LA
ATTENTION!
Comme d’habitude, La Liberté ne sera pas publiée durant le congé de Noël. Le prochain journal vous
arrivera le vendredi 9 janvier.
(secrétaire-relationniste).
L'équipe de La
Les employé(e)s de La Liberté (de g. à d.): Andrée Gilbert (publicitaire); Francine Labossière (secrétaire-comptable); Lucien Chaput (chroni- queur); Daniel Tougas (journaliste); David McNair (responsable du service graphique; René Lanthier (graphiste); Bernard Bocquel (directeur et rédacteur en chef); Denis St-Jean (graphiste): Stéphane Jarre (jour- naliste-coopérant); Jocelyne Laxson (typographe); Jacqueline Chaput
berté vous souhaite
Toutefois, les bureaux resteront ouverts.
BERTÉ
Volume 73 No 38 Saint-Boniface, du 26 décembre 1986 au 8 janvier 1987 5O€
La relation Liberté-SFM
357, RUE DES MEURONS
ASSURANCES
À votre service:
( | er ge ge Tétreauit
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D'ESCHAMBAULT
136, BOULEVARD PROVENCHER GILBERT D'ESCHAMBAULT
Tél: 237-4816
Collaborant aussi à La Liberté sur une base hebdomadaire: Hubert Pantel (développeur des photos); Cayouche (carricaturiste); Pat Turenne (traductrice, correctrice d'annonces); Claude Blanchette (chroniqueur religieux); Cécile Mulaire, Laurence Bérard, Estelle St-Hilaire et Nicole Gagné (créatrices de la page de Bicolo); André Brin (chroniqueur sportif); Jean-François Belisle (dessinateur de APEPSIE)}); Patrick Chabault (écrivain).
photo: Hubert Pantel
a fait l’objet d’un premier examen
La première réunion, mercredi 7, du comité ad hoc des présidents et ex- présidents de la SFM et de Presse-Ouest a per- mis un partage d'infor- mations.
Ce comité ad hoc a été mis sur pied par la SFM suite à l'assemblée générale de la Société tenue le 18 novembre. Une solide majorité des 250 personnes présentes s'était alors prononcée contre la vente du journal à des intérêts pri- vés, ainsi que la SFM l'avait recommandée.
«Nous avons donné à ce comité ad hoc le mandat de déterminer la problématique (/es relations structurelles entre la SFM et son journal) et de recommander une ou des options» a indiqué le président de la SFM, Réal Sabourin (La Liberté du 19 au 25 décem- bre).
Tous les présidents et ex- présidents vivant au Manitoba ont été invités à siéger au comité ad hoc.
Maurice Gauthier, Albert Lepage, André Fréchette, Mau- rice Péloquin, René Piché, Gil- bert Sabourin (actuel président de Presse-Ouest) et Réal Sabou- rin ont participé à la première réunion. Léo Robert, Michel Lagacé et Joseph-Paul Marion ot indiqué leur volonté de par- ticiper aux réunions subsé- quentes (/a prochaine aura lieu le 8 janvier).
Pour sa part, le Dr Gérard Archambault, ancien président de la SFM, a souligné à La Liberté qu'il avait l'intention de participer à des réunions du comité à condition qu'il reçoive un avis de convocation «dans un délai raisonnable». (La réunion du 17 décembre a été convoquée avec une semaine de préavis).
Selon le directeur général de
la SFM, René Fontaine, les anciens présidents de la Société Étienne Gaboury, Roger Collet et Gilberte Proteau ont décliné l'invitation.
«La participation est bonne. Ça indique qu'il y a des gens intéressés à régler des pro- blèmes», commente le porte- parole du comité ad hoc, Mau- rice Gauthier (ex-président de la SFM:; ex-président de Presse- Ouest).
«Les membres présents ont décidé de faire abstraction de leurs biais personnels. || a été décidé de s'en tenir aux faits, tout en tenant compte de la volonté exprimée par l'assem- blée. C'est-à-dire que le jour- nal reste la propriété de la communauté», poursuit l'ancien représentant du Commissaire aux langues officielles.
Maurice Gauthier estime qu'il est très important pour l'avenir du journal que la situation actu- elle soit clairifée le plus rapi- dement possible.
«L'assemblée générale (/e 18 novembre) a indiqué ses at- tentes. Et la SFM s'est enga- gée à arriver à l'assemblée annuelle (/e 7 mars) avec des propositions claires, concrètes et précises.»
«Tout ce qui s'est passé dans les derniers mois ne peut pas faire autrement que de contri- buer à créer un climat d'incer- titude autour de l'avenir du journal. L'objectif, c'est de ne pas laisser sombrer La Liberté dans un coma. Car l'incertitude, ça peut engendrer un climat malsain. D'où l'importance de régler le plus rapidement pos- sible la question», conclut Mau- rice Gauthier.
Pour sa part, le président de la SFM a déjà indiqué qu'il souhaitait que le comité adhoc puisse arriver à une ou des recommandations d'ici la fin janvier pour «publier les recom- mandations suffisamment à tempset permettre une réflexion des membres.» B.B
BILAN
86
Chacun dans
leur domaine
de spécialisa- tion, Florent Beaudette, Raymond
Lafond, Guy
Jourdain,
Charles
Gagné et Richard
Chartier font
le point sur 1986.
Alors, ces étudiants de 12e année! Ils parlent bien, mal, pas trop mal le fran- çais? Ça s'améliore? Ça s’agrave? Vous ne savez
as trop? Raymond Thé-
rge, en tout cas, a décidé d’en avoir le coeur net.
Le patron du Centre de recherche du Collège universi- taire de Saint-Boniface vient d'obtenir 2 000$ de la Fonda- tion Radio Saint-Boniface pour entreprendre une description sociolinguistique du parler des étudiants de 12e année.
Pourquoi un travail aussi évi- dent n’a-t-il pas été entrepris voilà très longtemps? Raymond Théberge, qui occupe son poste depuis une année, n’a pas d’ex- plication spéciale à offrir.
Pour lui en tout cas, une étude de cette nature l’inté- resse énormément. «L'acquisi- tion du langage dans des situa- tions minoritaires et d’immer- sion, c’et un de mes intérêts
personnels». Le docteur en psycholinguistique ajoute qu'il veut en connaître plus long sur le processus d'acquisition de la langue en situation minoritaire.
Essentiellement, Raymond
BOCQUEL
Théberge va chercher à savoir quel est le niveau de français parlé par les étudiants de 12e; et quand et où ils utilisent leur langue maternelle.
Mon travail va tout simple- ment consister à inventorier ce qui existe. Au lieu de faire des
énéralisations, allons voir sur e terrain ce qui se passe, et une fois qu’on aura les données, on verra ce qu’on peut faire. Les spécialistes pourront voir jus-
u’à quel point on peut remé- dier à la situation, si on. peut y remédier.»
Si Raymond Théberge part del’hypothèse qu'il existe effec- tivement des lacunes linguisti- ques chez les élèves, il ajoute que le problème n’est pas «uni- que aux francophones. C’est
200, avenue de la Cathédrale Saint-Boniface (Manitoba) R2H OH7 Tél.: 237-5852
Tél.: 237-5852
avant le 31 janvier 1987.
FRANCOFONDS INC. est une organisation fiduciaire dont l'objectif est de recueillir le plus de capital possi- ble pour ensuite l'investir et utiliser les intérêts pour le développement de la communauté franco- manitobaine. Les intérêts accumulés au 31 décembre sont distribués peu après la fin du mois de février sui- vant. Ce programme d'aide encourage et appuie l'éla- boration, la mise sur pied et l'exécution de projets et d'activités qui permettent aux groupes francophones de promouvoir l'épanouissement du fait français au Manitoba. Tout groupe de francophones qui s'est volontairement associé à des buts non lucratifs et qui est démocratiquement constitué peut recevoir une contribution de FRANCOFONDS.
Tout groupe désireux de faire demande d'aide est prié de se procurer un formulaire de demande en télépho- nant au numéro 237-5852 ou en écrivant à:
FRANCOFONDS INC.
200, avenue de la Cathédrale Saint-Boniface (Manitoba) R2H 0OH7
À moins de circonstances extraordinaires, toute demande auprès de FRANCOFONDS devra être sou- mise avec le formulaire de demande dûment complété
Pour des renseignements sur les critères de distribu tion, veuillez téléphoner au numéro 237-5852
un problème international. Les jeunes lisent moins, écrivent moins».
Le psycholinguiste précise aussi que, de toute manière, la langue évolue. «La langue, ce n’est pas quelque chose de sta- tique.» Ainsi, ce que l’on trouve «normal» maintenant a vraisem- blablement été considéré incor- rect à un moment donné. «Les erreurs d'aujourd'hui pourraient devenir la norme de demain». Il faut se demander si certaines incorrections, ça ne fait pas partie de la langue.»
L'école n’est pas la
réponse à tout
En attendant que l’étude des- criptive conduite par Raymond Théberge soit disponible (pro- bablement autour de septem- bre 87) et que les experts déci- dent des mesures correctrices à prendre, des moniteurs de lan- gues font leur part sur le ter- rain. (*).
Nathalie Lampron est la pre- mière monitrice de langue dont dispose l’école élémentaire (M à 8) Saint-Joachim à La Broque- rie. Cette bachelière ès arts
uébécoise travaille surtout avec es élèves de la maternelle à la 4e année. Elle estime que les jeunes utilisent «un bon fran- çais,excepté qu'il se glisse quel-
il faut
péchés linguistiques.
vêché de Saint-Boniface.
chaque fois. Dieu merci.
2 LA LIBERTÉ, la semaine du 26 décembre 1986 au 8 janvier 1987
Des fois,
On n’a pas l'habitude de se transformer en policiers de la langue française. Ne serait-ce que parce que La Liberté n’est pas exempte de
Enfin une étude qui fera parler
ues anglicismes» qu’elle tente e corriger.
Des anglicismes du genre: «ll porte des skipants» (manque de vocabulaire technique); ou du style: «Où est-ce que tu viens de?» (erreur syntaxique; calque de l'anglais).
Comme elle a commencé son travail seulement depuis le mois de septembre, Nathalie Lam- pron n’est pas encore à même de constater si ses efforts, en conjonction, évidemment, avec le corps professoral, porteront des fruits à long terme.
Car si elle note «une amélio- ration du vocabulaire», force lui est de remarquer que «l’em- ploi des nouveaux mots n’est
as spontané. Il ne font généra- ement pas le lien entre le voca- bulaire montré et la possibilité de l'utiliser dans un contexte quotidien».
D'où la conclusion: «Pour revaloriser la langue française, je dirais qu’il faut organiser des activités en dehors de l’école, pour que le français ne se vive pas uniquement à la maison et à l’école.»
C’est platte
Un objectif en tout cas du programme de moniteur de lan- gue est déjà atteint: «Je suis un témoin linguistique. Avec ma présence, je montre aux jeunes qu'il y a des gens qui vivent en français et sont en situation
le dire
Cependant, même si nous ne sommes pas en position de jeter la première pierre, il faut des fois, même exceptionnellement, sonner les cloches.
Ainsi, prenons le dernier bulletin du député fédéral de Saint-Boniface. On trouve, entre autres, sous une photo, le texte suivant: «Leo Duguay fait part des cérémonies de graduation au Collège Beliveau où il était directeur préalable d'être élu notre député».
Comme disait récemment dans La Liberté André Martin, le directeur du service de traduction provin- cial: «C'est un mythe de penser que tout le monde peut traduire. Traduire, c’est un métier.»
EDITORIAL
Un membre du personnel de Léo Duguay vient de l'apprendre à ses dépens. Naturellement, après avoir exprimé son embarras, le député de Saint-Boniface a assuré qu’une telle situation ne se reproduirait plus.
Comme nous ne voudrions pas donner l'impression que nous pointons du doigt Léo Duguay (Dieu sait qu'il n'est pas le seul à faire affaire avec des traducteurs mal qualifiés), prenons un récent communiqué de l’arche-
Sous la signature de Mgr Hacault, on apprend que l'actuel contexte ecclésial «urge une promotion plus soutenue de la vocation et de la mission du laïcat».
Nul doute que l'erreur, surtout linguistique, est non seulement humaine, mais parfaitement compréhensi- ble. Après tout, Mgr Béliveau nous avait suggéré que, si on voulait avoir du français, c'était à nous d’en met- tre. Mais il ne nous avait pas demandé d'être parfait à
Bernard BOCQUEL
Raymond Théberge, directeur du Centre de recherche du Collège de Saint-Boniface. Pour les solutions, on verra après.
majoritaire. Déjà, pour les jeunes, cela ouvre de nouveaux
orizons. Ils ne sont plus seuls à parler français.»
Sans vouloir préjugé du résul- tat de l’enquête que va mener Raymond Théberge, il y a donc fort à parier que la qualité de la langue utilisée par les jeunes
de 12e année est loin de dépen- dre seulement de ce qu'ils auront appris à l’école pendant 12 ans.
Car l’école, c’est l’endroit Hi où il faut apprendre la angue. Ce n’est pas la place où le français risque de se trouver valorisé. Même si les écoles peuvent bénéficier de l’aide d’un moniteur, qui peut appor- ter une dimension AUS humaine à l’apprentissage du français.
(*) Le programme de moniteurs de langue est financé par le Secré- tariat d’État. (300 000$ au Mani- toba). 14 moniteurs à temps plein, surtout originaires du Québec, tra- vaillent dans les écoles manito- baines, dont 5 dans des écoles franco-manitobaines (Saint-Jean; Saint-Joachim; Saint-Pierre-Jolys; Haywood; Laurier).
Le moniteur n'enseigne pas, il apporte un «appui linguistique», souligne Victor Tétrault, respon- sable du programme manitobain au Bureau de l'éducation française. «Le moniteur aide les profs à mener des activités supplémentaires. Le programme donne des résultats jugés extrêmement positifs. Le message qui nous vient des écoles, c'est que ces personnes devien- nent indispensables».
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La dernière chance de Sterling
En fin de compte, la décision des conser- vateurs fédéraux de donner le contrat d’en- tretien du CF-18 à Canadair de Montréal aura rendu au moins un Manitobain heureux: Ster- ling Lyon.
La nomination de l’ancien premier ministre du Manitoba à la Cour d’appel vient en effet calmer la colère du caucus conservateur provincial. Mainte- nant, ils ne pourront pas dire que Brian Mulroney ne les écoute pas.
Car ça a dû quand même lui faire un peu mal de nommer juge (705 OOOS$ par an; la respectabilité garan- tie) un adversaire aussi acharné que Sterling Lyon. Brian Mulroney ne pouvant oubiier les positions dures et tranchées que l’ex-député de Charleswood avaient prises contre la garantie constitutionnelle de services en français à la province.
Le premier ministre du Canada sait bien aussi que Sterling Lyon s’est battu à mort contre la Charte des droits et libertés fédérales de Pierre Trudeau. Cette même Charte des droits sur laquelle l'ex-procureur général de Duff Roblin devra réfléchir avant de rendre certains jugements.
EDITORIAL
Lui qui refusait la Charte des droits parce qu’elle consacrait, à son sens la suprématie des juges sur les hommes politiques. Qui sait? Sterling Lyon va peut- être être appelé à dire que les francophones ont effec- tivement le droit de contrôler leurs écoles? Lui qui voulait offrir des services en français «par courtoisie»!
Suite à sa nomination, le député conservateur de Saint-Boniface, Léo Duguay, a souligné: «Un juge n’est pas appelé à créer des lois. Comme juge, il doit juger la loitelle qu’elle a été écrite et non pastelle qu'il voudrait qu’elle soit écrite».
Sterling Lyon, grand bouffeur de socialistes, grand parleur et grand faiseur (Conservatives are good bree- ders) a droit, au moins par courtoisie, à l’habeas cor- pus. Innocent until proven Sterling Lyon. Il faudra juger sur pièces.
Sterling Lyon! Celui à qui Brian Mulroney, grand défenseur de la loi 101 au Québec, vient de donner une dernière chance de montrer qu'il est vraiment à la hauteur du Canada.
Bernard BOCQUEL
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CAR LA GLOIRE EST FRIVOLE ÉT QUAND ON LA CROÏT NÔTRE ELLE S'OFFRE À UN AUTRE ETIL NE RESTE RIEN |
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Du leadership
C’est dur de faire son Scrooge en jouant les trouble-fêtes durant cette saison où toutes les personnes de bonne volonté font tout leur pos- sible pour créer un bel esprit de Noël.
Prenez notre premier ministre manitobain préféré par exemple. Ce n’est pas lui qui aurait voulu contra- rier tous les groupes ethniques manitobainsen envoyant une carte de bons voeux uniquement rédigée en anglais.
