labour qu’il exige et des problèmes qu'il crée, une grande source de joie pour vous les responsa- bles et pour nos lecteurs. |

Dr Gérald Moreau, Président Général de la Fédération Can. Fr. de la CB.

Debden, Sask. Le 2 juin, 1965 E. Rudl ct collaborateurs: Chers compatriotes de l’ouest:

C'est avec fierté et surprise que j'ai reçu et lu votre premier bulletin de “La Vallée des Albernis”. Ca démon- tre vraiment qu'un groupe de Cana- diens-français, quand il veut, ne meurt jamais. Au nom du comité paroissial de notre région, nous vous disons félicita- tions et succès! “Prenez votre temps” comme dirait Séraphin. Fondant une base solide à votre mouvement nous sommes sûr que vous réussirez à l'en- treprise d’une si noble cause.

La belle annonce du “Salon de Beau- Rose” et la vente des produits de chez Paul Henri nous donne déjà envie d'aller se promener à Port Alberui!

Bonjour aux parents et amis des Al- bernis. A tous les organisateurs et col- Jaborateurs.

Bonne chance!

Henri-Paul Fortier, président du comité Paroissial de A.C.F.C. * + # Collège Mathieu Gravelbourg, Sask. Le 1 juin, 1965 Cher Monsieur:

J'ai bien reçu “Le Bulletin de la Val lée des Albernis”, no 1, vol. 1, de mai 1965, Bravo et félicitations! Et soyez en sûrs aussi, mes meilleurs voeux de succès:

J'admire votre courage, votre tenaci- té, votre énergie, vos audaces pour gar- der votre culture et la développer pour la faire connaître et la faire aimer pour faire rester vos droits linguisti- ques ct nationaux, pour obtenir justice, et respect, après tous, quoil Continuer de lutter pour la justice qui est La Voie, La Véritée et La Vie. Res. pectez les personnes, mais ne cedez jamais sur les principes! Vengez-vous contre vos adversaires avec plus de Charité encore! Comblez-les d'égards et de civilités, mais ne lachez pas! Mes prières vous accompagne. Aurevoir.

Roger Ducharme, ptre. + +

Le saviez-vous ?

Dans le monde entier, plus de 12 millions d'amateurs pratiqueront cette année la plonge sous-marine, estime Sélection du Readerûs Digest de juillet. Ce sport en plein essor est aussi un exercice dangereux: environ 27 plon- geurs ont péri, rien qu’en Floride, en 1963.

e : +

A°T-T-EN-T-I-O'N ENS E NE

4

Page 8 ne

Au fil des heures et des jours

La meilleure information, c’est celle qu'un esprit lucide fait tenir en dix phrases nettes et sans bavures. (F, Mauriac)