Alors pour bien montrer qu’il respecte toute la dimension multiculturelle de la province, Howard Pawley a signé ses «Season’s Greetings» en 22 lan- gues:
MEILLEURS VOEUX osaoposascmo 3 PAIE ‘HSE Pisasom Xpucrosum 4+ bé , Felices Fiestas à IAE # Din EE pl Cason s Pb l nomme He gretings ALL NO I tas Chüc Ming Muà Giän May Vous /Veu eur Gelukkig NieuwJaar Sinh VA NÉm MP à Te Till ill Peace. Me wma pan Neues Jahr ATAATAAT | KAAES l'IOPTES AE CHERE 7 Ab #1 Kellemes-Ünnepekep Ne QU Hood —— © nl Buone Feste ASIOUNS" Natalizie Dennacht Na sedsuir à Â \ ss rensmennmenne MÉ2a T6" : “CLÉDILEG Jol WESOLYCH SWIAT_ RE TOMATE
BOAS FASTAS_ M an
Les francos qui croyaient que le chef néo avait développé une sensibilité pro-franco viennent d'en obtenir la confirmation: les «MEILLEURS VOEUX» figurent en première place sur la page ethnique!
Voilà du leadership! Enfin quelqu'un prêt à souli- gner le bilinguisme manitobain! Ça augure donc vraiment très bien pour le dévelop-
pement des services en langue française provinciaux.
Bernard BOCQUEL
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LA LIBERTÉ, la semaine du 26 décembre 1986 au 8 janvier 1987
Décès
Lionel Francis Cantin, époux d'Edith Craig, de McCreary, décédé le 18 décembre à l’âge de 76 ans.
Georges Pierre Côté, époux de Muriel (née Rondeau), de Haywood, décédé le 16 décembre à l’âge de 70 ans.
Guillaume Henri Trémorin, époux d'Eva (née Lambert), de Saint-Claude, décédé le 16 décembre à l’âge de 85 ans.
Denis Joseph Hébert, époux de Joyce Hébert, de Saint-Boniface, décédé à l’âge de 57 ans.
Maria Lesage-Rougeau (née LeBlanc), épouse de feu Georges Rougeau en première noce et de feu Cyprien Lesage en seconde noce, anciennement de Saint-Adolphe, de Notre-Dame-de-Lourdes, décédée le 16 décembre à l’âge de 85 ans. David D. Parent, époux de Ger- maine (née Phaneuf), anciennement de Saint-Boniface, de Lorette, décédé le 16 décembre à l’âge de 78 ans. Louise Devodder (née Raes), épouse d'André Devodder, de Saint-Boniface, décédée le 12 décembre à l’âge de 76 ans.
Isabelle Marie Marguerite D'Hoore (née Labossière), épouse de feu Camiel D'Hoore, anciennement de Saint-Léon, de Somerset, décédée le 12 décembre à l’âge de 64 ans. Emilia Laporte, anciennement de Saint-Norbert, décédée le 12 décem- bre à l’âge de 84 ans.
Adelard Jolicoeur, époux de feu Adrienne (née Desaultels), ancien- nement de La Broquerie, de Saint- Boniface, décédé le 11 décembre à l’âge de 84 ans.
Yvonne B. Levesque (née Dubois), épouse de feu Pierre Levesque, de Winnipeg, décédée le 9 décembre à l’âge de 90 ans.
Denis Simard, époux de Noëlla Simard, de Sainte-Anne-des-Chênes, décédé le 18 décembre à l’âge de 56 ans.
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La scène politique du côté francophone en 1986 n’a pas été marquée par de grands accomplisse- ments dans avancement des droits des Manito- bain(e)s d'expression fran- çaise. De fait, une attitude pensree a semblé bloquer e dossier francophonie: n’y touchez pas, c’est une patate chaude!
Comment expliquer une telle attitude? Après les tumultueuses années, de 1983 à 1985, nos
ouvernements sont, à toute in pratique, «tannés» de traiter des questions linguistiques.
Les élections provinciales, le 18 mars dernier, ont marqué le début de cette nouvelle ère de «n’y touchez pas». Aucun parti politique ne s’est prononcé catégoriquement pour ou contre les droits des Franco-Manito- bain(e)s, à l'exception du Con- federation of Regions Party.
On aurait même pensé que les trois chefs politiques s'étaient entendus pour dire de la ques- tion linguistique: «it's a dead
issue.» Mais non, à deux jours du scrutin électoral, le PC a fait circuler une lettre rappelant aux électeurs que ce sont eux qui ont sauvé cette province de l'enfer du bilinguisme néo- démocratique. Howard Pawley a répondu: «l’m not touching Len)
En 1986, les services en fran- çais de la province n’ont pas cheminé très loin, sauf en ce
ui concerne la réconciliation de deux grands conciliateurs, MM. Pawley et Sabourin. Après les quelques rencontres entre ces derniers en 1986, il faut conclure que personne au gou- vernement ne traite du dossier des services en français. À l'exception, évidemment, de Roger Turenne, le responsable du Secrétariat des services en langue française.
I n’a pas fallu longtemps à Jerry Storie, ministre de l’édu- cation, pour comprendre. À peine nommé à son portefeuille, ce jeune ministre s’est trouvé aux prises avec une autre patate chaude: les structures scolaires. Donner un mandat au groupe de travail Roy-Nicholls pour revoir cette question aurait trop
La SFM rugit contre Lyon
Le président de la SFM n'y va pas par quatre che- mins. !l estime que la nomination de l'ex-pre- mier ministre Sterling Lyon à la Cour d'appel est «la plus grande insulte que Brian Mulroney aurait pu faire à la communauté franco-manitobaine.»
«C'est un drôle de cadeau de Noël pour les Franco-Manito- bains. Merci beaucoup, M. le premier ministre» poursuit Réal Sabourin en ajoutant: «Sterling lyon a démontré son antipathie
Tous droits réservés © Patrick CHABAULT.
à l'endroit des francophones. Maintenant, à quelles décisions peut-on s'attendre?»
Rappelons que l'ex-premier ministre du Manitoba (7977- 1981)s'estvirulemment opposé à l'enchâssement de services en français dans la constitu- tion, notamment lors de la crise de 83-84.
La SFM avaitindiqué au pre- mier ministre du Canada qu'elle souhaitait que le successeur de Roy Matas soit un partisan du bilinguisme. Et que cette personne, «autant que possi- ble», soit bilingue.
LE FEUILLETON Livre deux Marius 467. rue Jeanne D’Arc
Patrick CHABAUL FT
L'auteur était
l'Agent de
planification
et de recherche
à la SFM de 1984 à 1986
Charles Gagné
Bilan 86
précipité les événements. Après une période de réflexion, en octobre 1986, M. Storie a fina- lement compris la question de la gestion scolaire par les Fran- cophones; il ne faut pas y tou- cher!
Statu quo
D'autres élections en 1986 ont aussi amené nos politiciens à prendre une attitude de «lais- ser faire». Dans la Rouge: le statu quo suite au rapport de l'expert conseil sur les pro- grammes 50-50 versus 75-25, est maintenu.
Dans la Seine, les décisions sur le nouveau complexe sco- laire à Lorette ont été reportées laire à Lorette ont été reportées après l'élection. Cette même n'exécuter aucun des CAES. ments envisagés dans son plan de rationalisation des effectifs et des programmes: et ce, après plusieurs mois d’audiences publiques. Le statu quo, syno- nyme de n’y touchez pas?
Doern
Sur la scène municipale, les élections du 22 octobre ont causé de petites surprises. À Winnipeg, le conseiller de Taché, Guy Savoie, se retrouve le séna- teur de la politique municipale, du moins au sein de son comité communautaire.
Notre conseiller de Taché,
Un fil conducteur: touchez pas!
réélu sans concurrence, en serait, selon lui, à son dernier mandat. Le développement du nord de Saint-Boniface reste à être réalisé. Ce qui a manqué cependant en 1986, c’est un plan global et une bonne entente entre M. Savoie et l’As- sociation des résidants du Vieux Saint-Boniface.
Les services en français à la Ville de Winnipeg ne sont pas
lus nombreux. Il est clair que attitude du maire est la même que les autres: il ne faut rien toucher de ce qui est français! Chose ironique, en 1986, seule la SFM et Russel Doern par- laient des Francophones.
Le gouvernement fédéral n’a REY EML AUeNET Ale uestion inguistique dans les débuts des pourparlers avec le gouverne- ment québécois sur les futures négociations constitutionnelles pour permettre à ce dernier d’adhérer à la Constitution canadienne.
Le Commissaire aux langues officielles, dans son rapport déposé au Parlement en 1986, a exigé une nouvelle offensive en faveur du bilinguisme offi- ciel. On aurait pu voir des amendements à la Loi sur les langues officielles au courant de l’année qui s'achève, mais le gouvernement Mulroney a plu- tôt choisi de proroger la Chambre.
La Société Radio-Canada a été exaucée par le groupe de travail chargé de revoir la Loi sur la radiodiffusion. Le ee port Caplan-Sauvageau, publié en octobre 1986, trace l’avenir des communications en langue française dans l'Ouest canadien.
La SFM, elle, a tenté de faire le point dans son mémoire au CRTC lors du renouvellement des licences de Radio-Canada. Son message était simple: ne touchez pas aux régions fran- çaises de Radio-Canada, mais donnez-leur plutôt une plus grande autonomie régionale
pour se défaire de ce contenu trop québécois.
Parmi les activités de la SFM en 1986, notons le refus d’un changement aux frontières élec- torales fédérales de Saint-Boni- face et de Lisgar. Bref, ne les touchez pas! Les Etats Géné- raux semblent s'organiser, mal- gré leurs débuts nébuleux. Et la communauté était catégorique dans sa décision le 18 novem- bre dernier: ne touchez pas à notre journal La Liberté.
L'année 1987 sera-t-elle plus innovatrice à l’endroit des dos- siers francophones ou sommes nous destinés à du pareil? Cela reste à voir...
Fatigue
Nous ressentons encore les effets du débat linguistique de 1983-84. Il demeure que nos chefs de file francophones devront en 1987, reprendre l'offensive pour contrecarrer cette attitude de nos élus à l'égard des droits de la collecti- vité franco-manitobaine,
Certains auront à poursuivre leurs démarches via les tribu- naux pour forcer les autorités à respecter et à appliquer nos droits. D’autres devront reven- diquer au niveau administratif pour que les gouvernements prennent leurs responsabilités au sérieux.
L’apathie à l'égard des ques- tions francophones ne règne pas seulement chez nos gou- vernements. La communauté subit-elle encore une fatigue due au débat linguistique? Qui sait? Chose certaine, le temps est maintenant mûr pour fon- cer de l’avant dans la prochaine année. Notre avenir en dépend.
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Saint-Boniface. Fin de l'été 1985. Voilà Marius, le vieux chum de toujours de Charles-Eugène Langlois, le mari de la «veuve» du 467, rue Jeanne d'Arc. Marius et Charles-Eugène partagent un secret. Mais il semble bien que Marius et Louis Lambert (l'époux de Léonie Lambert, la fille aînée de la «veuve» Marie- Louise Langlois) décédé accidentellement, partagent aussi un secret que le curé de Ferland, M. Morin, essaye de découvrir. | à
Marius traînait avec lui toute une vie de secrets. Sans blague, de quoi faire rougir même un curé défro- qué!
Le donjon où reposait la majorité de ses péchés du passé était situé au bord de la Rouge, au coin de Taché et Provencher. L'hôtel Tourist conservait un trésor de souvenirs.
Le vieil ami de Marie-Louise avait à peine défait sa valise qu’il eut l’idée d'aller prendre une marche en direction de où vous savez. Il faisait chaud à crever. La Rouge était en pleine forme. Et la façade de la Cathé- drale continuait toujours à impressionner une demi- douzaine d'Américains.
Saint-Boniface, que tu m'as manqué. Tu m'as sou-
LA LIBERTÉ, la semaine du 26 décembre 1986 au 8 janvier 1987
vent fait sacrer, mais c’est parce que je t’aimais. Je t'ai quitté mille fois, mais je tai toujours réservé une place spéciale. Malgré tout. Malgré ce tu m'as fait. Malgré l'immense plaisir que tu prenais à étouffer tout ce qui était nouveau. Je t'ai aimé.
L'amour était également dans les airs sur la Prome- nade Taché. Marguerite, la plus jeune de Louis Lam- bert et Léonie Langlois, était différente, pour dire le moins. Comme elle ressemblait, ce jour-là, tenant la main d’un jeune sportif, à une certaine Marie-Louise en 1921. Dieu qu'elle était belle!
Marguerite ne l’a pas reconnu, le vieux Marius. C'était pour le mieux. Puisque notre ami octogénaire désirait surtout régler la business avant de se lancer en visite officielle au Manitoba.
Cold Beer — Bière froide. Don't miss Miss New- foundland. Best exotic dancers in Winnipeg.
«Il have a Labatts please. Tiens, Oscar Sabourin. Tu vis encore mon vieux tabarslac! Ça va. Tu te souviens de moi, quand même? Marius. Marius Bel- court. Belcourt et Pelletier Supplies..»
Oscar ne se rappelait pas de lui. Pas grave: Oscar aurait oublié l'incendie de la Cathédrale.
«Ti-Jos Lavoie? C’est toi? Ti-Jos, c’est bien toi? Tu te souviens de...»
Mais ce n'était pas Ti-Jos Lavoie.
Marius s’est retourné alors pour voir s’il y avait toujours dans le lobby l'escalier qui descendait au sous-sol. Ça ne serait pas facile. Le surveillant pour- rait toujours l'empêcher de descendre à la cave. Il finirait sa bière et attendrait le moment propice. En attendant, le pauvre Marius remarquait les change- ments effectués à ce lieu qui luiétait si cher depuis tant d'années. Certaines choses semblaient pour le mieux. Mais une douche installée sur le plancher de danse le laissait perplexe.
Commeil avait hâte de descendre dans la cave! Il se demandait ce qu'il trouverait. Peut-être rien. Louis Lambert avait peut-être tout pris. Il fallait aller voir.
«Do you want another beer?» a crié la waitress en t-shirt et petites culottes. Avant que Marius ne puisse répondre, une musique de yaya avait pris possession de l'endroit. Mademoisselle Newfoundland démarrait son numéro...
Elle ressemblait drôlement à la petite Marguerite.
(À suivre...)
«C'est pas un Merry Christmas», laisse échap- per Philippe Jeanson pen- dant la conversation. Pas du tout un «Merry Christ- mas» pour les 475 emplo- yés du Canada Packers qui seront sans emploi d'ici quelques mois.
D'entrée, l'ancien résidant de Lorette estcatégorique. Beau- coup des employés touchés par la décision de Canada Packers sont dans une situation plus pénible que la sienne.
«Tous les employés, tous les 800, ont reçu leur avis, relate l'employé de Canada Packers depuis le 27 avril 1959. C'est, en réalité, la fermeture de l'usine. D'après la loi, ils devaient nous donner 18 se- maines de préavis.»
«En avril prochain, Canada Packers pourrait à tous nous dire, — et ça serait conforme à la loi, — prenez tous les vacances qui vous reviennent. On ferme les portes!»
Pour l'instant, l'ancien pré- sident du Foyer Vincent sait qu'il aura toujours son emploi en avril prochain. Bien qu'il y ait toujours la possibilité que
Philippe Jeanson. «On avait appris la nouvelle à la télévi- sion le soir d'avant. Ceux qui sont affectés, franchement, ils en parlent pas gros...»
Canada Packers cesse toutes activités. Sinon en 1987, peut- être en 1988.
«J'ai peut-être une drôle d'attitude, explique le père de quatre enfants. J'aurai travaillé aux Packers 28 ans en avril.
Avec un an à l'assurance chô- mage, et une petite job par après, je pourrais m'en tirer.»
À mon âge, ça me donne rien de me casser la tête. J'ai rien qu'un jeune à la maison.llyen a qui ont 3 ou 4 jeunes. Je suis un peu plus âgé que les autres. J'ai moins de dettes. C'est vrai- ment triste pour eux.»
«C'est bien de valeur que c'est arrivé. Ça va affecter beau- coup de monde. Mon patron a refusé un transfert. On voulait l'envoyer à Kitchener, en Onta- rio. Alors il a dit non».
«Pour les autres, il y a une usine de Canada Packers à Moose Jaw et deux à Calgary. Tu peux pas déménager dans les autres provinces. Il y a autant de chômage là-bas.»
Cequiest d'autant plustriste, d'après Philippe Jeanson, c'est que la fermeture de Canada Packers n'était pas nécessaire. «La bottom line, lance Philippe Jeanson, c'est Springhill. Il fau- drait dire merci au gouverne- ment conservateur d'avoir créé 150 jobs à Neepawa et de met- tre en doute 2 000 jobs à Win- nipeg.»
«Il y a 28 ans, lorsque j'ai commencé, on disait déjà que
Un drôle de Noël à Canada Packers
l'usine était vieille, qu'il fau- drait la rebâtir. Canada Packers dépense des millions et des millions pour l'entretien seu- lement.
«Au début des 80, Canada Packers a indiqué qu'il voulait bâtir deux usines séparées. L'union a pris un vote. On leur a dit qu'on était en faveur. Après ça, l'abattoir Springhill à Neepawa est arrivé. Et c'était la fin des plans de Canada Packers».
«Avant, ontuait 2 200 cochons
par jour. Depuis l'ouverture de Springhill à Neepawa, on en tue 1 000. Canada Packers achète maintenant 1 200 fesses de cochons et 1 200 flancs par jour. || nous tient à quatre heures d'ouvrage par jour.»
«C'est bien de valeur que c'est arrivé, conclut Philippe Jeanson. Les Packers, c'était la plus grosse ou l’une des plus grosses industries à Saint-Boni- face. Et puis la viande, c'est une industrie qui est tellement
essentielle» | CHAPUT
Qu'ils viennent voir C'est de l'ouvrage!
C'est la faute des syn- dicats. Les ouvriers sont trop payés, ont éditoria- lisé certains journaux lors- que Canada Packers a annoncé le licenciement de 475 employés.
C'est une opinion que Phi- lippe Jeanson, employé de Canada Packers depuis 28 ans, ne partage pas.
le lundi à 18h30
dès le 12 janvier 1987
UN CADEAU DE RADIO-CANADA
WINNIPEG
POUR LA NOUVELLE ANNÉE
Producteur-délégué: Léo Foucault
Un nouvelle animatrice: SUZANNE KENNELLY au sourire conta- gieux, à la voix chaude et au dynamisme vibrant vous présentera des spectacles ou des talents des quatre provinces de l'Ouest.
Vous serez séduits, vous serez enchantés, vous applaudirez à l'unisson avec les téléspectateurs de l'Ouest canadien.
Manitoba
Radio-Canada
LA LIBERTÉ, la semaine du 26 décembre 1986 au 8 janvier 1987
«Souvent on se sert de l'Union comme bouc-émissaire, lance Philippe Jeanson. Il y a trois ans, ona pris un gel de salaire. Je suis certain qu'un député n'a pas pris un gel de salairel»
«Ensuite, on parle d'augmen- tation: 2 pour cent sur 60 000$ pour le membre du parlement, 3 pour cent sur 18 000$ pour l'employé des Packers. Que le monde calcule la différence entre les deux. Si on n'avait pas d'union, ça ne serait pas une place pour travailler.»
«Ceux qui disent qu'on fait de bien gros salaires, qu'ils viennent voir. C'est de l'ouvragel Il faut que tu travailles. J'aitra- vaillé sur le plancher où on abat les boeufs. Il y passe 90 têtes à l'heure»
«il faut que tu travailles à la vitesse de la chaîne. Des porcs, on en passe jusqu'à 650 à l'heure. C'est pas pireenhiver. Maisenété,quandilfait chaud... Ils travaillent, les ouvriers des Packers.»
«Même si les salaires tom- baient à 5$ de l'heure, le salaire minimum, je suis certain que le prix de la viande dans les magasins ne diminuerait pas.»
«T'achètes une livre de bacon, tu payes 4 piastres, c'est vrai. Mais une paire de chaussures, tu n'en trouves pas en bas de 60$. Va acheter un gallon de gaz pour voir combien ça coûte.»
«J'ai commencé à Canada Packers parce que j'aimais Ça. J'aimais l'abattoir. C'est de l'ouvrage assez dur. Je ne me suis pas rendu riche. Mais je peux dire que j'ai fait une belle vie.»
L.C.
ae ED VICKAR CHEV OLDS LTD. |
, 4 Paul (P.H.) Fournier Représentant
964, avenue Regent Winnipeg (Manitoba) R2C 3A8 Tél.: 661-8391
5
Services en français au Manitoba:
Progression ou régression en 1986?
L'obligation ou la faculté qu’a l’État de fournir des services dans une langue peut provenir de trois sources différentes: consti- tutionnelle, législative ou administrative.
Afin de faciliter l’analyse, nous étudierons les obliga- tions et facultés provenant de chacune de ces sources, à tour de rôle.
Le domaine constitutionnel
L'article 23 de la Loi de 1870 sur le Manitoba (anciennement appelée Acte du Manitoba) pré- voit un régime de bilinguisme législatif et judiciaire. En ce qui concerne le bilinguisme légis- latif, au cours de DPRÉE 1986, toutes les lois ont été adoptées, imprimées et publiées en fran-
ais et en anglais, d’une part, et es archives, procès-verbaux et journaux de la Chambre, éga- ement visés à l’article 23, ont aussi été imprimés et publiés dans les deux langues, d’autre part.
Il faut comprendre que l'avis historique rendu par la Cour suprême du Canada dans l’af- faire du Renvoi sur les droits linguistique au Manitoba ainsi que la décision rendue par la Cour du Banc de la Reine dans l’affaire Waite c. La Reine ne laissaient absolument aucun choix à la province.
Il faut par ailleurs exprimer une réserve en ce qui a trait au Journal des débats (communé-
L'auteur
est le directeur général de l'Institut Joseph-Dubuc
Guy Jourdain
Bilan 86
ment appelé ‘“Hansard”). Le Journal des débats se situe dans une zone grise et, par consé- quent, nous ne savons pas s’il appartient ou non à la catégo- rie des archives, procès-verbaux et journaux.
La Chambre se contente à l'heure actuelle d’un bilin- guisme unidirectionnel en publiant unetranscription bilin- gue des propos tenus en fran- qe et une transcription uni- ingue anglaise des propos tenus en anglais. Les tribunaux seront sans doute appelés à se pro- noncer, tôt où tard, sur la vali- dité de ce procédé, caractérisé par le genre de pragmatisme auquel nous avons été trop habitués depuis 1890.
En ce qui a trait aux règle- ments adoptés en 1986, ceux d’entre eux qui sont visés par l'arrêt Blaikie n°2, c’est-à-dire ceux qui sont considérés comme étant de la législation déléguée à proprement parler, ont été
adoptés, imprimés et publiés dans les deux langues.
En matière de bilinguisme judiciaire, la Cour suprême du Canada a rendu, le 1er mai dernier, trois arrêts qui sont venus préciser la portée de nos droits. Il s’agit des arrêts Bilo- deau c. Procureur général du Manitoba, MacDonald c. Ville de Montréal et Société des Aca- diens du Nouveau-Brunswick. Ces décisions judiciaires nous indiquent que nous avons le droit de nous exprimer en fran- çais devant les tribunaux de la province et que, paradoxale- ment, nous n'avons pas le droit d’être compris dans notre lan- gue par ces mêmes tribunaux.
Elles nous indiquent égale- ment que, dans la rédaction de documents émanant des tribu- naux, c’est le juge ou le greffier qui peut exercer le choix de la langue à employer, puisque c’est l'expéditeur et non pas le des- tinataire du document qui jouit de la faculté garantie par l'arti- cle 23.
Dans l'affaire Robin c. Col- lège de Saint-Boniface, la Cour suprême a refusé d'entendre l'appel de M. Robin et, par conséquent, la décision rendue par la Cour d’appel du Mani- toba en 1984 continue à s’ap- pliquer.
Ainsi, à l'heure actuelle, des juges unilingues anglophones peuvent, par l'intermédiaire d’interprètes, entendre en toute légitimité des procès où les parties, les témoins et les avo- cats sont tous francophones et désirent tous s'exprimer en fran-
çais et où toutes les pièces déposées au dossier (actes de procédure, contrats, etc.) sont rédigées en français.
Depuis le 1er juillet 1982, la partie XIV.1 du Code criminel du Canada s'applique au Mani- toba et garantit le droit à un procès en français en matière pénale.
Le domaine législatif
Les textes législatifs manito- bains sont, à toutes fins prati- ques, muets en ce qui concerne l'emploi du français et de l’an- glais. Il n’y a eu aucun change- ment à ce point de vue au cours de l’année 1986.
Le domaine administratif
Précisons tout d’abord que, dans ce domaine, il est ques- tion de politiques et de directi- ves, qui ne peuvent être invo- quées devant les tribunaux et qui régissent ce que l’on appelle en jargon politique les «services offerts par courtoisie».
En 1982, le Conseil des minis- tres avait instauré une politi- que régissant les services en français. Il s'agissait d’une poli-
NO
De CRE
félicitations à
tique à la fois floue et mal connue qui prévoyait la presta- tion d’un nombre limité de services bilingues dans les régions à forte concentration francophone.
Après la crise linguistique de 1983 et 1984, la politique du ouvernement était à toutes ins utiles tombée en désué- tude. Toutefois, à la veille de l’élection générale du printemps dernier, le gouvernement a mis sur pied un comité consultatif ayant pour mandat de recom- mander des moyens qui per- mettraient de revitaliser sa poli- tique moribonde.
Ainsi, les faits nous permet- tent d’affirmer que la politique linguistique du gouvernement se caractérise actuellement par son inobservation quasi-inté- grale. Toutefois, à l’aube de 1987, des indices nous permet- tent de croire que la politique applicable en la matière connai- tra un nouvel élan au cours des mois à venir. Quoi qu'ilensoit, la nouvelle année nous indi-
uera si, où ou non, certains
"entre nous croient encore au
Père Noël. OL
fi
Carole Perrin et Pierre Desrosiers à l’occasion de vos récentes fiançailles!
du samedi 27 décembre au vendredi 2 décembre
du lundi au vendredi
10h00 10h30 Midi
12h30 17h00 18h00 21h00
des sports
19h00 La soirée
du hockey En direct de Montréal, les Whalers d’'Hartford affrontent les Canadiens.
22h05 Télé-sélection L'arme à l'oeil. Drame d'espionnage. Avec Donald Sutherland, Kate Nelligan. En 1944, alors que se prépare le débar- quement des Alliés, un espion nazi est poursuivi à travers toute l’Angle- terre par le chef du contre-espionnage an- glais (brit. 81).
dim.28 déc.
10h00 Le Jour
du Seigneur Messe célèbrée à Sher- brooke.
12h30 Les matinées
du dimanche La Traviata. Opéra de Giuseppe Verdi avec Elena Mauti Nunziata,
6
À votre rythme Passe-partout Première édition D'une série à l’autre: Le vagabond
Ce Soir Manitoba
Le Téléjournal suivi de Le point, de la météo et
soprano et Louis Quirico, baryton.
lun. 29 déc.
19h00 Le Clan Campbell
Une douloureuse guéri- son.
19h30 Poivre et sel
Un homme très impor- tant est invité au réveil- lon du Jour de l'An.
20h00 Des dames de coeur François convainc Roger
de confier son problème à Gilbert.
22h15 Le Parc des Braves
Marie et toute sa famille attendent avec joie ce Noël 1942, JPRCLAL ramène Tancrède. 22h45 Décibels
Inv. Claude Barzotti.
23h15 Cinéma La poursuite infernale. Avec Henry Fonda, Lynda Darnell, Victor Mature
et Walter Brennan. Pour venger son jeune frère, un conducteur de trou- peaux devient shérif. Il soupçonne un homme dont l’amie est victime d’unetragédie (amér. 46).
14h30 Cinéma Le prince des chats. Conte fantaisiste.
18h30 Génies
en herbe St-Jean-Baptiste affronte Vincent Massey.
19h00 La clé des
champs Blanche Neige. Françoise soumet un projet de cam- pagne publicitaire à un client.
19h30 L'agent fait
le bonheur Le faire-part. Victime une fois de plus des sarcasmes de Mathieu, Benoit dé- cide de se venger une fois pour toutes.
20h00 Anne... La ‘ maison aux pignons verts
Comédie dramatique. (dern. de 4)
22h15 Dallas Le mariage.
23h15 Cinéma
Coeur de champion. Un garçon mettra tous ses ‘efforts et espoirs pour faire un véritable cham- pion d’un jeune poulain né handicapé et rejeté par son entraîneur (amér. 78).
merc. 31 déc.
14h30 Le temps de vivre Avec Pierre Paquette.
19h00 Star d’un soir Inv. Angèle Arsenault, Denis Côté et le Père Gédéon. 20h00 Insolences
d’une caméra
20h55 Les correspon- dantsracontent 1986
Revue de l’année des
événements qui ont mar-
qué la scène internatio-
nale,
22h00 Best-selers Le Nord et le Sud. Saga. (6e de 12).
23h00 Bye Bye 86 Avec Dominique Michel, Michèle Deslauriers, Michel Côté et Yves Jac- ques.
0h05 L’Alcazar Super revue animée par Jean-Marie Rivière à l'AI- cazar de Paris. Burlesque, danses, chansons et diver- ses imitations dont celles de Michael Jackson, Marilyn Munroe, Barbara et Serge Gainsbourg.
1h05 Cinéma
Les mâles. Comédie écrite et réalisée par Gilles Carle. Avec Donald Pilon. Un étudiant et un bûche- ron ont fui la société et ‘viventensemble dans les Ibois depuis un an et ‘demi. Ils décident un jour ‘d'aller au village le plus proche enlever une femme (can. 71)
Pour de plus amples renseignements, communiquez avec le service des communications au 786-0249.
LA LIBERTÉ, la semaine du 26 décembre 1986 au 8 janvier 1987
jeu. ter janv.
14h30 Ciné-famille
Douze mois. Conte en dessins animés.
18h15 La création
des oiseaux Film d’animation de Fré- déric Back.
19h00 Les grandé films Le soleil de rm À Mélo- drame, Avec Walter Mat- thau. Un homme et ses trois fils entreprennent le dressage d’un poulain dans le but de le faire participer à une grande course (amér. 77).
21h00 Bye Bye 86 Reprise de l'émission dif- fusée la veille à 23h00.
22h25 Paris avec “allure”
Défilé de mode des grands couturiers Dior, Chanel, Ungaro, enregis- tré à Paris avec la pré- sence des gagnants du concours Paris avec «Allure».
23h25 Cinéma
ent Magic. Film musi- cal. Avec Carole Laure, Jean Carmet. Par une bru- meuse nuit d'automne, un chanteur populaire arrive dans une ville pour
. y donner un dernier spec-
tacle. Il rencontre trois anges apparus à la fené- tre de son hôtel (can. 85).
1h10 Cinéma Mon oncle Antoine. Comédie dramatique réa- lisée et interprétée par Claude Jutra. Avec Jean
Duceppe. Dans un vil- lage minier des Cantons de l'Est, un jeune garçon fait son apprentissage de la vie. La veille de Noël se révèle particulière- ment fertile en expé- riences, alors qu’il donne un coup de main au maga- sin général de son oncle (can. 71).
14h30 Cinéma
Marc je t'aime. Drame. Une femme et sa fille meurent dans un acci- dent. Le veuf demeure traumatisé durant plu- sieurs mois. Pour mieux se reprendre en main, il confie son jeune fils à ses beaux-parents. Plus tard, ayant trouvé un tra- vail stable et s'étant fiancé, lorsqu'il veut reprendre son fils, les grands-parents
s'y opposent farouche- ment (amér. 80).
19h30 Le monde merveilleux de Disney
20h30 Spécial Génies en Herbe Laurier et son époque. Emission enregistrée à la salle de lecture du Sénat.
22h10 Nos espoirs 88 (Reprise de l'émission de samedi dernier)
22h20 Séries plus Mussolini et moi. (dern. de 5)
23h20 Cinéma
À grands coups de magnum. Drame avec Clint Eastwood. Un détec- tive doit découvrir qui, parmi les membres du corps policier, s'est insti- tué justicier au-dessus de toute justice (amér. 74).
LE MERCREDI À 18h30
+ approfondi les sujets et analyse leurs répercus sons.
© lait le tour de la vie cuitu relie franco mantobæine
Marc Laforge
Pierre Chevrier 1e sa profor
une émission d'affaires publiques axée sur la francophonie qui vous amène au coeur de l'action
Pierre Chevrier
Sytvie Robilierd
L'ÉMISSION LES ANIMATEURS Cheque mercredi à 18h30 Sylvie Robillard
és 220 crime émanon our us mme Synemique et “amener Env
Marc Lelorge
Avec un besoin constant d'informations précises et ponctuelles. ce journaliste va au coeur des événements avec une recherche rjoureuse
prte sa profonde
adio-Canada # Manitoba
«Ça me rappelle les années 67-71», disent les plus vieux. Les jeunes, eux, apprennent la réalité. L'agriculture, c’est une
série de cycles, de hauts et de bas.