: mercredi, 30 juin la Russie intensifiera son aide au Vietnam-nord, et demande aux pays socialistes d'en faire autant dans le renvoi de Hawrelak, la cour maintient sa décision 8e inondation depuis le printemps pour les fermiers de Paddle River une bombe (séparatiste?) é- clate près de l'hôtel de ville de Westmount Robarts se dit trop engagé dans les problèmes de sa province pour songer à la succes- sion de Diefenbaker la démission du ministre de la justice, Guy Favreau, cause de l’émoi dans les milieux politiques la Chambre - est ajournée au 27 septembre jeudi, ler juillet | Chou-en-Lai offre de construire une ligne de chemin de fer qui irait du coeur de l’Afrique à l'Océan Indien, 1300 milles : bon moyen pour s’attirer la sympathie des Noirs le représentant du Vatican à l'ONU croit que le Pape y viendra saluer les chefs des nations en octobre nouvel appel du général Vanier en faveur de lunité canadienne la police de Montréal est sur les dents, elle fait avor- ter immédiatement les tentatives de démonstrations séparatistes : 55 arrêts à Sherbrooke, les antennes d’un poste anglais sont renversées, avec la signature du FLQ dès l’ouverture de la Cham- bre à l'automne, Diefenbaker proposera un vote de non confiance à propos du rapport Dorion à Edmonton, des Néo-Canadiens deman- dent à l'ambassadeur de Russie pourquoi il n’y a pas d'élections li- bres dans les satellites de URSS vendredi, 2 juillet pour la première fois Shastri se dit en faveur de la limitation des naissances : 12 millions de naïssances par an en Inde U Thant in- vite le Saint-Père aux Nations-Unies, et le département d'Etat dé- clare qu’il sera très bienvenu aux Etats-Unis l’eau a gaspillé la récolte sur des milliers d’acres au nord d'Edmonton Ymei, fille du président Johnson, entre dans l'Eglise catholique en son 18e anniversaire le comité qui étudie le coût des élections fédérales est reçu par M. Manning six sénateurs de France visitent Ed- monton samedi, 3 juillet Diefenbaker seandalisé que le premier ministre Pearson mette en doute une affirmation du rapport Dorion l’aide fédérale aux travaux d'hiver se continuera encore cette année les hommes po- litiques sont de plus en plus unanimes à dire qu’il n’y a pas de solu- tion militaire possible au conflit vietnamien, seulement une solution politique présentement il y a de nombreux feux de forêts au Cana- da : 48 au Nouveau-Brunswiek, 24 en Ontario. 6 en Colombie les Maritimes traversent la pire sécheresse de leur histoire dimanche, 4 juillet la prise de bec Pearson-Dorion est réglée -— de nombreux députés demandent au gouvernement de forcer les manufacturirs d’auto- mobiles à mettre plus de protection, un meilleur matériel, dans la fabrication de leurs voitures, afin de diminuer le taux des accidents: 8,000 morts par an la Chambre de Commerce du Québec deman-. de 1) que le Nouveau-Brunswick et l'Ontario se déclarent provinces bilingues : 2) que pour le Québec, Radio-Canada s’en remette au mi- nistère des affaires culturelles quant à l'orientation et au finance- ment des jeunes vauriens font du bruit à Calgary, comme d’autres ont fait la veille sur la Jasper Tundi, 5 juillet le prince Philip se fait dire de ne pas parler ‘politique’, comme il le fit récemment au sujet de la Rhodésie le juge Dorion corrige un passage de son rapport, avec les précisions de MM. Pearson et Favreau la loi martiale est décrétée au Pérou des maquis s’or- ganisent dans plusieurs régions la France retire ses experts du comité du Marché commun le prince Philip n’entrevoit pas de solution définitive au problème biculturel du Canada Ben Bella serait gardé dans un hôpital psychiatrique Diefenbaker et Dou- glas sont mécontents que Dorion ait changé un point de son rapport Soekarno est en visite à Paris les conducteurs d'autobus d'Ed- monton reviennent à la semaine de six jours, avec moins d’heures de travail chaque jour : | mardi, 6 juillet 2e conséquence du rapport Dorion: Pearson exige la démission du

JESUS APPELLE... Jeune fille... VEUX-TU

aimer et servir le Christ

dans la personne des

enfants, des malades, des vieillards chez

LES FILLES DE JESUS? ..…

Pour plus de détails, remplis la formule suivante et adresse-là à:

LE COMTE DE STURGEON

(Avoisinant la Ville d'Edmonton)

Immédiatement au nord d'Edmonton et facile d’accès par les routes No 28, et No 15, a besoin des professeurs suivants devant commencer au ler septembre :

Ecole Alcomdale Ecole de 4 professeurs (1 9) Grades (1 2), (3 4) et (5 6)

Ecole Gibbons Ecole de 9 professeurs (1 9) 1 professeur pour grade 7

Ecole Horse Hill Ecole de 17 professeurs (1 12) 1 professeur du grade 8

Ecole Legal Beole de 23 professeurs (centre bilingue) De préférence professeurs C-R. 1 professeur pour école primaire spéciale et professeurs pour grades 5, 6, 7 et 1 professeur pour hautes classes devant enseigner éducation commerciale et mathématiques.

Mission Park Vice-principal pour enseigner le grade 8. Ecole Namao Ecole de 15 professeurs. grade 5.

Ecole Saskatchewan Ecole de 4 professeurs, de préférence C.-R. Grades 1 12.

Echelle des salaires 1965-66

3750 4500 5350 5650 5950 5850 6950 8750 9050 9350

mt et Ont ns ts,

9x#210 10x$210 10x6245 10x$340 10x$340 10x$340

8150

Allocation au vice-principal de Mission Park: $612.00

Veuillez adresser toute communication à:

A.E. Kunst, surintendant des écolés, Morinville, Alberta. ou téléphonez au Bureau du Comté, à Morinville, No 30.

*

le Pape...