Dans le bon vieux temps, la nature causait le bonheur oule malheur des producteurs, par l’inondation ou la sécheresse, par les sauterelles ou par la rouille des céréales.
De nos jours, c’est la politi- que surtout qui influence les productions, les échanges inter- nationaux, etc. avec les pro- grammes de subventions à la production et/ou à l’exporta- tion, avec des embargos, avec des règlements protection- nistes…
En fait, les gouvernements ont complètement détruit 2 lois: les avantages régionaux de pro- duction (à l’intérieur d’un pays ou entre les pays), et la loi éco- nomique de l'offre et de la demande.
L'année 1986 à commencé avec d'énormes stocks mondiaux en céréales et en huiles végé- tales, et par conséquent, des prixen glissade. La grande ques- tion dans les Prairies: début 86: à quels niveaux seront fixés les prix initiaux des céréales 1986?
En attendant, les producteurs se ruent sur les contrats de cul- tures spéciales, contrats offerts à des prix intéressants par rap- port aux grandes cultures. Les prix initiaux annoncés en avril
Cl -Aratre
ne suprennent personne; des réductions de 20% à 30% pour les différentes classes de blé et d'orge.
Le printemps arrive un peu lus tard que désiré, mais quand es machines ont terminé leurs premiers tours des champs au début juin, les agriculteurs auront semé plus de blé que d'habitude, et aussi des surfaces record dans la plupart des cul- tures spéciales.
Durant tout l’été, les médias parlent de nouveaux sommets de production dans les Prairies pyuries cultures principales:
lé, orge, avoine, seigle, canola et graine de lin. Effectivement, quand la poussière (et la fumée!) disparaît des Prairies au début de novembre, Statistiques Canada maintient son estimation de quelque 52 millions de tonnes récoltées, de loin un nouveau record.
L1 Mauvais Vu que les moissons dans le reste du monde sont bonnes
ou excellentes, les prix des céréales et des oléagineaux conti- nuent de dégringoler, et la
uerre des subsides entre les États-Unis et l’Europe s’accen- tue (on en a déjà parlé).
Par contre les rendements et la qualité des cultures spéciales sont de beaucoup réduits par les pluies de juillet (au Mani- toba) et par le mauvais temps en septembre et octobre un peu partout. Ce qui a pour
L'auteur est agronome et vice-président de Roy-Légumex
Florent BEAUDETTE
Bilan 86
résultat des prix bien mainte- nus et très raisonnables com- parés aux céréales.
D'autre part, les autres sec- teurs agricoles connaissent en 1986 une situation favorable. Les productions animales con- trôlées (lait, poulet, dinde, oeufs) demeurent très profita- bles parce que les prix sont fixés suivant les coûts; la viande de porc passe de 65 la livre au producteur au printemps à plus d’un dollar la livre en août pour établir un nouveau record.
Même le boeuf atteint des niveaux rentables à l’automne. Et comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, les difficultés des récoltes de patates et autres légumes dans l’Est du Canada renversent complète- ment la situation dans les Prai- ries où les producteurs horti- coles bénéficieront de bons prix jusqu’à la prochaine récolte.
Dans les deux derniers mois, suite à la promesse faite par Mulroney avant l'élection pro- vinciale en Saskatchewan, (M. Devine dit merci!), la contro-
Les leçons de 86 et un avant-goût de 87
verse fait rage sur la répartition du milliard de dollars de paie- ments déficitaires aux produc- teurs des 6 grandes cultures mentionnées plus tôt, plus ceux qui produisent du maïs, des fèves soya et des graines de tournesol, recevront environ 300 millions de dollars en jan- vier et le reste en avril-mai 1987.
Il semble que les paiements «moyenneront» environ 15$ par acre, mais comme on le voit tous les jours dans les dicus- sions au bureau, personne ne connaît encore en détail com- ment les montants seront déter- minés. C’est la confusion... mais au moins dans la région de la Rouge, la plupart des produc- teurs admettent leur gratitude à tout futur paiement.
Le débat continue également sur la question du paiement final pour la récolte de blé de 1985. Il paraît que le Wheat Board devrait effectuer un paie- ment final aux producteurs des classes 1 et 2, mais les «pools» pour les classes 3 (et inférieures) seraient en déficit. Un transfert entre les différents pools per- mettrait au Board de s’en sortir sans déficit, mais les produc- teurs de blé de qualité récla- ment leur paiement final.
Pour 1987, beaucoup se de- mandent: quoi planter? La réponse logique, c’est un peu de tout, comme d’habitude. Certains prétendent que le blé durum de qualité se vendra bien, d’autres disent que le prix
L
du samedi 3 janvier au vendredi 9 janvier
du lin va remonter, et que la demande pour les huiles végé- tales (soya, canola, etc.) va reprendre le dessus sur la pro- duction, doncles prix devraient monter au courant de 1987. Qui sait!
Pour les grandes cultures, il faut surveiller les marchés; pour les cultures spéciales, il faut juger d’après les contrats offerts.
Les rumeurs veulent que les paiements intitiaux pour les céréales 1987 soient réduits d’un autre 20% à 25% (verrons-nous 2,40$/minot pour le blé com- paré à 3,25$ en 1986?) Et c'est encore la ruée vers les cultures spéciales, même si là aussi les prix seront plus bas.
Et pour les producteurs qui n'ont pas un gros intérêt ou un gros loyer à payer sur leurs terres, peut-être que ce serait le temps de nettoyer le terrain en faisant du labour d'été, pour se débarrasser du chiendent ou des «pipiques» et avoir des terres propres quand les prix redeviendront favorables.
Ce n’est qu’une question de temps, car les crises de 67-71 et de la Grande Dépression ont pee et nous sommes encore à.
GUS PAINCHAUD
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du lundi au vendredi
À votre rythme
du Parti
position.
Laurier succède à Wil- liam Blake comme chef Libéral Canada et chef de l’op-
du 12h30 D’une série
à Pautre
12h30 D’une série
10h30 Passe-partout
Midi Première édition 12h30 D'une série à l’autre: 17h00 Le vagabond
18h00 Ce Soir Manitoba 21h00 Le Téléjournal suivi de
Le point, de la météo et
des sports
sam. 3 janv.
18h30 La soirée
du hockey En direct de Pittsburg, les Canadiens de Mon- tréal affrontent les Pen- guins.
21h35 Télé-sélection Bronco Billy. Comédie réalisée et interprétée par Clint Eastwood. Bronco Billy McCoy promène de ville en village un petit cirque. ll recrute, comme partenaire pour ses exer- cices de tir, une femme ue son mari vient d’aban- onner. Celle-ci hérite d'une immense fortune. Restera-t-elle avec la troupe? (amér. 80).
10h00 Le Jour
du Seigneur Messe célébrée à Trois- Rivières avec un groupe de néophytes par Ber- trand Cloutier.
11h00 La semaine verte
12h00 La fin des uns et la faim des autres. Le problème de la faim dans le monde,
16h00 Second regard Avec Jacques Houde. Thomas Merton. Biogra- phie de Thomas Merton, un mystique, auteur de La Nuit privée d'étoiles.
19h00 Les beaux dimanches
Laurier (1ère de 4). Bio- graphie du premier Cana- dien français à être élu Premier ministre du Canada. Scénario André Dubois. Dialogues André Dubois et Louis-Georges Carrier. Réal. Louis- Georges Carrier. Laurier, qui se croit atteint de tuberculose, se repose à la campagne. Retrouvant la santé, il épouse Zoé Lafontaine etse lance en politique active où ses positions libérales lui atti- rent l'hostilité du clergé. Ses talents d’orateur le rendent très populaire. Par ailleurs, il rencontre Emilie Barthes qui devien- dra sa grande amie. Enfin,
14h30 Cinéma
Peau d’âne. Conte fan- taisiste réalisé par Jacques RU d’après un conte de Charles Perrault.
19h00 Laurier
(2e de 4). Les élections générales sont déclen- chées. Laurier consolide son équipe en recrutant Henri Bourassa, Israël Tarte et William S. Fiel- ding. Malgré l'opposition du clergé, ilremporteune brillante victoire. Quel- que temps après, il assiste à Londres au jubilé de la reine Victoria. Laurier, qui a dû mettre un terme à sa relation avec Emilie pour faire taire les rumeurs, doit aussi faire face à des dissensions dans son cabinet. Henri Bourassa démissione et Israël Tarte profite d’un voyage du Premier Minis- tre pour désavouer ses politiques.
mar. 6 janv.
18h30 Génies en herbe
Churchill High affronte Notre-Dame-de-Lourdes,
19h00 Laurier Biographie du premier Canadien français à être élu Premier Ministre du Canada (3e de 4). Réal. Louis-Georges Carrier.
La chambre des dames. Série historique. (1ère de 10). En avril 1246, Florie, fille de Mathilde et d’ftienne Brunel, maître orfèvre à Paris, épousa Philippe Thomassin. Le cousin du marié, Guil- laume Dubourg, tombe follement amoureux de la nouvelle épouse. 18h30 Hebdo
Avec Sylvie Robillard, Pierre Chevrier et Marc Laforge. Réal. P. Vrignon.
19h00 Laurier Biographie du premier Canadien français à être élu Premier Ministre du Canada (dern. de 4). Réal. Louis-Georges Carrier. Chef de l'opposition, Laurier défend les droits du français en Ontario. Lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale, il s'oppose vigoureusement à toute forme de mobilisation générale. Une autre défaite électorale préci- pite la fin de sa carrière politique. Malade, Lau- rier va se reposer à Ste- Agathe où il rencontre Henri Bourassa . Il mourra en 1919. 20h30 Insolences d’une caméra Les réactions des gens face à diverses surprises du quotidien.
23h15 Cinéma Oliver. Comédie musi- cale réalisé par Carol Reed d’après l'oeuvre de Charles Dickens.
Avec Pierre Guérin. Réal.: R. Simoens.
22h25 Séries plus
14h30 Cinéma à Pautre Jane Eyre. Drame réalisé
pariuian Amyes d’après Suivez-moi, jeune La chambre des dames | :6man de Charlotte homme. Avec Dany (3e de 10). Bronté. (1ère de 5) La
Robin, Daniel Gélin, et Fernand Sardou. Sur les ordres d’un client mil- liardaire, un détective privé suit une jeune fille, vendeuse dans une bijou- terie. Celle-ci le prend pour un gangster (fr. 58).
18h30 Les grandi films
Les voleurs de la nuit.
cours
Drame policier réalisé par Samuel Fuller. Avec Véronique Jannot et Vic- tor Lanoux. Un violon- celliste et une étudiante en art font connaissances au bureau d'emploi où la jeune fille, excédée par l'attitude d’une fonc- tionnaire, fait un esclan- dre.
20h30 Le Parc des Braves
La tempête du siècle s'abat sur Québec en cette veille du premier de l’an 1943 renvoyant chacun à ses souvenirs d'enfance. (Prochaine émission le lundi 12 jan- vier à 21h30)
22h15 Manon Mission impossible.
23h15 Cinéma
Les héros n’ont pas froid aux oreilles. Comédie. Avec Daniel Auteuil et Patricia Karim. Une jeune fille envahit la vie quoti- dienne de deuxemployés de banque (fr. 78).
LA LIBERTÉ, la semaine du 26 décembre 1986 au 8 janvier 1987
14h30 Cinéma
C'était des hommes. Un jeune lieutenant, devenu paraplégique au un combat et conscient de sa dé- chéance, désire rompre ses fiançailles. (amér. 50).
18h30 Autoroute électronique
petite Jane, orpheline mal aimée, affirme déjà un tempérament peu com- mun face à l'intransi- geance et au puritanisme de ses éducateurs.
23h25 Cinéma
Le Guignolo. Comédie policière réalisée par Georges Lautner. Avec Jean-Paul Belmondo.
318h00, «
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On peut dire que 1986 a été une année de croissance économique. Sauf pour le secteur pétrolier et certains secteurs agricoles (céré- ales, blé d'Inde, oléagi- neux). Sans oublier, bien sûr, pour celles et ceux qui ont perdu leur emploi, à cause de licenciements ou de fermetures d’usines.
1987, d’après les experts éco- nomiques; sera une autre année de croissance, la cinquième depuis la dernière récession économique. La croissance éco- nomique prévue en 1987 se fera cependant à un taux moin- dre qu’en 1986. Certains pré- voient une croissance écono- mique nationale de 2,7% en 1987 par rapport à une crois- sance de 3,1% en 1986. L'Onta- rio et le Québec continueraient à dépasser la moyenne natio- nale.
L’attitude des consommateurs et, par conséquent, leur taux de consommation, sera proba- blement le facteur le plus déter- minant pour le taux de crois- sance économique en 1987. S'ils continuent à dépenser comme au troisième quart de 1986 où le taux d'épargne fut le plus bas depuis l’année 1974, ça ira assez bien.
Mais s’ils perdent confiance en l’avenir et se mettent à épar- gner, l’économie canadienne pourrait ralentir beaucoup plus que prévu. Il faut bien réaliser que les consommateurs ne con- tinueront pas toujours à aug- menter leurs achats en augmen- tant leurs niveaux de crédit,
Un tour d'horizon canadien
L’année 1986 sur la scène nationale n’a pas été mar- quée par des événements extraordinaires. Sauf que pour une deuxième année consécutive, les employés de Poste Canada n’ont pas fait la grève.
L'année a débuté par la baisse de la valeur du dollar canadien qui s’est depuis stabilisé à 724 américains. Cette diminution a fait en sorte que le coût des biens en provenance de l’étran- ger aaugmenté. Qui parmi nous n'a pas remarqué la hausse du prix du vin produit en France? Quoique le prix des vins cana- diens n’ait pas changé, on refuse toujours d’en acheter, préfé- rant même le vin de la Hongrie qui se vend à un prix similaire.
Un autre résultat d’un dollar canadien bas, c’est l'aspect attra- yant des produits canadiens sur
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comme ils l’ont fait depuis déjà quelques années.
Pourles consommateurs, on prévoit une augmentation du prix de la nourriture de 3% à 5% en 1987, par rapport à 5% en 1986 et 2,9% en 1985. Dans le secteur de l’habitation, on pré- voit un marché très actif en 1987 et, donc, une augmenta- tion des prix pour les résidences. C’est une bonne nouvelle pour ceux dont la résidence est le plus gros investissement, mais une moins bonne pour ceux qui veulent s’en procurer une.
En général, les consomma- teurs peuvent envisager une augmentation d'environ 4% de l'indice des prix à la consom- mation, ce qui est beaucoup plus élevé qu'aux Etats-Unis, au Japon et dre la plupart des pays en Europe.
Pour les fermiers, l’année 1987 sera bonne ou mauvaise, dépendant du genre de pro- duction. Les producteurs de boeuf, de porc ou de volailles ainsi que les producteurs de lait verront probablement une amélioration de leur sort éco- nomique en 1987 par rapport à 1986 (qui était déjà très bien, ce à cause d’une légère augmen- tation des prix et une diminu- tion des coûts).
Toutefois, les producteurs de céréales, de blé d'Inde et d’oléa- ineux, qui croient que 1986 ut très laborieuse, découvri- ront peut-être qu'elle n'était pas si mal à la fin de l’année 1987. La guerre des subsides gouvernementaux entre les
le marché international. Afin de s'assurer un plein accès aux marchés, on se doit d’encoura- ger un marché libre, sans trop detarifs. Logiquement, on devrait surtout faire affaire avec notre voisin du sud, les Etats-Unis. Les élections au Sénat et au Congrès américains terminées, les discussions sur le libre- échange canado-américain iront sûrement son train.
Un nouveau marché pour le Canada a vu le jour cette année. En effet, l’année 1986 a marqué la genèse de la Francophonie, une organisation mondiale des pays de langue française. Le Canada se verra donc dans la position enviable de faire non seulement partie du Common- wealth Britannique, mais aussi de la Francophonie. Les possi- bilités d'échanges culturels et économiques sont énormes.
Pour la deuxième année con- sécutive, les indicateurs écono- miques sont demeurés positifs: un taux d'inflation de 4%, un taux de chômage de 9,5%, un taux d'intérêt de 8,5%. Etant donné la réduction du taux de croissance du déficit fédéral annuel pour la première fois depuis trop longtemps, ces indi- cateurs devraient rester con- stants pour l’année en cours. La combinaison de tous ces fac- teurs fait en sorte qu’une hypo- thèque de 50,000$ coûte 108$ de moins par mois qu'il y a deux ans.
Mais tout n’est pas rose pour le gouvernement canadien. Dans l'Ouest, on dit que tout semble aller à l’est du pays depuis que les Conservateurs sont au pou-
LA LIBERTÉ, la semaine du 26 décembre 1986 au 8 janvier 1987
L'auteur est directeur général de la Caisse populaire de Saint-Boniface
Raymond
Bilan 86
Etats-Unis et l’Europe n’est pas finie. Il s'agit de noter qu'un producteur de blé canadien reçoit présentement environ 34$ la tonne en subsides de son gouvernement, alors que le pro- ducteur américain ou européen reçoit 130$ la tonne.
Une autre augmentation des surplus de grains sur les mar- chés mondiaux pourrait susci- ter une autre baisse des prix à l'exportation de 20% pour 1987. Toutefois, les coûts de produc- tion, selon le ministère de l’Agri- culture du Manitoba, seront environ 10% plus bas en 1987, en grande partie à cause de la réduction des prix du pétrole, de l’engrais et des produits chi- miques.
Par conséquent, on peut aussi prévoir une mauvaise année pour les commerçants qui dé- pendent des producteurs de grain. Les manufacturiers d'équipement agricole ainsi que les producteurs d'engrais ou de produits chimiques pour
Avocat et notaire avec l'étude
Aïkins, MacAulay & Thovaldson et ancien adjoint exécutif de
Léo Duguay, député fédéral
de St-Boniface
Richard CHARTIER
Bilan 86
voir. De fait, la Coupe Stanley et la Coupe Grey se retrouvent maintenant dans l’Est. Mais l'incident qui a suscité le plus de contre-coups au Manitoba, reste l’adjudication du contrat: CF-18 à Canadair de Montréal.
Forget
Pour le Manitoba, la décision finale n’a pas causé de brou- haha. Dans l’est du pays on se demandait pourquoi le Mani- toba était tellement enragé par la décision, étant donné les nombreux bénéfices que l'Ouest venait de recevoir d'Ottawa: un milliard de dollars pour les fermiers de céréales; l’élimina- tion d’une taxe spéciale sur le pétrole (le «P.G.R.T.»); l’alloca- tion d’un contrat pour la con- struction du super brise-glace Polar Sea.
C'est vrai que l’Ouest a reçu cela du gouvernement fédéral. Cependant, c’est la Saskatche- wan qui bénéficie en grande
1987 à travers les lunettes économiques
le secteur agricole en sont quel- ques exemples.
Les commerçants, de leur côté, continueront à réaliser des profits relativement bas, compte tenu que nous serons en période de croissance éco- nomique. L'investissement des entreprises sera au ralenti. D’ail- leurs, le taux d'investissement des entreprises a diminué aux deuxième et troisième trimes- tres de 1986. La baisse des prix du pétrole et des grains ne peut que retenir le niveau de crois- sance économique nationale.
Les taux d'intérêt en 1987 devraient demeurer relative- ment stables. Il est possible que le taux de base des institutions financières augmentera au début de l’année 1987 pour ensuite se stabiliser de nouveau entre 9et 10%, tout comme pour les années 1985 et 1986.
Toutefois, il y aura peu de fluctuations pour les taux sur des dépôts à terme ou les prêts à taux fixe, Par contre, le taux de change du dollar canadien par rapport au dollar américain pourrait perturber ces prévi- sions.
[|
Autres prévisions pour 1987:
— Les négociations d’un accord de libre-échange avec les Etats-Unis aboutiront au mieux à un comité conjoint pour rechercher les différents points de disputes sans recom- mandation précise ou défini- tive.
partie de l’argent pour les fer- miers, c’est l'Alberta qui béné- ficie de l'élimination du «P.G.R.T.», et c’est la Colombie- Britannique qui bénéficie du contrat naval. Mais dans l’est du pays, l'Ouest et le Manitoba sont synonymes. Donc cette fois-là, la grande majorité du cabinet a décidé que c'était au tour de Montréal.
En novembre, John Turner a été reconfirmé chef du parti libéral du Canada. Les Conser- vateurs et les Néo-démocrates sont tous heureux de cette déci- sion; les Conservateurs, puis-
ue leur support au Québec devra s’effriter plus difficile- ment; et les Néo-démocrates, car ils se voient accorder plus d'espace pour manoeuvrer sur le côté gauche de l'éventail
olitique. On verra qui sera Rsüraus dans deux ans.
Tout récemment, le Rapport de la Commission Forget fut rendu public. Le rapport majo- ritaire des commissaires pré- conise de ramener le Régime d'assurance chômage à un régime d'assurance pour les travailleurs, plutôt que d’avoir un système qui encourage le chômage. On peut s'attendre à ce que le gouvernement prenne des mesures pour effectuer de tels changements. Cependant une aide gouvernementale tran- sitoire sera peut-être nécessaire dans certains coins du pays afin d'amortir les effets d’une telle modification.
Qu'est-ce que nous réserve l’année 1987 sur la scène politi- que? C'est difficile à prédire.
— La dérèglementation se poursuivra tant dans le secteur du transport que dans le sec- teur de la finance.
— Les développements élec- troniques continueront à pous- ser les entreprises à l’automati- sation des tâches tant dans le secteur des services que dans le secteur manufacturier (ou autres).
— Les gouvernements pro- vincial et fédéral continueront à avoir beaucoup de difficultés à réduire ou même à contenir leur déficit.
— On continuera à discuter de réforme fiscale en 1987, mais beaucoup de changements ne se réaliseront qu’en 1988.
— Le taux de chômage en 1987 sera probablement aussi élevé qu’en 1986, mais sera encore plus bas au Manitoba et dans le sud de l’Ontario que dans le reste du pays.
— Comme aux Etats-Unis, nos universités continueront de diplômer quatre fois plus d’avo- cats et quatre fois moins d’in- génieurs qu’au Japon et même certains pays en Europe.
— Les entreprises en expan- sion s’étendront surtout par acquisition d’une entreprise existante plutôt que par la construction de nouvelles usines, ou l’ouverture d’une nouvelle mine.
Quoi qu'il en soit et malgré les imprévus, nous pourrons tout probablement survivre et même améliorer notre sort éco- nomique.
Sauf que, et c’est laleçon qu’on apprend vite en politique, les cotes ne se dérouleront pas comme prévu.
LA LIBERTÉ
Journal hebdomadaire publié le vendredi par la Société Presse-Ouest Limitée
Le journal de l’année de
"7 > APFre Directeur et Rédacteur en chef: Bernard BOCQUEL Journaliste: Lucien CHAPUT
Daniel TOUGAS Journaliste coopérant: Stéphane JARRE Publicitaire: Andrée GILBERT Typographe: Jocelyne LAXSON Graphistes: David MCNAIR
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siaux.
Le Renouveau, c'estun peu comme le Colorado Low. Celui de la tempête de novembre dernier, par exemple. En un rien de temps (un an pour met- tre en place un pro- gramme de cette ampleur, c'est peu), il a déboulé sur le diocèse de Saint- Boniface, prenant cer- tains paroissiens par sur- prise, provoquant quel- ques grincements de dents ou apportant le mes- sage tant attendu.
Au sein du catholicisme, le Renouveau témoigne d'un chan- gement de saison. Un chan- gement très rapide à l'échelle de l'histoire de l'Église. À tel point que pour de nombreux fidèles, il a fallu un petit temps d'adaptation.
Même pour le coordinateur dela paroisse Cathédrale, Denis Marion, cela n'a pas été évi- dent de passer de l'extériorisa- tion de son comportement (a//er régulièrement à la messe domi- nicale) à l'extériorisation de sa pensée (prier publiquement à haute voix).
Chez moi
«Pour moi, c'était la première fois que je participais à des rencontres à domicile pour prier avec d'autres gens que je ne connaissais pas du tout ou à peine», confie Denis Marion.
«Le premier soir, c'était un peu gênant. J'avais peur de recevoir de la visite pendant notre rencontre-partage. Letélé- phone, lui, était debranché. Et puis après, je me suis dit: après tout, je suis chez moi, si quel- qu'un vient, je lui expliquerai ce quise passe. D'ailleurs,ilne faut pas avoir peur de dire ce que tu fais», tranche le coordi- nateur du Renouveau à la Cathé- drale, «à condition, bien sûr, de respecter ceux qui se tiennent à l'écart.
En entrant dans le Renou- veau, le catholique sort de sa coquille. || ne prie plus en lui, mais en groupe. «Je me suis aperçu qu'il y avait beaucoup de monde qui priait, qu'onn'est pas tout seul» ajoute Denis Marion.
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Les catholiques à la con
La Liberté a décrit, dans son précédent numéro, comment le Renouveau avait été mis en place et ce qu’en pensaient des res- ponsables diocésains et parois-
quête du Renouveau
Cette semaine, c’est la base, les simples fidèles, qui livre ses impressions après la première session qui s’est déroulée pen- dant six semaines au début de l’automne sur le thème «L'appel
De la gêne à la confiance
L'autre aspect qui témoigne de la gêne qu'ont ressentie certains fidèles en s'engageant dans le Renouveau concerne la mission d'évangélisation dont tout un chacun est investi.
Georges Ste-Marie, directeur diocésain du Renouveau, a bien conscience des difficultés que cela peut poser.«Pour uncatho- lique, c'est une grosse démarche que celle d'aller chez le voisin, chez son prochain», affirme-t- il. Et ceci pour deux raisons.
Se protéger
D'abord, «pour un catholique qui s'est toujours dit: «Nous sommes la vraie Église, alors que ceux qui veulent suivre ce chemin, viennent à nous», le tournant n'est pas facile à prendre.
D'autre part, «pour se proté- ger, les catholiques se sont enfermés dans un ghetto. Bref, ils Se sont donnés toutes sortes de bonnes raisonsintellectuelles pour ne pas aller frapper à d'autres portes», analyse Georges Ste-Marie.
Et effectivement, le porte à porte n'a pas vraimentété uti- lisé pour populariser leRenou- veau.
À Haywood, par exemple, Bernice Demers, coordinatrice de la paroisse, reconnaît que «les visites à domicile n'ont pas eu liew. Elle l'explique volon- tiers: «On n'osait pas aller chez les gens, on manquait de con- fiance, peut-être parce qu'on ne priait pas assez. C'est aussi par manque d'habitude. Et puis on a entendu ici ou là des réac- tions négatives. On ne devait pas faire comme les Témoins de Jéhovah»
Bouche à oreille
A Saint-Boniface aussi, cette timidité a freiné un peu le mouvement. «On a fait quel- ques visites à domicile, mais c'est très difficile quand on ne connaît pas son monde» plaide Denis Marion. Même pour la deuxième session quicommen- cera le 1er mars, il ne pense pas devoir organiser duporte à porte. || fait davantage con- fiance au bouche à oreille: «la meilleure publicité, ce sont ceux qui ont déjà participé auRenou- veau qui vont l'assurer».
À La Salle et à Notre-Dame- de-Lourdes, c'estencorele curé qui a le plus contribué à faire connaître le Renouveau. «Ça a été beaucoup annoncé par le curé», indique Pierre Marcon, coordinateur à Lourdes.«Notre curé nous avait pas mal prépa- rés. C'était clair, ce que c'était. Les gens qui le voulaient ont participé», estime Mariette Lagacé, coordinatrice à La Salle.
Les problèmes rencontrés à Otterburne témoignent aussi du rôle pivot que tient le curé
Le Père Gérald Labossière: «On avait cru que la société avait évolué des groupes élémen- taires aux groupes sociétaires, le Renouveau montre que ce n'est pas vrai.»
dans la propagation du Renou- veau.
Le coordinateur dans cette petite paroisse de la Rouge, Richard Roy, pense que si cela n'a pas très bien marché à Otterburne, «C'est en partie parce qu'on n'a pas eu de curé pendant bien longtemps. Dans leur estimation, les gens sen- taient qu'ils avaient besoin d'un prêtre qui les entoure».
Pourquoi cette idée chez les paroissiens? «| faut réaliser que bien des personnes n'ont peut- être pas la maturité de connais- sance de la Bible», avance Richard Roy.
«Peut-être que j'aitort, ajoute- t-il, mais il semble que cer- taines personnes avaient peur de se lancer là-dedans sans la présence d'un prêtre. Ça se comprend très bien qu'elles soient un peu craintives: on s'est trop habitué à se faire dire les choses. Au sein du peuple catholique, c'était une grande lacune ça, que de ne pas s'ap- proprier sa propre conscience. On se faisait donner une conscience par quelqu'un d'autre.»
Hypocrite
Justement, Richard Roy, estime qu'il «faut s'éduquer pour se développer une con- science, et que le Renouveau, c'est pas tellement sortir de l'autorité du curé, mais acqué- rir une maturité».
Pour de nombreux fidèles, le Renouveau constitue en tout
cas une découverte. Ainsi,,
Bernice Demers, à Haywood, ne cache pas que «pendant longtemps, (elle) n’a pas su ce qui se passait à la messe». «Quand j'étais petite, j'étais forcée d'y aller, mais c'était hypocrite: en sortant on oublie tout ça et on vit comme des paiens. C'était un rituel qui n'avait pas de sens et ne pro- voquait aucun sentiment.»
Puis Bernice Demers inter- roge: «Combien de personnes à la messe pensent à ce qu'ils font, à la parole de Dieu? Pour- quoiest-ce qu'on perd des catho- liques, sinon parce qu'il y a de la vie dans les autres Églises, parce qu'il se passe des choses dans le monde?»
«J'ai trouvé de très belles choses dans la Bible quand j'ai commencé à la lire», continue l'animatrice d'un petit groupe à Haywood.«Le Renouveau nous aide à travailler notre foi, il nous aide à vivre la parole de Dieu, pas seulement à l'écou- ter. Grâce au Renouveau, on retrouve une signification à la messe. Elle devient une fête, une célébration.»
«On peut se mettre en état de méditation. L'atmosphère est bien plus attirante. Les curés ont souvent la tentation de par- ler trop haut, par-dessus le monde; là ils nous parlent, à notre niveau. On lit l'Évangile et on y pense.»
Plus vrais
Denis Marion évoque la même chose lorsqu'il affirme que le Renouveau, c'est «un réveil, quelque chose de vivant à tout point de vue». Pareil pour Gaë- tan Marin, un adolescent de 17 ans qui a suivi la première session du Renouveau à Hay- wood: «J'ai bien aimé ça, ça m'a aidé à comprendre la Bible et apporté une vision différente de ce qu'est le monde»
Idem pour un autre jeune de la paroisse, Marc Labossière: «Je me sens plus ouvert aux autres et je participe davan- tage à la vie de la paroisse, je joue de la guitare à l'église...»
Est-ce que les rencontres en petits groupes du Renouveau sont différentes des autres occa-
Saint-Boniface — Lacom- mission scolaire de Saint- Boniface a décidé de pré- senter deux demandes au Conseil de financement des écoles publiques lors de sa réunion du 16 décembre.
L'une concerne l'ouverture d'une classe portative à l'école Frontenac, de même que l'agran- dissement de son gymnase. L'autre est effectuée chaque année et porte sur des installa- tions destinées aux enfants handicapés à Général-Vanier et Windsor Park.
L'amélioration, demandée par le comité de parents, de la cour de l'école Guyot, a été inscrite au budget pour 87, mais la décision finale sera prise ulté- rieurement.
D'autre part, une permanence sera assurée pendant les congés scolaires aux bureaux de la division.
LA LIBERTÉ, la semaine du 26 décembre 1986 au 8 janvier 1987
du Seigneur».
Cinq autres sessions suivront jusqu’à l’automne 1988. La pro- chaine reprendra pendant le Carême et portera sur «Notre réponse au Seigneur».
sions qu'ont les jeunes de se retrouver? «Oui, affirme Marc Labossière, les gens sont plus vrais». N'empêche que certains de ses amis n'ont pas participé car «ils trouvent que ce serait platte».
De toute façon, le Renouveau ne se résume pas aux rencon- tres de partage par groupes de dix. Ni du point de vue du contenu (Denis Marion insiste particulièrement sur l'impor- tance de la prière) ni du point de vue de la forme.
Deux choses
«Après tout, estime le Père Gérald Labossière, curé du Précieux-Sang, je faisais déjà un peu ça avant le Renouveau, quand les paroissiens venaient discuter tout en prenant un café. Mgr Robidoux aussi dans son diocèse quand il confiait la vie d'une église locale à des couples mariés, à des laïcs»
Car le Renouveau ne répond pas seulement à un besoin d'engagement et de discussion chez les paroissiens, «il est arrivé en même temps que la crise du clergé, qui s'interro- geait sur son rôle», remarque le Père Labossière. Au moment où la crise des vocations sem- ble aussi durer peut-être?
Mais le curé du Précieux- Sang ne considère pas qu'il s'agit là d'un «cataclysme. Après tout, la tempête de neige du 8 novembre dernier a aussi fait le bonheur de bien du monde... Le Renouveau peut bien rendre à la fois service aux fidèles et au clergé.