(Suite de la page 1)

La pierre de touche

“Explorer . . . les possibiltés de’dia- logue et de collaboration”, “refaire progressivement ce que les temps d’iso- lement ont défait”, “récréer une atmos- phère qui permettra . : . d'entamer un fécond dialogue”: ces expressions ca- ractérisent l'effort oecuménique de Paul VI. Le Saint-Père ne précipite pas. Il avance lentement, Il procède avec méthode. Il ménage les étapes. Il respecte les lois de la psychologie. Il connait les lenteurs du cheminement des vérités, Il entrevoit par contre “des défiances et des résistances”, comme il l'a déclaré dans son encyclique inau- gurale,

N'importe, Paul VI va de l’avant, sûr que la pleine fidélité de tous au Christ mênera un jour à la recomposition de l'unité chrétienne. Il l'affirma naguère à Bombay, dans sa rencontre avec 40 évêques et pasteurs représentant les cinq millions de chrétiens non catho- liques de l'Inde: “Nous avons confian- ce que la fidélité au Christ et à son E-

vangile, qui est la pierre de touche de

toute activité oecuménique, fera que Dieu, qui ne manque jamais à ceux qui le servent avec amour, couronnera les efforts de nous tous par des bénédic- tions de vraie paix et de réconciliation entre les chrétiens.”

2

LA SURVIVANCE

‘Le pasteur Baumann ...

Un épisode tout récent révèle -le rayonnement de cette fidélité. Un pas- teur luthérien allemand, M. Richard Baumann, dont j'ai eu la joie de faire la connaissance lors de la troisième session du Concile, m'envoie son der- nier livre. L'ouvrage traite du Concile. Aux dernières pages, le pasteur évoque son malaise lorsque, à la séance de clôture, il entendit Paul VI proclamer Marie Mère de l'Eglise, M. Baumann sortit accablé de la basilique Saint- Pierre . . . Mais . . . “tout à coup, je pensais: Ceux qui disent: Mère de Dieu (comme. le faisaient nos Pères de la Réforme, et comme l'ont fait depuis plusieurs témoins de notre foi) entre- voient le mystère de Marie caché dans le Christ pour peu qu’ils croient ce qu'ils confessent, et qu’ils confessent ce qu'ils croient.” “Cette pensée, ajou- te le pasteur luthérien, dissipa entiè- rement mon malaise.” Et il exprime l’es- poir que ses co-religionnaires luthériens se réunissent comme en “petits conciles” pour un examen de Ja constitution sur l'Eglise et du décret sur l’oecuménis- me.

Pour un examen .. . A l’insu peut-être du pasteur Richard Baumann, cette suggestion fait écho au voeu exprimé par Paul VI lors du récent congrès mariologique international de St-Do- mingue, consacré à l'étude du “rôle de Marie dans le Nouveau Testament”: “Que ces assises soient comme une affectueuse invitation aux frères sépa- rés qui craignent que notre culte

+

Ne met

@”

au gymnase du collège St-Jean à 8h 30.

marial n’enlève quelque chose à la prérogative du Christ, unique Sauveur et Médiateur à vouloir reconsidérer le rôle que le Seigneur a confié à Marie dans l’économie de la rédemp- tion, selon le témoignage de la Sainte Ecriture.”

“Pour un examen”, vouloir reconsi- dérer”: ni le pasteur Richard Baumann,

Mardi soir, 13 juillet

ne pas manquer ”7"*

VOICI UNE CHANCE UNIQUE DE VOIR ET ENTENDRE L'INCOMPARABLE

$ grilles À oignault :

vedette no. 1 du Québec

Entrée $1.00 étudiants $0.50

Ce qu’il en coûte pour manger? Dans l’ensemble, les Canadiens y af- fectent le quart de leur revenu, com- parativement à 30 p.c. en Grande-Bre- tagre, 45 p.c. en Italie, et 60 p.c- en Union soviétique.

° Q

député Guy Rouleau Diefenbaker dit que Favreau devrait quitter son siège de député on accuse la France de bloquer le développe- ment du Marché Commun une grève des stations-service menace de couvrir la province de Québec 1e Pape reçoit un prélat ortho- doxe en audience il y a 124 feux de forêts en Colombie Québec prendra graduellement l'autorité sur les Indiens et les Esquimaux

ni le pape Paul VI ne parlent encore d'acceptation.

BONNES VACANCES

AVEC PRUDENCE D A à à à

Partant de deux positions doctrinales différentes, mais mus par le même ESPRIT, ils souhaitaient tous deux que se fasse un même effort d’approfondis-

de son territoire

sement:

No 35 mn

L'Eglise, seul espoir du Brésil

Alger (CCC) M. Michel Arras ancien gouverneur de l'Etat brésilien de Pennambouc, dans le nord-est du pays, qui s'était réfugié dans une am- bassade étrangère, a fait une déclara. tion lors de son arrivée à Alger.

Il a tout d’abord infirmé les ru. meurs selon lesquelles des divergences opposeraient les “ultras” de l'armée au gouvernement du maréchal Castel. lo Branco.