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The Morning After. Jane Fonda veut à tout prix se défaire de son image «par- ticipaction». Dans «Agnès of God», elle fumait une re après Pautre. Dans «The Morning After), elle boit comme un trou.
On dirait la Farrah Fawcett de «The Burning Bed» ou de «Extremities» qui se bat (littéra- lement) pour changer son image.
Est-ce que notre Jane en est vraiment rendue à ce point-là?
The Morning After, comme Extremities, aurait fait un bon film pour la télévision. Fonda connaît des moments forts dans ce rôle d’une femme alcooli-
ue qui est rendue, pour ainsi de au fond de sa bouteille, et qui a perdu sa crédibilité et son amour-propre.
| Daniel | TOUGAS
Mais le film connait des len- teurs impardonnables. Les spec- tateurs, comme dans leur pro- pre salon, se levaient par-ci par-là pour aller chercher un autre pop-corn ou pour se rendre aux toilettes. || ne man- quait plus que les annonces commerciales.
The Morning After est con- struit comme un «murder mys- tery» classique. Une femme se réveille un matin etelle trouve le corps d’un homme mort (poi- gnardé) à côté d’elle dans le lit. Elle ne se souvient pas des évé- nements de la nuit d'avant. Elle ne peut même pas savoir si elle est l’auteure de ce meurtre.
Peu après ce scabreux «mor- ning after», Jane Fonda rencon- tre Jeff Bridges, un ancien poli- cier qui l’aide à résoudre le mystère. Ce qui commence rela- tivement bien perd progressi- vement son élan. Les acteurs se perdent dans des échanges ano- dins qui ajoutent très peu au développement de l’histoire. On aurait mieux fait d'en cou- per le superflu pour maintenir un rythme plus rapide.
Comme à la télévision, on a
l'impression que le scénariste a voulu remplir les deux heures qui lui était allouées. (À voir seulement si vous n'avez rien de mieux à faire ou encore si vous êtes un inconditionnel de Jane Fonda).
à
Ça fait des années qu’on dit à Sainte-Anne que le Centre culturel est trop petit. Finalement, grâce en partie, à une subvention du Conseil interculturel du Manitoba, les Sainte- Annois pourront agrandir leur Centre.
Le coût total du projet s'élève à 117 000$. 30 000$ viendront du Conseil interculturel du Manitoba. La différence sera fournie par le ministère de l'Emploi et de l'immigration.
Le Conseil interculturel est une organisation mise sur pied par le gouvernement provincial en 1983. Le Conseil soumet des recommandations au gou- vernement sur toute une série de sujets susceptibles d'affec- ter les communautés dites ethniques.
«Le Centre culturel peut accueillir 168 personnes actuel- lement, souligne la directrice du Centre, Claire Noël. Après l'agrandissement prévu, il pourra en contenir environ 300»
Les revenus
Pour le conseil administratif du Centre culturel coopératif de Sainte-Anne Inc., cette plus grande salle offrira la possibi- lité de donner des spectacles et des activités qui généreront plus de revenus.
«Un tiers des revenus du Centre provient de la location de la salle, poursuit Claire Noël.
«Après l'agrandissement, le local pourra attirer une clien- tèle plus vaste, pour des noces par exemple. En ce moment, la salle est trop petite pour répon- dre à ce genre de demandes».
En plus de cet octroi à Sainte- Anne, le Conseil interculturel a annoncé des subventions au Comité culturel de Notre-Dame- de-Lourdes (4 000$) et à l'AI- liance française du Manitoba (2 000$).
h
Sainte-Anne va voir grand
Se
Là Salle du centenaire se transformera en grand chapiteau du 26 au 31 décembre lorsque le Ballet
royal de Winnipeg présentera «The Big Top» du chorégraphe winnipégois Jacques Lemay.
Entre jouer une mère au théâtre et être une mère. dans la vraie vie, il y a une différence marquée. D’abord, les mères n’ont souvent pas le temps de Dr des mères au théâ- tre Fu Germaine Gosselin Marion, u’on a pu voir récemment au ercle Molière dans le rôle de Thérèse Ducharme («Je m'en
à Régina») peut en témoi-
derniers mois de répétitions. Mon mari prend la relèvel»
Cette mère de trois enfants a incarné plusieurs rôles «mater- nels» dans des productions manitobaines, et «Je m'en vais à Régina». En 87, elle jouera Mme Vermette dans la pièce tant attendue de Marcien Ferland, «Au temps de la Prairie».
A-t-elle l'impression de tou- joursse retrouver avec des rôles
de mères? «Je commence à le croirel» lance la comédienne
en riant.
«C'est des rôles que j'aime jouer. En plus de puiser dans mes expériences à moi, j’ai l’im- pression de prendre des carac- téristiques chez toutes les mères
La Tougâterie: C’est parfois les choses qu’on
voit le plus souvent qu’on
connaît le moins bien.
Le blason sur la façade de l’ancien Hôtel de ville de Saint-Boniface en est un bon exemple. Entre le «Bienvenue à... Welcome to Saint-Boniface/St-Vital, il y a une petite mine de symboles.
Le blason, qu'on attribue à Mgr Taché, a été choisi par le Conseil de l’ancienne ville de Saint-Boniface en 1883. Voici l'interprétation qu'on donne aux différents éléments conte- nus dans l'écusson, selon Mau- rice Prud'homme, ancien gref- fier de la ville de Saint-Boniface.
— Le pélican (en bas, à gauche) qui se saigne pour soigner ses
10
symboliser la charité chrétienne poussée jusqu'à l'abnégation.
— Le pallium (au centre), symbole de l'archevêque et des évêques privilégiés, indique le
1! lieu du siège archiépiscopal.
Le blason de l’ancienne ville
de Saint-Boniface.
oisillons est un emblême re- connu surtout par l'église pour
LA LIBERTÉ, la semaine du 26 décembre 1986 au 8 janvier 1987
— Les deux livres, de chaque côté du pallium, représentent l’ancien et le nouveau testa- ment.
— Les fleurs de lys (en haut, à gauche) symboblisent les origines françaises.
— l'ancre et l'étoile (à droite) sont des symboles de l'espé- rance.
— l'agneau (en haut) repré- sente le patron des Canadiens français, Saint-Jean-Baptiste; la croix symbolise la foi.
— La devise (en ou en latin, signifie «Le salut par la croix».
dont«Les Batteux» |
de famille que j'ai connues; des tantes, des amies, de la parenté. Chaque femme rem- plit le rôle de mère différem- ment.»
Dans «Au temps de la Prai- rie», le monde du théâtre tou- chera en quelque sorte à la réa- lité, puisque Germaine Gosselin Marion jouera à côté de ses deux fils, Robin et Gaffray.
. «Gaffray (13 ans) jouera le rôle de mon garçon dans la pièce et Robin (19 ans) jouera
_,. «mon gendre» Directement ou ne saffaire
indirectement ch
Germaine Gosselin Marion.
Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
Canadian Radio-television and Telecommunications Commission
En partant: Qu'est-ce que c'est qu’un «ballet folklorique»? Si vous voulez le savoir, rendez- vous au Centre culturel franco- manitobain le mercredi 31 décem- bre.
Les Danseurs de la Rivière- Rouge y présenteront «À la 87», une soirée-réveillon avec la danse de l’ensemble folklorique des Danseurs, les chansons de Jac- ques Lussier et la musique de Johnny Comeau.
Depuis le mois d'octobre, la troupe de danse folklorique s’est initiée à un tout autre genre, le ballet, sous la direction de Joanne Gingras du Ballet royal de Win- nipeg.
«Ce n’est pas que les Danseurs vont commencer à faire du ballet traditionnel, souligne Hélène d'Auteuil, des Danseurs de la Rivière-Rouge. Mais l'influence des notions de ballet se verra dans notre nouveau spectacle.»
Le spectacle, qui ressuscitera le thème des réveillons de l’an- cien temps, a été mis en scène et chorégraphié par Jacques Lemay du Ballet royal.
Le réveillon lancera, selon Hélène d'Auteuil, une année clé pour les Danseurs. «Les activités de la soirée monteront en cres- cendo vers l’heure du minuit où on trinquera à l’année 1987 et au 40e anniversaire des Danseurs de la Rivière-Rouge.»
Journal hebdomadaire publié le vendredi par la Société Presse-Ouest Limitée
Le journal de l’année de
Association de la press francophone ors Québec
CRTC
AVIS
CRTC — Avis public 1986-3456. Le Conseil a été saisi de la demande suivante: 1. PORTAGE LA PRAIRIE/WINNIPEG (Manitoba). Demande (862826500) présentée par WESTERN MANITOBA BROADCAS- TERS LIMITED, 2940, avenue Victoria, C.P., 1150, Brandon (Mani- toba), R7A 6A6, en vue de modifier la licence de télédiffusion de Portage la Prairie/ Winnipeg en diminuant la puissance apparente rayonnée de 287 000 à 195 000 watts. La requérante affirme que la zone de desserte relativement inchangée. Examen de la demande: 350, chemin River, Portage la Prairie.
Le documentation complète concernant cet avis ainsi que la demande peut être consultée au C.R.T.C., Edifice central, Les Ter- rasses de la Chaudière, 1 Promenade du Portage, Pièce 561, Hull (Québec); et au bureau régional du C.R.T.C. Édifice Kensington, 275, avenue Portage, Winnipeg (Manitoba) R3B 2B3.
Les interventions doivent parvenir au Secrétaire général, C.RT.C,, Ottawa (Ontario) K1 A ON2 et preuve qu'une copie conforme a été envoyée à la requérante le ou avant le 15 janvier 1987. Pour de plus amples renseignements vous pouvez contacter la direction des Audiences publiques du C.R.T.C. (819) 997-1328 ou 997-1027, ou les Services d'information du C.R:T.C. à Hull au (819) 997-0313 ou le bureau régional de Winnipeg (204) 949-6306.
Canadäà
On en parle pendant des semaines. Mais Noël arrive toujours, quand même, comme un tir de Mike Bossy. Sans avertis- sement et sans moyen de s’en remettre.
André BRIN
VOL 86-87
Tout ce que demande Freddi Olausson, c’est un peu de sang- froid et de calme pour devenir un exceptionnel jeune défen- seur.
Pas grave, la liste de voeux des Jets est déjà prête depuis longtemps.
Brian Mullen demande cin cents pour chaque fois qu'i manque le filet ou bien qu'il frappe le poteau.
Paul MacLean cherche sa veine de début de saison. Et si le père Noël pouvait lui laisser un coup de patin, ça serait grandement
tin Laurie Boschman aimerait des apprécié.
photos de Tiger Williams et de Ken Linseman. Question de le
Thomas Steen veut recevoir garder motivé.
sa forme de 84-85. Dave Ellett demande la même chose: com- mencer à découvrir son poten- tiel.
Ce serait bien apprécié par Doug Smail et Andrew McBain si la Ligue Nationale agrandis- sait les filets de trois ou quatre
Gilles Hamel aimerait un trio pieds...
régulier et un poste régulier, étant donné qu’il est le Jet le plus régulier.
Hannu Jarvenpaa, Jim Nill et Perry Turnbull souhaitent retrou- ver leur bonne santé. Avec les déboires des Jets des derniers temps, ce serait le parfait moment pour réussir un retour : au jeu.
Jim Kyte demande un peu de talent, pour accompagner son coeur. Pour Mario Marois, c’est l'invers.
Pour Ray Neufeld, s’il était possible de lui donner un coup de patin, un peu de tact avec la rondelle. Et un gros feu dans le fond de ses culottes.
Tim Watters aimerait démé- nager dans le corps de Perry Turnbull. Avec le physique de Turnbull, ‘Muddy’ serait un joueur toute-étoile.
Agriculture Canada
Le PFRA
APPEL D’OFFRES
EXPANSION D'UNE USINE DE TRAITEMENT DES EAUX
Des soumissions cachetées seront reçues par le soussigné jusqu'à 14h, heure locale de Régina, le jeudi 22 janvier, 1987, pour la municipalité de Estevan (Saskatchewan) relativement au contract no. 2 — 1987 — expansion d'une usine de traitement des eaux, situéi à Estevan. Le travail consiste à construire des noiuvelles installations d'usine de traitement et comprend four- nir et installer des pompes, filtres, un clarificateur équipement, d'alimentation chimique et d'instrumentation, et ouvrages méca- niques et électriques associés.
Les plans, spécifications et formulers de soumission peuvent être consultés aux endroits suivants:
(1)
Les bureaux locaux de la Bourse des Constructeurs ou de l'Association des constructeurs situés à Régina, Saska- toon, Lloydminster, Moose Jaw, Edmonton, Calgary et Winnipeg:
(2) Hôtel de ville, Estevan, Saskatchewan:
(3) Lebureau régional d'ingénerie de l'ARAP (Saskatchewan), 5e étage, Immeuble Motherwell, 1901 rue Victoria, Régina, Saskatchewan, S4P OR5:; et
(4) Le bureau de l'expert — conseil: UMA Engineering Ltd,,
boîte 539 — 300-3301 8e Est, Saskatoon, Saskatchewan S7K 5K5 [Tél.: (306) 995-3300].
Les documents de soumissions sont disponibles à: Ingénieur Préposé aux Contrats, 5e étage, Immeuble Motherwell, 1901, rue Victoria, Régina, Saskatchewan, S4P OR5, Tél.: (306) 780- 5265, sur versement d'un dépôt de cinquante dollars (50$) payé en espèces, ou sous forme d'un chèque bancaire établi à l'ordre du receveur général du Canada. Ce dépôt sera remboursé sur retour des documents en bon état dans le mois suivant le jour du dépouillement des offres.
Les seules offres retenues seront celles présentées sur les formules fournies par l'ARAP et remplies selon les conditions établies dans les documents de soumission, et accompagnées
-âsvec garanti, en quantité et sous la forme spécifiée dans les documents de soumission.
Les gens intéressés sont conseillés de prendre les documents de soumission de l'Ingénieur Préposé aux Contrats à l'adresse ci-dessus, pour être certain de recevoir les avertissements sup- plémentaires.
La soumission la plus basse ou toute autre ne seront pas nécessairement acceptées.
A.F. Lukey Directeur, Branche de Génie ARAP
Canadä Ÿ Saskatchewan
Petit Papa Noël!! Si jamais tu descends sur les Jets, n’oublie pas.
Joël Baillargeon, Tom Mar- tin, Brad Berry, Peter Douris, Randy Gilhen, Bill Derlago et Ron Wilson demandent lamême chose: une chance de faire leurs preuves.
Pokey Reddick aimerait trou- ver pour Noël une défense res- serrée et un public patient. (Pour Daniel Berthiaume, voyez Pokey).
Eten dernier lieu, il y a Randy Carlyle. Ce dernier devrait demander un casque Koho (comme Pierre Lambert dans Lance et Coste), une visière et une poupée de Tiger Wil- liams.
Mais la liste n’est pas com- plété.
Dan Maloney aimerait deux ou trois autres Dale Hawerchuck
et au moins un autre Carlyle.
Notre cher Fergie a sans doute une longue liste. S'il pouvait décrocher une couple d’avants de qualité en ne cédant rien, il serait sans doute satisfait.
©
5 sur 5: Quand l’équipe nationale soviétique des joueurs en dessous de 17 ans affrontera l'équipe de l’ouest canadien à l’aréna de Winnipeg, elle aura affaire à un natif de Saint-Malo. Daniel Lambert endossera le chandail du Canada comme défenseur. Lambert évolue cette année avec les Broncos de Swift Current dans la Ligue Junior de l'Ouest.
S'il y a une équipe mieux entraînée que les Flyers de Phi-
ladelphie, je ne l'ai pas encore vue. D'un trio à l’autre, les résultats sont les mêmes. Ils connaissent tous leurs respon- sabilités et il en résulte le jeu le plus solide du circuit.
La carte de Noël des Jets a causé certaines répercussions parmi les membres de la presse. C'est une peinture de Paul MacLean en train de rater le filet avec un tir de revers. Plu- sieurs trouvent que la peinture est très appropriée.
John Ferguson discute une possible transaction importante. S'il peut se défaire de Thomas Steen à un bon prix, il le fera. On dit, dans les coulisses, que Boston, les Rangers et Phila- delphie seraient interessés à acquérir le centre suédois.
Maurice Pittet lance quelques fleurs
«J'amène mes gamins patiner... je me repose», répond Maurice Pittet lorsqu'on lui demande ce qu'il fait cet hiver. L'an- cien responsable des Flyers de Somerset aurait- ilabdiqué complètement son rôle de «gourou» du hockey senior du village?
«J'ai vu la plupart des matchs des Flyers, concède le père de deux enfants. Au début, j'étais juste pour aller avoir les matchs à domicile. Mais parce que c'est une nouvelle ligue, avec de nouveaux joueurs, c'est cer- tainement plus intéressant.»
L'intérêt se manifeste à tous les niveaux. «Chez nous, à
RED RIVER VALLEY INTERNATIONAL
Horaire des parties Samedi 27 décembre Ste-Agathe à Dominion City(20h) Dimanche 28 décembre Altona à Dominion City (14h) Mardi 30 décembre
St-Jean à Altona (20h30) Vendredi 2 janvier
Dominion City à St-Jean (20h30)
Dominion City à Ste-Agathe (20h) Dimanche 4 janvier Ste-Agathe à St-Jean (14h) Mardi 6 janvier
Ste-Agathe à Altona (20h30) Vendredi 9 janvier
Altona à Dominion City (20h30) Samedi 10 janvier
St-Jean à Dominion City (20h30)
Somerset, on a plus de specta- teurs cette année, évalue le commerçant de Somerset. Et ça se parle au café. On en parle au magasin. Des fois, c'est moi qui entame le sujet et ça peut durer des heures!»
«À Somerset, poursuit Mau- rice Pittet, l'intérêt n'est pas nécessairement fonction des groupes ethniques. C'est plu- tôt la force des équipes qui crée l'intérêt. Si nous avions une équipe faible, on aurait moins de spectateurs.»
SOUTH CENTRAL INTERMEDIATE
Horaire des parties
Samedi 27 décembre Bruxelles à Saint-Claude (20h) Notre-Dame à Gladstone (20h) Dimanche 28 décembre
Somerset à MacGregor (14h) Holland à Oakville (14h)
Vendredi 2 janvier
Saint-Claude à MacGregor (20h) Gladstone à Oakville (20h30)
Samedi 3 janvier Bruxelles à Holland (20h30) Notre-Dame à Mariapolis (20h)
Dimanche 4 janvier
Oakville à Somerset (14h) Gladstone à MacGregor (14h) St-Claude à Notre-Dame (15h15)
Mercredi 7 janvier Notre-Dame à Bruxelles (20h30)*
Vendredi 9 janvier MacGregor à Mariapolis (20h30) Notre-Dame à Oakville (20h30)
Samedi 10 janvier
Saint-Claude à Gladstone (20h) Somerset à Bruxelles (20h30)*
{*) Les matchs à domicile de Bruxelles sont disputés à l'aréna de Holland.
VITE LU VITE SU
Saint-Boniface — La mai- son Riel, parc historique national géré par la Société historique de Saint-Boni- face, a une nouvelle direc- trice.
La Liberté, le journal de l’année de l'Association
de la presse francophone hors Québec.
Il s'agit de Jacqueline For- tier, 21 ans, originaire de Saint-Léon. Elle succède à Hélène Vrignon, qui est main- tenant responsable du mar- keting à la Fédération des Caisses populaires.
Jacqueline Fortier détient un Baccalauréat ès Arts en histoire de l'Université du Manitoba. Elle avait aupa- ravant travaillé pour la Société historique de Saint- Léon.
LA LIBERTÉ, la semaine du 26 décembre 1986 au 8 janvier 1987
«Et il devrait y avoir plus de spectateurs plus tard dans la saison. || n'y a pas trop de finesse dans le jeu encore. Mais ça, ça va augmenter. D'autant plus qu'ilyatellement d'équipes et qu'il y en aura quatre seu- lement qui se rendronten série éliminatoire.»
Comment celui qui va don- ner son opinion «comme n'im- porte qui dans la rue» évalue-t- illes Flyers de 1986-87? «C'est un peu trop tôt pour évaluer les autres équipes. Mais ça com- mence à tomber en place»
«J'oserais dire que les défen- seurs de Somerset constituent l'une des plus fortes défenses de la ligue, conclut Maurice Pittet. C'est aussi une défense qui peut jouer à l'attaque»
Lucien CHAPUT
HANOVER-TACHE
Horaire des parties
Samedi 27 décembre Steinbach à Mitchell (20h) Grunthal à La Broquerie (20h) St-Malo à Lorette (20h) Dimanche 28 décembre Landmark à |-d-Chênes (14h30) Ste-Anne à St-Pierre (20h) Lundi 29 décembre Grunthal à St-Malo (20h)
Mardi 30 décembre
Ste-Anne à Landmark (20h) La Broquerie à Lorette (20h)
Vendredi 2 janvier Mitchell à St-Pierre (20h)
Samedi 3 janvier
Landmark à Grunthal (20h) Lorette à Ste-Anne (20h) St-Malo à La Broquerie (20h) Steinbach à lle-des-Chênes (20h)
Mardi 6 janvier lle-des-Chênes à Landmark (20h) Lorette à Grunthal (20h)
La Broquerie à St-Malo (20h) Steinbach à St-Pierre (20h)
Jeudi 8 janvier Grunthal à Mitchell (20h)
Vendredi 9 janvier St-Pierre à St-Malo (20h) Ste-Anne à lle-des-Chênes (20h)
Samedi 10 janvier
Mitchell à La Broquerie (20h) Landmark à Lorette (20h) Dimanche 11 janvier Steinbach à Ste-Anne (14h30)
11
NII IN SSI SIENNE NME
Gagnants du concours de Noël!
J'ai reçu des centaines de magnifiques couronnes de Noël. Bravo les amis!
GAGNANTS
2à5 ans
Alex Ruest, St-Pierre-Jolys
Patrick Massinon, Haywood
Jade Tremblay, St-Lazare
Christelle Gagné, St-Pierre-Jolys
Reagan Beaudin, 6-1860 Burrows, Winnipeg
6à7 ans
Martin McKay, St-Laurent
Natalie Paillé, Ile-des-Chênes
Danielle-Lynne Dupuis, Ste-Anne
Nicole LaRivière, 10, baie Duluth, St-Boniface Serge Gagné, St-Pierre-Jolys
Christine Ruest, 241, rue Dollard, St-Boniface
9 ans Martine Ruest, St-Pierre-Jolys
Chantal Gauthier, 11 Burning Bush,
St-Boniface Mélanie St-Hilaire, Kleefeld Jason Lacasse, St-Pierre-Jolys
Christopher Lavallée, St-Ambroise
Roger Buisson, St-Pierre
10 ans
Suzie Lemoine, 478, av. River, Winnipeg
Shelley Ducharme, St-Laurent
Stéphane Dumesnil, Ste-Agathe Julie Grenier, St-Léon
Jean-Claude Saquet, Fort Smith, T.N.O. Joël Mangin, 241, av. Wales, Winnipeg
8 ans Roxanne Hébert, St-Pierre-Jolys
Rachelle Vermette, 369, place Gaboury,
St-Boniface
Natalie Lafond, St-Jean-Baptiste Holly Knibbs, Somerset
Renée Mellor, St-Pierre-Jolys Nathalie Dion, St-Claude
Liane Musick, St-Pierre-Jolys
Environ 350 personnes se sont réunies dans l'Eglise de Saint-Norbert le 18 décembre pour assister à un concert de Noël donné par les élèves de l'école Noël-Ritchot.
SAINT-NORBERT
Mais, comme l'affirment les organisateurs et les organisa- trices, c'était un concert de Noël avec une différence.
«C'est la première année qu'on faisait notre concert à l'église, explique le directeur de l'école Noël-Ritchot, Georges Prescott. On a appelé ça une «célébration para-lithurgique».
VITE LU VITE SU
La Seine — Près de 300 per- sonnes ont participé à la fête de Noël organisée mardi 16 par le comité de parents de l'école élémentaire Gabrielle- Roy, a indiqué le vice-président André Plamondon.
Les musiciens locaux Jacques Comeault, Octave Leclaire, Louise Trudeau, Robertet Chris- tian Perron, Huguette Petit ont animé le repas.
Le comité de parents est formé
12 LA LIBERTÉ, la semaine du 26 décembre 1986 au 8 janvier 1987
Magalie Nayet, St-Pierre-Jolys Stéphane Lambert, Ste-Anne
Saint-Boniface
11 ans à 13 ans Chantal Legal, Ste-Anne
Stéphane Lavergne, St-Pierre-Jolys
Micheline Gagnon, LaBroquerie David Perrault, St-Laurent Claire Courcelles, Ste-Agathe
Régis Préfontaine, St-Pierre-Jolys Gisèle Fillion, Eddystone, Manitoba
Un concert de Noël: très différent
mr) & tiis
Le concert, qui portait le nom de «Soirée de la paix», mettait en valeur la fête de Noël comme sommet de l'année internatio- nale de la paix.
«En tant que professeurs et surtout en tant qu'éducateurs de nos enfants, il convenait, à notre avis, d'attirer l'attention des élèves sur la dimension spirituelle et évangélique de la paix, souligne Georges Pres- cott. Le concert offrait alors toute la joie de Noël et un moment de recueillement en plus».
Une chorale, composée d'élèves de la maternelle à la sixième année, a interprété douze chansons sous la direc- tion de Paulette Lafond.
de Jean-Maurice Lemoine (pré- sident), André Plamondon(vice- président), Carmen Moquin (secrétaire), Aline Trudeau (trésorière), Lorraine Julien et Jacques Turenne. Armand St- Hilaire est le directeur de l'école; Pierre Laurencelle le représen- tant de l'élémentaire.
Parmi les autres bénévoles qui ont participé à l'organisa- tion de l'événement: Pierrette Ménard, Roland Ménard, Ar- mand Julien, Louis Laurendeau.
Julien Bédard, 737, rue St-Jean-Baptiste
Ho! ho! ho! Me reconnais-tu? Je me suis habillé en un Père Noël! Je te souhaite de belles vacances et beaucoup de plaisir!
Bicolo
MOBILE DE NOËL
Colorie la scène de Noël avec Joseph, Marie, Jésus, les moutons. Colorie les nuages bleus, les étoiles jaunes.
Découpe et colle-les sur un carton mince.
Attache avec un fil chaque dessin à un petit bâton et suspends ton mobile au mur.
Et, si c'était Noël tous les jours.
As-tu déjà remarqué comment les gens sont différent à Noël? Dans la famille, on essaie de s’aider, on se fait des cadeaux; avec nos amis, on est plus gentil; dans les rues pleines de lumières les passants se saluent. En sortant de l’église, les gens se souhaitent un beau Noël; il y a plus de joie un peu partout. Et chacun essaie de faire sa petite part pour mettre de l'amitié. même les pays en guerre font la trêve!
LES CADEAUX
J’ai caché dans la grille presque tous les jouets qui l'entourent. Complète la grille.
Ce jour-là, on dirait que les gens veulent être bons, penser aux autres, les aimer plus que d’habitude. As-tu remarqué cela?
C’est extraordinaire quand on y pense. Le monde entier fête Noël; même ceux qui ne pensent jamais à Dieu le reste de l’année! C’est merveilleux Noël!
Et tu sais, c’est bien vrai... On pourrait vivre comme ça tous les jours... comme si c'était Noël tous les jours! Moi, j'aimerais ça! Et toi?
À vous tous, un beau Noël rempli d'amour!
Bicolo
Peux-tu remettre à chacun de ces - enfants le cadeau que le Père Noël lui a diese Le apporté? 2}014 UO||PG : ut}eq AIN : UIR1 [ : uosINnQ : inoque ] ‘
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ON M << LN 0 =
Mes amis m'écrivent... Bonjour Bicolo,
Un gros merci pour les beaux prix reçus lors de ton dernier concours. Maman a suggéré que je garde le jeu de Plastercasters pour m'amuser durant le congé de Noël. Le livre «Le dinosaure détective» adonne bien puisque nous sommes à étudier les dinausaures dans notre classe.
Un gros merci et Joyeux Noël et longue vie Bicolo! Ton amie, Geneviève Legal, Ste-Anne Cher Bicolo,
Merci pour les beaux prix. Je les aime beaucoup. Je t'aime et te remercie.
Ton amie, Rosanne Ritchot Cher Bicolo,
Comment ça va? Moi, ça va bien! J'ai fais une cou- ronne pour le Concours de Noël. Je lis la page de Bicolo chaque semaine.
Joyeux Noël!
Ton amie, Michelle Saquet, Fort Smith (T.N.-O.)
Membre gagnant 6449 Liette Robert, 11 ans Ste-Agathe (Manitoba)
LA LIBERTÉ, la semaine du 26 décembre 1986 au 8 janvier 1987 13
Pour éviter l'hémorragie de l'âge d'or vers Saint-Boniface
Agrandir le Chalet pour mieux servir les aînés
L'idée d'agrandir la rési- dence pour personnes âgées de La Broquerie était dans l'air depuis plu- sieurs années, mais cette fois-ci, les événements se précipitent.
«Nous n'avons que 7 appar- tements actuellement et on sou- haiterait porter leur nombre à une trentaine», indique Jean- Léon Lord, président du comité exécutif du Chalet (*).
Non seulement la capacité du foyer serait multipliée par trois, mais en plus, de nom- breux services seraient offerts aux résidants.
Jusqu'à présent le Chalet s'apparente davantage à un bloc d'appartements. Il s'agit d'en faire véritablement une résidence pour personnes âgées, avec une cuisine, une salle de rencontres, une cha- pelle, un concierge, etc. Des commodités, pour les chaises roulantes notamment, permet- tront de faciliter la vie des rési- dants.
«Plus il y a de suites, mieux c'est», affirme Jean-Léon Lord. «Actuellement, il n'ya pas assez de résidants pour que ce soit agréable,» continue-t-il.
Mieux servir les locataires actuels, certes, mais aussi
Un stimulant pour le village
Les responsables du Chalet de La Broquerie ont visité le Chalet malouin et ont pu appré- cier les retombées et les avantages d'un foyer pour personnes âgées de plus grande capacité.
«Nous avons 46 appartements et55 résidants», indique Lorette Courcelles, directrice du Cha- let à Saint-Malo. En outre, 55 noms figurent sur la liste d'at- tente...
S'il n'y avait pas cette rési- dence, Lorette Courcelles estime que les gens d'âge d'or«seraient soit partis ailleurs, parce que le besoin existe, soit restés chez eux.»
Jamais quitté
En effet, le Chalet malouin incite même certains natifs de Saint-Malo à revenir dans leur village. Quant à ceux qui ne l'avaient jamais quitté mais qui ont préféré s'installer au foyer, ils n'ont pas eu de problèmes pour vendre leur maison. Du coup de jeunes couples peu- vent trouver plus facilement de quoi se loger à Saint-Malo.
«Le Chalet malouin emploie en permanence quatre per- sonnes et passe régulièrement des commandes aux commer- çants du village», ajoute Lorette Courcelles. À cela s'ajoutent les besoins des aînés eux- mêmes qu'ils peuvent satisfaire sur place.
D'autre part, un médecin vient rendre visite aux malades une fois par mois au moins, et les personnes du troisième âge ont aussi l'avantage de pouvoir bénéficier des services d'une coiffeuse à domicile.
14
mieux répondre aux besoins du village. «La demande est là,» indique le président du comité du Chalet. Faute de places, plusieurs personnes âgées sont contraintes de partir à Saint- Boniface ou à Sainte-Anne si elles veulent demeurer dans une résidence adaptée à leurs besoins.
LA BROQUERIE
Ainsi, deuxlistes ont été con- stituées par un comité com- posé de Norbert Durand, de Roméo et de Jean Gauthier, afin de connaître le plus vite possible (avant /a fin janvier) le nombre de gens de plus de 57 ans qui pourraient être inté- ressés, tôt ou tard, par un démé- nagement au Chalet.
«La population immédiate- ment concernée par ce projet comprend 132 habitants de La Broquerie et 115 non-rési- dants», indique Norbert Durand.
De leur côté, Roméo et Jean Gauthier ont déjà visité une trentaine d'aînés à La Broque- rie même. «La majorité d'entre eux pense au'effectivement, un jour ou l'autre, ils pourraient vouloir rester au Chalet», rap- porte Jean Gauthier.
Denise Savard, par exemple. Elle est née à Sainte-Agathe il y a 72 ans, mais elle habite La Broquerie depuis 62 ans. Pour elle, «ce serait bien de pouvoir rester au village».«J'y suis atta- chée», confie-t-elle. Et si le Cha- let n'était pas agrandi? «Je m'en irais au Foyer Chez-Nous, à Saint-Boniface», affirme Denise Savard sans hésiter. Elle a déjà pas mal d'amies de La Broque-
rie qui sont parties en ville.
C'est aussi une des raisons
qui plaident en faveur de l'agran- dissement du Chalet: éviter cette hémorragie de l'âge d'or vers les résidences de Saint-Boni- face. «On aimerait bien les garder sur place», lance Lau- rent Tétrault, secrétaire-tré- sorier de la municipalité rurale de La Broquerie.