“En fait, a-t-il ajouté, le gouverne. ment Branco poursuit d’une manière unanime sa politique de répression . Les dirigeants savent qu’ils sont impo. pulaires et cela renforce leur volonté de lutter contre la démocratie . . , Le seu] espoir dans cette nuit brésilienne, ces la nouvelle attitude de l'Eglise: des voix de prêtres, de plus en plus nom. breuses, s'élèvent pour condamner le régime.”

Rappelons que Mgr Marcos de Ol. veira, évêque de Saint André, dans V'Etat de Sao Paulo, a envoyé une let. tre ouverte au maréchal Castello Bran. co, dans laquelle, après avoir repro. ché au gouvernement de ne pas s'être soucié de procurer du travail à ceur qui en ont le besoin et le droit, il rap. pelait que “le chômage est un messag de mort, de massacre pour des millier et des milliers de travailleurs ..

FERD NADON BIJOUTIER REPARATION DE MONTRES

ET BIJOUX en face de la “Bay”

10115 - 102ème rue Edmonton

Pour l'année académique 1963-64 les universités canadiennes ont dépen $1,831 par étudiant; les 158,00 étudiants ont donc coûté 332 million

Course de canots

“White Water”

Cent soixante-treize milles de nai vigation excitante sur les eaux turbulantes de la Rivière Saskat- chewan-Nord. La course débute- ra à Rocky Mountain House le 9 juillet pour se terminer à Ed- monton le 11 juillet. Il y aura ac- tion et divertissement tout le long du parcours.

Voici la cédule des événements de cette grande course White Water.en canots: é

Trophées et prix offerts par La: batt’s Alberta Brewery Limited.

‘A Rocky Moutaïin House ... :

8 juillet:

9 h 30 a.m. Pesage et adjudi- cation des canots pour la grande course albertaine White Water. 11 h 30 am. Grand défilé in- cluant les canotiers, , 2 h p.m. Course en canots de mille, comprenant 2 rapides.

4h p.m. Concours de citoyens: : - locaux dans une course de 2 mil-

les en radeau. | 6 h 80 p.m. Dîner des amateurs’ de sport avec les canotiers con- currents. Le 9 h p.m. Revue théâtrale et danse. os

9 b 30 p.m. Feu d'artifice et

9 juillet: 9 h Les jeux se continuent à

Th am. Déjeuner aux crêpes. la grande tribune, feu de camp; anse sur la rue 8 h am. Pesage officiel des Chants en choeur; danse en moc- canots. ed 11 juillet:

9 h a.m. Course en canots de 10 juillet: |

122 mille par les Scoutes.

10 h a.m. Début de la grande course albertaine White Water.

À Drayton Valley ...

9 juillet:

10 h a.m. Défilé

11 h 30 à 3 h p.m. Divertisse- ments par différents groupes.

1 h p.m. -—— Concessions ouvertes sur les bords de la rivière Or- chestre dans les rues du village. 4 h p.m. Revue aérobatique au terrain de camping,

4 h 30 p.m. Barbecue sur le terrain;

les canots arrivent de Rocky Mountain House.

7h p.m. Revue aérobatique au

terrain de camping -

Th 30 p.m. Orchestre au ter-

.rain de camping

8 h p.m. Début des jeux à la grande tribune

8 h 80 p.m. Adjucation et cou- ronnement de la Reine du Car- naval. !

6hà10ha.m. Déjeuner

9 h a.m. Les canots se mettent en route pour Devon; le Midway et les concessions sont ouverts. 10 h a.m. Départ de la caval- cade des champs pétrolifères.

2 h p.m. Gymkana sur le ter- rain.

3 h p.m. Course en radeau.

3 h 80 p.m. Rassemblement des bateaux à voile.

7 h p.m. Revue aérobatique.

8 h p.m. Jeux à la grande tri- bune; feu de camp; chants en choeur; danse en moccassins.

À Devon...

10 juillet:

9 h a.m. Défilé 11 h a.m. Gymkana 12 h Premières parties du con-

cours de balle-molle et de balle- au-camp.

2 h p.m. Descentes en para-

chute.

5 h à 6 h p.m. Arrivée des ca- nots au parc Devon Lions.

ALBERTA PADDLERS ASSOCIATION

10 h a.m. Déjeuner aux crêpes suivi d’un service religieux inter- confessionnel en plein air.

12 h Départ de la grande cour- se Albertaine White Water.

2 h p.m. Les finales dans le concour de balle-molle et de balle-au-camp.

Préparez-vous pour jouir de qua- tre journées de divertissements lors de la grande course en ca- nots White Water. Amenez tou- te la famille, car ce sera quatre

journée de plaisir dont vous

vous rappellerez longtemps. …...

Ne manquez pas la course en

canots White Water, Les événe- ments débuteront à Rocky Moun- tain House le 8 juillet,