L'ouverture d'un foyer ac- cueillant plusieurs dizaines d'aînés produit des retombées intéressantes sur la vie d'un village, comme le montre le cas de Saint-Malo (voir enca- dré). En plus des satisfactions que cela apporte sur le plan personnel aux aînés concernés.
2 ou 3 ans
Pour toutes ces raisons, la population de La Broquerie sou- tient le projet d'agrandissement du Chalet, d'après Jean-Léon Lord. Le président du comité exécutif espère que d'ici deux à trois ans, le projet sera devenu réalité.
En attendant, il faut se con- sacrer à l'étude du financement. Des fonds seront collectés sur place — les Chevaliers de Colomb se sont déjà proposés — mais des subventions gouver- nementales (fédérales et pro- vinciales) seront de toute manière nécessaires.
Stéphane JARRE (*) Le comité exécutif du Chalet est composé de: Jean-Léon Lord {(pré- sident), Albert Vielfaure (vice-prési- dent), Jeanne Balcaen(trésorière), Alice Vielfaure et Honoré Kirouac (conseillers).
«J'aurais été plus
parmi mes gens»
Thérèse Desrosiers habite le Chalet de La Broquerie depuis 9 ans. À 85 ans, elle voit d'un bon oeil l'agrandissement de la résidence.
«Ça aura au moins un avan- tage: on aura plus de soins. Je suis encore capable de me débrouiller seule, mais si on est malade, il faut faire venir quelqu'un d'en dehors. Ou alors il faut s'en aller»
Mais ça, cela ne plairait pas vraiment à Thérèse Desrosiers, native d'Otterburne:«Je ne vou- drais pas revenir en ville. Je suis habituée à la placeetjene vais pas déménager à mon âge. Non, j'aime mieux continuer ici, tant que je serai capable».
Irma Grenier, elle, est venue s'installer au Foyer Chez Nous à Saint-Boniface voilà un an «J'aimais bien ma place à La Broquerie, mais je ne pouvais pas rester seule, à cause de mon mal de jambes. Je seras bien restée là-bas au Chalet, s'il y avait eu toutes les com- modités et une suite de libre.»
Pour placer naissances, mariages, anniversaires et décès dans Vie sociale, appelez La Liberté au 237-4823. Un service gratuit pour les abonné(e)s.
LA LIBERTÉ, la semaine du 26 décembre 1986 au 8 janvier 1987
Retournerait-elle à La Bro- querie si le Chalet pouvait l'ac- cueillir? «A 83 ans, c'est pas mal d'ouvrage de déménager. Bien sûr je pourrais être plus parmi mes gens, mais on est bien ici aussi, on se fait tou- jours des amis» Cependant, Irma Grenier trouve que «c'est une très très bonne chose que d'agrandir le Chalet de La Bro- querie.»
Enfin, Marie-Josette Fisette, qui a passé 33 ans à La Bro- querie mais qui vient de Saint- Pierre-Jolys, retournerait plu- tôt dans son village natal, où sont ses «racines», si elle devait quitter le Foyer Chez Nous qu'elle habite depuis un an et demi.«J'aime beaucoup la ville, déclare-t-elle, mais le seul
désavantage, c'est la pollution. Je suis asthmatique et l'air de Saint-Boniface est moins bon que celui de la campagne».
S.J.
AVIS AUX CRÉANCIERS EN CE QUI CONCERNE la suc cession de feu ORLANDO GIROUARD du village de Somer set, au Manitoba, épicier.
Toutes réclamations contre la succession ci-haut mentionnée devront être déposées à l'étude des soussignés, au 201-185, bou- levard Provencher, Winnipeg, Manitoba, le ou avant le 15e jour de janvier 1987.
DATÉ à Winnipeg, au Manitoba, ce 10e jour de décembre 1986.
TEFFAINE, TEILLET & BENNETT Procureurs de la succession.
Claude ” BLANCHETTE
Nous te bénissons et nous te louons Seigneur pour cette année quis’en-
‘dort du sommeil des évé-
nements passés.
Il est vrai qu'elle n’a pas tour- jours été ce que nous avions rêvé qu'elle serait il y a de ça un an!
L'énumération de situations au goût amer est longue et nous laisse hésitant et inquiet.
Comment te bénir et te louer lorsque nous pensons aux actes de terrorisme fauchant les inno- cents comme tondeuse au prin- temps; aux querres interminables et sournoises reléguant sans dis- tinctions enfants, femmes, petits et faibles à l'oubli d’une fosse commune; aux cataclysmes natu- rels éclipseurs de milliers de vies humaines; à l’oppression de l’apartheid qui admet l’'emprisson- nement sans procès d'enfants par centaines pour protéger le régime en place; aux torturés qui gémissent dans le silence d'énormes prisons sans noms; à la famine qui ronge les corps et détruit l’esprit alors qu’on dis- cute sur qui a le droit de leur faire parvenir des vivres; aux accidents nucléaires qu’on cache le plus longtemps possible afin de ne pas énerver les gens qui respirent, sans savoir, des germes de mort?
Comment pouvons-nous ren- dre grâce et nous émerveiller lorsque, plus près de nous, nous songeons aux enfants sans nom condamnés par leur père et leur mère à une vie de six semaines: aux femmes battues et écrasées par des Rambos-à-domicile; aux intrigues de palais sur le dos des contribuables dans les couloirs parlementaires; aux personnes terriblement seules se berçant
Main dans la main
dans des chambres nues avec le souvenir pour seul compagnon; au cancer qui étend ses doigts épeurant happant faibles et forts; aux amoureux déçus qui croient qu'il ne sera plus jamais possible d'aimer sans compter; à la por- nographie violente qui empoi- sonne les coeurs et corrompt les pensées; aux femmes mises en spectacle dans les bars et taver- nes à l’ombre de la Cathédrale parce que ça excite certains hommes et ça rapporte de grosses sommes; aux jeunes hommes nus qui se balancent devant des mères de famille et des filles qui rêvent; aux drogués qui coulent leurs examens et aux jeunes alcooli- ques qui terrorisent les villages; aux chômeurs qui cherchent sans espoir le respect d’un gagne-pain honnête?
Donnent sans compter
Et pourtant, s’il nous faut être réaliste, nous n'avons pas besoin d'être pessimiste! À l'orée de 1987, nous chantons:
Béni sois-tu Seigneur pour les mamans et les papas qui cares- sent leurs enfants et qui discu- tent avec leurs jeunes.
Loué sois-tu Seigneur pour l'Église qui agit par les gestes et paroles d’un peuple engagé et croyant.
Béni sois-tu Seigneur pour les personnes bénévoles qui donnent sans compter le coeur sur la main.
Loué sois-tu Seigneur pour les villages qui vivent dans l'entente et la paix, les projets d'ensemble se bousculant aux portes des maisons.
Béni sois-tu Seigneur pour les mains tendues, les paroles qui réchauffent, les oreilles quiécou- tent, les bras qui soutiennent, les sourires qui consolent.
Loué sois-tu Seigneur pour les efforts vers la paix, pour les nations qui se rencontrent, pour la justice qui se construit.
Béni sois-tu Seigneur pour aujourd’hui et demain. Car 1987 sera ce que nous en ferons avec Toi, main dans la main.
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Le paysage de l'an- cienne ville de Saint-Boni- face change lentement d'année en année. Non seulement dans le quar- tier nord du vieux Saint- Boniface où les terrains industriels retrouvent leur vocation résidentielle. Mais aussi à l’est de feu la ville bilingue de l'Ouest canadien.
La fermeture possible de l'abattoir Canada Packers est une étape dans ces change- ments.
«Si tu retournes en arrière, explique Guy Savoie, conseil- ler du quartier Taché, même durant les années 50, il n'y avait presque rien vers la fron- tière est de Saint-Boniface. Au moment où les abattoirs se sont installés là, c'était tout à fait logique. C'était une bonne planification pour l'époque »
C'est évident que la ville a grandi depuis. Aujourd'hui, ce n'est pas nécessairement un coin où on voudrait un centre
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à1 Star Wonder: pour les enfants de 12 ans et moins, et «The Christmas Star» pour tous Îes âges, jusqu’au 4 be en (Composez le 943-3142 pour es heures de spectacles)
Winnipeg: Exposition de gravures sur bois de David Umheltz et Andrew Valko, à l'Alliance fran- çaise du Manitoba, 106, rue Osborne, jusqu’au 5 janvier.
Winnipeg: le Prairie Theatre Exchange présente «The Paperbag Princess & Other Stories de Robert Munsch, jusqu’au 4 janvier.
Saint-Boniface: L'exposition «Mar- cel Debreuil et compagnie», dans les deux galeries du Centre cultu- rel franco-manitobain, jusqu’au 3 janvier.
DÉCEMBRE Vendredi 26
Winnipeg: le Ballet royal de Win- nipeg présente «The Big Top», à la salle du Centenaire, jusqu’au 31 décembre à 20h, matinées à 14h, les 27, 28 et 31 décembre.
Samedi 27
Saint-Boniface: le jazz de Ron Paley du Centre culturel franco-manito- bain, de 15h à 18h.
Mercredi 31
Saint-Boniface: Les Danseurs de la hope présente une soi- rée du réveillon du jour de l’an «À la 87» (avec spectacle, chansons, repas chaud), au Centre culturel franco-manitobain, à 20h30.
Saint-Boniface: Grand réveillon de la Saint-Sylvestre organisé par l’Union nationale française dans sa salle au 541, rue Giroux. Ouverture des portes à 19h00 et repas à 20h00. (Prix du billet: 15$). Réservations: 235-0403 ou 235-1334.
Saint-Boniface: Réveillon de la Saint-Sylvestre organisé par la Chambre de commerce à 20h30 à l’aréna. Souper chaud à 21h00. Soirée dansante animée par FNR Music.
LE CALENDRIER PROVINCIAL
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Les nouveaux visages de feu Saint-Boniface
industriel. Mais c'est pas mal un parc historique et ça va demeurer ainsi. Ça devient tel- lement dispendieux pour réamé- nager ce genre de terrain que c'est un rêve de voir ça autre- ment.
Pourtant, à quoi pourrait bien servir l'édifice de Canada Packers? Le building de Swifts dans le voisinage ne sert vrai- ment plus pourquoi que ce soit depuis que cet autre abattoir bonifacien a fermé ses portes en 1979. Est-ce que Saint-Boni- face est en train de perdre le secteur industriel de son éco- nomie?
«Dans le parc industriel du Chemin Dugald, il y a plus d'in- dustries qu'auparavant, affirme Guy Savoie. il y a beaucoup plus d'industries maintenant que par le passé. Et elles sont beaucoup plus diversifiées.»
«Ce sont des industries moins imposantes que la Canada Packers, ajoute le président du Comité exécutif de la ville de Winnipeg. Mais c'est tout du nouveau. D'une manière,tu ne veux pas perdre une industrie comme Canada Packers. Mais
20hà 2h. 20$ le ie 2 4 Winnipeg: Les Danseurs contem- porains présentent«Camping Out, A Wild Night with Litz» au théâtre
Gas Station, jusqu’au 10 janvier, à 20h30.
JANVIER
Jeudi 1er
Winnipeg: Le Manitoba Theatre Centre high LE résente «Mirandolina» du Carlo Goldoni, à 20h, jusqu'au 29 janvier.
Winnipeg: «Yojimbo» un film de Akira Kurosawa (Japon, 1961), dans le cadre de la rétrospective de films étrangers à la Galerie d'art de Winnipeg, à 20h.
Lundi 5
Winnipeg: «Recent Work» de
Arnold Saper, à la galerie 1.1.1. à l'Université du Manitoba, jusqu’au 28 janvier,
Mercredi 7
Winnipeg: Le Théâtre Warehouse présente «Salt Water Moon» de David French, à 20h, jusqu'au 24 janvier.
Saint-Boniface: Exposition de Paul Guyot au Centre culturel franco- manitobain, jusqu’au 1er février. (Vernissage à 20h).
Lundi 12
Winnipeg: Les toiles d'Hélène Lemay seront en exposition à la galerie Medea, jusqu'au 31 janvier.
ATTENTION!
Comme nous l’expliquions lors du lancement du CALENDRIER PRO- VINCIAL, il revient aux organisa- tions de veiller à envoyer par écrit les détails essentiels des activités qu'elles souhaitent voir annoncé GRATUITEMENT.
Mais dire que les industries déménagent de Winnipeg serait faux.»
Pour Léo Duguay, né etélevé à Saint-Boniface, député fédé- ral de cette circonscription depuis septembre 1984, la pos- sible fermeture de Canada Packers est une grosse décep- tion.
«J'aurais préféré que Canada Packers tienne compte des 60 ans de services que la compa- gnie a reçus de Saint-Boniface, lance le président du caucus conservateur du Manitoba. Canada Packers a été bien servi par le monde de Saint-Boniface. J'aurais préféré que Canada Packers pense à Saint-Boniface lorsqu'ils ont préparé leur plan de rationalisaton»
«Mais c'est un autre exem- ple d'une grosse société qui fait ses décisions sans tenir compte de l'impact local. C'est devenutellement facile de trans- porter les produits, que de plus en plus les grosses compagnies décident de se spécialiser.»
Nécrologie
Maria Lesage-Rougeau (née Leblanc)
Paisiblement, à l'hôpital Notre-Dame, le mardi 16 décembre 1986, est décédée, à l’âge de 85 ans, Madame Maria Lesage du Manoir Notre-Dame.
Madame Lesage est née à Saint-Adolphe au Manitoba le 21 janvier 1901. Elle s’est installée à Notre-Dame en 1948 après avoir passé la plus grande partie de sa svie à Winnipeg. Elle était membre active des Filles d'Isabelle pendant 35 ans.
Elle laisse dans le deuil deux filles, Theresa Sinkwich de Winnipeg et Anne et son époux Glen Bonnet d'Ottawa; quatre fils, Edward et son épouse Angela Rougeau en Californie, Paul et son épouse Nita Rougeau de Montréal, Lawrence et son épouse Pat Rougeau de Winnipeg et Richard et son épouse Louise Rougeau de Montréal, ainsi que 11 petits-enfants, quatre arrière-petits-enfants, une soeur Florence au Montana et bon nombre de neveux, niècers, parents et amis. Lui précédèrent dans la tombe son premier époux George Rougeau en 1946 et son deuxième époux Cyprien Lesage en 1985
Les obsèques ont eu lieu en l'église de Notre-Dame-de-Lourdes le vendredi 19 décembre, avec l'exposition de la dépouille mortelle à 10 heures et la messe de la Résurrection à 10h30, suivie de l'inhuma tion à 15h aux jardins commémoratifs Chapel Lawn au 4000, avenue Portage à Winnipeg. M. l'abbé Claude Blanchette officiait
La direction des funérailles a été confiée au Salon mortuaire Adam de Notre Dame
AVIS AUX CRÉANCIERS EN CE QUI CONCERNE la suc- cession de feu GILBERT PÉRON, du village d’Elie, au Manitoba, fermier.
Toutes réclamations contre la succession ci-haut mentionnée devront être déposées à l'étude des soussignés, 800-444, avenue St-Mary, Winnipeg, Manitoba R3C 3T1, le ou avant le 19 janvier 1987.
DATÉ à Winnipeg, au Manitoba, ce 16e jour décembre 1986.
MONK, GOODWIN
Procureurs de la succession
Face à cette réalité, le gou- vernement fédéral pousse activement son programme de développement industriel relié au transport dans l'Ouest (MEIR). «L'aide qu'on donne à travers ce programme, expli- que le député de Saint-Boniface, va à l'expansion industrielle pour les compagnies qui cher- chent à capter de nouveaux marchés, surtout par le biais de l'exportation.»
Guertin Bros. Coatings & Sea- lants Ltd., une entreprise fami- liale qui remonte à 1947, est l'une de ces entreprises qui va bénéficier du programme MEIR.
Grâce à une contribution fédé- rale de 394 100$, cette com- pagnie déménagera de son usine située au centre-ville (un site qui se prête mieux à un
environnement résidentiel aujourd'hui) pour s'installer dans la zone industrielle de Saint-Boniface (Coût total du projet: 2,25 millions de $).
Le projet d'aménagement crééera 70 emplois. Par contre, la fermeture de Canada Packers enlèvera de 475 emplois (en avril 1987) à 800 emplois (s/ /a société, qui a son siège à Kit- chener, ferme définitivement ses portes en 1988).
Le visage industriel de Saint- Boniface change. Sans doute pour le mieux. Dommage, en fin de compte, que cela doit se faire aux dépens des ouvriers qui faisaient partie de ce coin bonifacien.
Car ce ne seront pas les employé(e)s de Canada Packers qui pourront se décrocher, lors- qu'elles seront disponibles, les nouvelles jobs spécialisées que demandent les nouvelles indus- tries.
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